102 : The first taste
Ouhlaaaaaa ! Mais si on nous fait le coup du cliffhanger à la fin de chaque épisode, ça va moyennement me plaire, cette affaire-là !
Bref, on avait laissé Sookie en fort mauvaise posture puisqu’elle était en train de se faire rosser d’importance par les deux saigneurs qui n’ont pas trop apprécié qu’elle leur mette la misère alors qu’ils étaient en train de saigner Vampire-Bill.
Alors, comment que Sookie elle se fait démonter la gueule proprement, waouh.
J’ai quand même explosé de rire en voyant le cabot se pointer.
Mais finalement, c’est Supervampire qui vient se charger du sale boulot (quel fainéant, ce clebs) et qui emporte la Sookie hachée menu dans ses grands bras de vampire.
(Et dans cinq minutes il lui sort : « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis« , non ?)
Encore une fois, et c’est ça que je trouve assez charmant, toute la séquence qui suit est entrecoupée de scènes où on se retape en long en large et en travers la vie sexuelle complètement sordide du frangin de Sookie, persuadé, le pauvre diable, d’avoir étranglé la Pickens dans le feu de l’action, vidéo à l’appui au commissariat. Ptain, la honte, quoi.
Sauf que la connasse a fait semblant d’être morte et qu’elle a été réellement assassinée après qu’il est parti, ce gros lâche, avec son pantalon sur les mollets. Il est donc innocenté, étant donné qu’il est bien trop con pour avoir tout manigancé lui-même.
Bon, pendant ce temps-là, ben elle clamse presque, la romantique frangine. C’est là que Supervampire nous claque le truc qui tue… enfin non, l’inverse : son sang à lui que c’est secret mais qui guérit tout. Surtout faut pas le dire. Evidemment, le fait que cette petite gourmande boive son sang, sans faire d’elle un vampire, va les lier à jamais.
Ce qu’il y a de bien, c’est que je trouve que l’oeil (qui n’a pas trop le choix étant donné le nombre de très longues scènes où ils se retrouvent en tête-à-tête) s’habitue très vite à leurs tronches… et à leur performance. Un peu comme il s’habituerait à l’obscurité.
Du coup, ça devient très très agréable. Je me suis retrouvée avec une envie terrible de savoir comment leur histoire allait tourner… tout en ne voulant pas en savoir trop.
Leurs échanges sont à la fois bizarres et ensorcelants. J’ai eu la sensation d’être moi-même face à un vampire… fascinée mais un peu dégoûtée par ce que je vois. Et le vampire, c’est la série elle-même. Dont je n’arrive pas à détourner mes yeux même si parfois je trouve ça mauvais ou too much.
Pour en revenir à Sookie, sa télépathie fait d’elle la cliente idéale de ce genre de passion, et ça m’a presque émue de la voir se confier si facilement à cet inconnu, lui raconter ses rares rencards foirés durant lesquels elle n’a pas pu s’empêcher d’écouter les réflexions de ses soupirants. C’est court, c’est drôle, mais ça ne donne guère envie de se remettre sur le marché, si je puis me permettre.
Random guy : I wonder if she’s a natural blonde. Nothing worse than a blonde with a big black bush.
C’est sûr qu’à côté de ça, le premier gars qui passe, crocs ou pas crocs, et qui vous enlève comme une plume pour vous coucher dans la verdure, ça paraît tout de suite beaucoup plus sympa !
Et puis il y a bien sûr le fait qu’elle ne puisse pas entendre ses pensées… on imagine le soulagement.
Sookie : I can’t hear you at all. You have no idea how peaceful that is after a lifetime of… blablabla.
Bref, toute cette première partie a parfaitement répondu à mes attentes concernant ce deuxième épisode. Plus intime, plus descriptive, et puis on ne nous fait pas languir. C’est ça l’intérêt des saisons courtes. C’est qu’on ne passera pas dix épisodes à attendre que Sookie se jette sur son amoureux de vampire. Après avoir reçu la bénédiction de sa cinglée de grand-mère, ce qui visiblement est la seule chose qui compte à ses yeux, paf, second base dans la foulée. J’ai été amusée de voir que Bill, né au 19ème siècle, nous fait sa cour comme un vrai gentleman. Qu’il faut inviter à entrer pour qu’il puisse franchir le seuil de la maison, mais ce n’est qu’un détail.
