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401 (et 402) : Yanks in the UK

Aaaaah, quel bonheur de retrouver ces personnages bien-aimés après une si longue absence… et une saison 3 quelque peu… branlante. Mais bon, on ne va pas revenir sur cette pénible affaire.

Ca m’a fait tellement plaisir de tous les retrouver que je n’ai pratiquement rien écouté de ce qui se passait !

D’abord, il faut bien dire que je me traîne depuis mercredi une migraine qui n’a pas l’air décidée à repartir d’où elle vient. Je ne vous cache pas que pour les enquêtes policières, ça n’aide pas. (Autant pour baver devant les Winchester, ça va, autant dès qu’il faut réfléchir, euh… )

Bref. Plusieurs éléments, outre la migraine de sa race, m’ont littéralement achevée et transformée en sous-larve protozoaire : d’abord, le format. Une heure et demie, ahimè ! Mais comment vous voulez que j’arrive à concentrer mon cervelet sur un truc pendant une heure et demie, mes pauvres amis ! 42 minutes, grand max ! 52 quand c’est du Doctor Who, du Rome ou du Dex, adjugé, vendu ! Là, non, 90 minutes, je ne peux pas, rien à faire.
Donc, ça.
Ensuite, l’accent. Good God, mais je ne sais plus dans quelle série je suis, moi ! Limite j’attends David Tennant ou la Tate ! Du coup, perverse comme je suis, je me mets à traquer les acteurs anglais, genre si j’en trouve un qui joue dans DW. Ptain, pas besoin d’attendre bien longtemps : They-keep-killing-Suzie me débarque sous le nez, toutes quenottes dehors.

Maintenant, je me mets à chercher Vorenus. Bravo. Je me serais envoyé une omelettes aux champis au petit dej’ que j’hallucinerais pas autant.

Bref, nos deux héros sont à Londres et Booth se fait chier comme c’est juste pas permis de se faire chier.

Heureusement, Tempy se fait bien vite draguer par son collègue rosbeef, alors là, Booth se réveille. Et il se met à râler, oh, très très fort et très longuement. En fait, dès lors, Booth n’est plus qu’un râle.

Booth : That’s the weakest coffee I’ve ever had !
Bones : Booth, that’s tea.

D’autant que lâcher Booth à Londres, c’est un peu comme lâcher Jacquouille la Fripouille chez Valérie Lemercier. Je le soupçonne d’ailleurs d’en rajouter un maximum parce que quand même.

Il devient lourd avec les dames.

Il conduit comme un ouf sa Mini Austin.

Booth : I HATE LONDON !

Il joue les ingénus…

Mais ne rate pas l’occasion d’être, encore, lourdingue.

Booth : Oh, geez, look at the size of this. That’s one large cup. Probably to scare the sissy French. (Et ta soeur !)

Et puis, il faut bien le dire, il ne se tient pas très bien chez les gens.

Bref, on est au bord du rapatriement sanitaire.
Heureusement, nous, on se marre bien, à Londres. Pourquoi ? Parce qu’à Londres, incroyablement, le coupable, c’est le majordome !

Parce qu’à Londres, les Bones et Booth locaux couchent ensemble, et que ça paraît super normal.
Parce qu’à Londres, il faut bosser avec Scotland Yard et que ça, c’est méga la classe.
A part ça, beeeen… ben on attend que ça nique, quoi, comme d’hab.

(Et voilà une transition toute trouvée pour aller faire un tour du côté du Jeffersonian, à Washington !)

A Washington, donc, comme promis depuis des plombes, on nous déballe le mari d’Angela.

Et alors là, non. Je veux bien qu’on me fasse croire n’importe quoi, mais ce n’est pas en habillant un quelconque bellâtre à la peau foncée d’une chemise ouverte jusqu’au nombril qu’on va me faire croire qu’il est à tomber. Non, mesdames, il est juste… musclé, très mauvais acteur, et il parle tellement lentement que je ne donne pas cher de son QI. En plus, il n’a même pas l’air si grand que ça. Remboursez !
Bref, ça n’empêche pas tout l’institut d’être en émoi, Cam’ en a les yeux qui lui tombent des orbites et tire une langue jusque par terre…

… et même Sweets qui semble à présent résider au Jeffersonian y va de son couplet.

Sweets : Oh my God. Poor Hodgins. Wow. Look at that guy !

C’est vrai que c’est plutôt amusant. Dommage qu’il ne soit pas vraiment beau, quoi.
Bref, de fil en aiguille, le bellâtre qui finalement a décidé de récupérer Angela (sic) accepte de divorcer, dans la foulée, Camille se le tape, Angela et Hodgins en font tout un paris-brest et… rompent.

Juste n’importe quoi. Comme ça, venu de nulle part, paf, ils se séparent, alors qu’ils roucoulaient comme deux insupportables pigeons moisis juste avant.

Bref, c’est un peu expéditif, cette histoire. Moralité, on va passer toute la saison à tenter de les rabibocher, ça nous fera peut-être oublier que ces temps-ci, les enquêtes de Bones, ça reste léger-léger, et que sans le comico-drama, la série n’aurait plus trop d’intérêt. Je vous parle d’un temps où Bones se faisait enterrer toute vivante ou se faisait enlever par un tueur, voire harceler par un coupeur de têtes. Allez, soyons positifs. Après tout, l’épisode se termine par le traditionnel tête-à-tête de notre équipe de choc…

Ca, au moins, ça reste bien bonnard.
Ce qui est amusant, aussi, c’est que les rosbeefs en ressortent vachement plus cools et plus ouverts que les amerloques, alors qu’ils sont d’un abord quelque peu amidonné. Qui aurait dit que la Temperance viendrait se décoincer à London, hein ?
Ah, et à propos de Tempy, vous avez entendu sa messagerie ?! « Technically, you have not reached Temperance Brennan. But if you leave a message, it will reach her. Me. Temperance Brennan. »

Posted by on Sep 4, 2008 in Bones | 4 comments

4 Comments

  1. "Booth : That’s the weakest coffee I’ve ever had !
    Bones : Booth, that’s tea."

    C’est pratiquement la même réplique que dans un épisode d’Amicalement Votre

    Ya plagiat je dis !

  2. C’est vrai qu’elle est superbe, Indira Varma *o* (Aaaah, Niobe)

  3. C’est marrant car après l’avoir vue dans Torchwood et Bones, je la trouve très moderne, comme nana. Maintenant, j’ai du mal à l’imaginer en épouse fidèle (enfin si on veut) de la Rome antique…

  4. Dire qu’Emily a tourné à quelques centaines de kilomètres de chez moi et qu’elle n’est même pas venue faire la bise.
    "Tempy" pour elle… 😉

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