Non, non, pas à dire, ça se tient très bien. Ca ne fait pas franchement honneur au casse-croûte préparé par mamie, mais bon, c’est très poli et même pas ça foutrait une petite torgnole à Tara et Jason qui sont de parfaites têtes-à-claque en plus d’être de très grossiers personnages.
Pour l’instant, j’avoue que je n’ai aucune sympathie pour ces deux-là. Je pense que ça me ferait marrer qu’ils se maquent ensemble (étant donné que Tara n’en peut plus de soupirer après le blondinet), ils se feraient mutuellement un mal immense. Ce serait certainement délicieux.
Dommage (ou pas) que visiblement, il ne la considère pas comme un plan cul potentiel mais plus comme une frangine.
Donc, ces deux-là, c’est tout d’un tas, ça jure comme des charretiers, c’est aussi fin qu’un troupeau de buffles. Comme je comprends Sookie d’être tellement séduite par le raffinement ténébreux de Bill Compton qui demande l’autorisation à la grand-mère d’emmener sa petite-fille en balade et qui lui raconte de si jolies choses…
Bill : I can smell the sunlight on your skin. (C’est sûr que ça change des « big black bush ».)
Tout ça pour dire qu’en fait, je trouve le vampirisme super bien traité. On force un poil sur le côté traits tirés et regard pénétrant du côté de Bill, mais je retrouve bien la sensualité inquiétante qui a tendance à séduire chez les suceurs de sang. Et puis sans tout le côté clandestin qui n’a plus de raison d’être ici, on peut enfin se pencher sur l’essence même de ce qu’est un vampire et je trouve cette exploration, cette déclinaison, passionnantes. D’autant que tout doucement, les scènes entre Bill et Sookie trouvent leur équilibre à mesure que leur relation gagne en intensité. Personnellement, j’étais pratiquement dans un état second lorsqu’enfin ils échangent leur premier baiser et j’ai sursauté comme une malheureuse lorsque le pauvre Bill montre les dents.
Non, ça ne s’annonce pas simple. Rappel, donc, pour Sookie : c’est un vampire, PATATE !!!
Malgré ça, elle a l’air bien contente d’elle-même, la jeune dinde. Et bien sûr, elle ne veut vraiment pas savoir ce que Sam a dans la tête alors qu’il lui propose, tout gêné, de lire dans ses pensées, ce qui est probablement la manière la plus tordue possible de faire sa déclaration !
Bien sûr, Sookie décline l’invitation. Et c’est là que j’ai totalement buggé sur ceci.
Dans la review suivante, je vous raconterai les trucs pas possibles qui me sont passés par la tête. On verra si j’ai raison, mais mon expérience de sérivore me hurle qu’on ne tourne pas un plan aussi appuyé sans raison. Ouaf.
A côté de toutes ces errances sentimentales, on a une petite intrigue très sympatoche sur les meurtres étranges qui semblent graviter autour des vampires. La Pickens, d’abord… et puis un religieux anti-vampires et sa famille. A suivre, cette affaire, qu’on se dit. Sauf que lorsque Sookie s’en va rendre visite à son galant, elle tombe sur un, deux, trois autres vampires…
… dont l’un n’est autre que celui qui s’est tapé la Pickens sur l’horrible vidéo vue par Jason.
Et à suivre… COMMENT CA A SUIVRE ???
Bon, ok, j’ai compris, faut réellement que je regarde. J’ai toujours rêvé d’être un vampire. ??a me rappelle un peu le film Entretient avec… Là aussi on se penche sur leur vraie nature, c’est vrai que c’est sensuellement fascinant. Bref. Encore une fois je dis des trucs totalement inintéressants, donc voila, tu m’as convaincu une fois de plus (oui, la dernière fois, c’était pas à fond).
Allez, mets la cassette suivante dans le magnéto.
Quant au chien… La réalisation insiste bien dessus au fil des épisodes (lire popwatch.ew.com/popwatch/… mais pas les commentaires remplis à ras bord de spoilers).
J’ai vu le suivant, t’inquiète, dès lundi matin, d’ailleurs, mais il faut que je le revoie pour le reviewer… 😉
Eh ben c’est une série très intéressante mais aussi à des années lumière de ce que je regarde d’habitude. Surtout niveau cul.
Mais bon c’est vachement fascinant, avec la relation entre Sookie et Bill (lol) qui est très envoutante. Même s’il fait un petit peu peur quand même ^^"
Et puis cet anglais du Sud des USA, c’est parfait pour l’entraînement pour la compréhension orale.
Je regarde bientôt l’épisode 3…
Tara me plait beaucoup, par contre, l’intrigue du frérot m’ennuie au possible. Pitié , achetez lui des fringues et un peu de consistance au passage.
Ca va très probablement venir… Là, pour l’instant, c’est amusant de voir le sérial-niqueur se taper tout ce qui bouge pour remplir le vide de sa vie, pour calmer ses angoisses, sans réfléchir… alors que sa soeur, elle, si chaste, est en train d’essayer de combler CE vide dans sa vie, précisément.
Tara, c’est dans l’épisode suivant qu’elle commence à me plaire.
Je suis également pressée d’en savoir plus sur la mamie qui m’a l’air complètement allumée, elle aussi. Comment, alors que tout le monde tire la sonnette d’alarme, peut-elle en arriver à jeter sa petite-fille dans les bras d’un vampire ?
Je ne dis pas qu’elle a tort, mais c’est quand même un comportement pour le moins étrange.
(Je précise que je ne cherche pas de réponse, j’attendrai que la série me les fournisse… )
J’aime bien Jason, c’est le personnage plausible qui fait le lien entre le monde fictif de la série et le nôtre. Il se méfie des vampires, il passe son temps à scorer, il n’est pas particulièrement intelligent. C’est la "réalité" qui fait la force d’un récit fantastique.
Très bonne serie pour le moment
Mais pour le passage où Bill demande à être inviter pour rentrer, moi ça m’a fait penser à Angel dans Buffy qui lui aussi avait ce problème.
Peut être que nos deux serial lovers ont le même problème ?
Arf. C’est un très très grand classique du mythe du vampire, voire des forces du Mal en général. Dans « Dracula », Van Helsing précise bien qu’un vampire ne peut pas entrer dans une maison sans y avoir été invité (c’est le cas du Diable, aussi, il me semble, dans certaines croyances. Il ne peut pas franchir un seuil sans avoir été prié d’entrer). D’ailleurs, les vampires de True Blood ont l’air très très proches de ceux de Bram Stoker, ce qui m’est très plaisant.
Ca commence à me plaire… Le pilote a eu du mal à passer, mais là c’est beaucoup mieux, je ne saurais dire pourqwa… J’aime aussi très beaucoup cette séquence nocturne entre Bill et Sookie, se confiant l’un à l’autre… 🙂
Et bon, Mère-Grand, elle cache du dossier. Je veux SAVOUAR !!! 😀
Aaaaah, cool, Maiky ! Contente que tu t’y sois mis aussi, on va pouvoir bien bien causer ! 🙂
Pour l’instant, c’est pas encore top priorité… Je garde ça sous le coude, mais là j’ai un marathon House à finir ! 😉
Ouh, oui, je te comprends ! 😉
Il m’aura fallu plus d’un mois entre le premier et le deuxième, preuve que j’étais pas franchement mordue (hu hu), mais là je dois avouer que je commence à être intéressée 🙂
Ne serait-ce que pour la belle tension érotique entre Bill et Spookie, je vais sans doute pas attendre autant avant de regarder les épisodes suivantes ^^
Pas de doute, ça me plait de plus en plus cette affaire.
Mère-grand, vu la tête qu’elle fait quand elle constate les sens surdéveloppés de Sookie, je ne serais pas étonnée qu’elle sache très bien a quoi s’en tenir…
Ca va te plaire, je n’en doute pas une seconde… contente que tu nous rejoignes une fois de plus ! 😉