Categories Menu

302 : The kids are alright

Mais c’est quoi leur problème avec les mouflets ??? Sérieux, chaque fois ils sont plus flippants, les petits monstres !

Heureusement que le coup des marmots tueurs est compensé par une intrigue super-mimi en parallèle parce que sinon, je crois que j’aurais fondu un fusible.
Tout commence par une affaire charmante, un papa qui se fait découper tout vivant par sa scie circulaire, dans son sous-sol. Vachement sympa, d’ailleurs, demain, je me mets au bricolage.
De son côté, Dean Winchester a lu ça dans le journal, et comme il se trouve que c’est dans cette ville qu’habite une vieille conquête de jeunesse, ah ben tiens, si on allait y faire un tour ! Le grand truc fait « hinhin », l’aîné fait sa mourante, bref, ça roule ma poule. Et moi je rougis presque de les voir si adorables, l’un qui se voit déjà passer la nuit à faire des cabrioles avec sa prof de yoga, et l’autre, le moine, qui sourit d’un air indulgent comme s’il avait vingt ans de plus que son frère.

C’est donc la gueule enfarinée et le slibard en feu que Dean se présente chez la dame.

Dean, tu as un problème avec les brunes.

Mmmmh. Sunglasses, please !
Mais là, ça se gâte. Dean tombe en plein goûter d’anniversaire. Celui du fils de cette bonne dame. Qui fête ses huit ans, voyez-vous ça. Et même pour un fort en maths comme lui, c’est pas difficile de faire le calcul. Disons que même sans savoir compter, il y a quelques détails qui font un tout petit peu tiquer.
Genre le mioche ravi qui déballe un CD d’AC/DC…

Avant d’engloutir un sandwich gros comme lui…

On ne parle même pas du gâteau d’anniversaire.

Ni même de la conversation de ce futur briseur de coeurs qui se retourne déjà sur tout ce qui porte couettes et jupette, parfaitement synchro avec le grand dadais qui mate les mamans, lui.

Ben : It’s like hot-chicks city out there !

Une phrase qui semble tout droit extraite du répertoire fleuri de Dean. Dean qui bugge… bugge… et rebugge. Tout en restant évidemment divinement beau, on se demande comment il fait.
Bref, c’est à mourir de rire. Le gosse lui ressemble tellement que c’en est ridicule. Mais comme toujours ou presque lorsque Sera Gamble est à l’écriture, on parvient à tout nous faire gober sans aucun souci.

D’ailleurs, lorsque Dean va demander à la mère si… euh, comment dire… la réponse est non. Ah. Soulagement.
Que l’on croit.
Parce que pendant ce temps, le grand truc enquête (lui) et découvre qu’il se passe des trucs bizarres avec les gamins de cette ville. Genre les gamins sont un peu zarb, et curieusement, partout où les gamins sont un peu zarb, il y a eu des accidents très très zarb.

(Cute. But boring. But cute.)

Ajoutez à cela que les mères (qui pour sûr ne seraient pas foutues d’épeler le mot « vergeture ») ne sont pas très dégourdies face à des rejetons quand même légèrement chelous, et le tableau est complet.
Non mais cette pauvre fille qui s’en va foutre sa voiture dans la flotte avec la môme à bord…

Hein. Bon.

Donc, sale temps pour les mouflets. Les frères Winchester sont sur le coup, pas de souci, ce sont des changelins, ma bonne dame. Des vilains monstres qui chouravent les petits la nuit et qui mettent à leur place des trucs qui dévorent les mamans. Charming.
Et là, notre Dean re-bugge un coup. Ouh là là, mais faudrait pas qu’on nous dévore la prof de yoga et Mini-Me !!!
Too late.

(Et moi je trouve complètement terrifiant de voir la facilité avec laquelle ces gamins arrivent à jouer les monstres. Ca fait réfléchir, non ?)

Du coup, l’affaire du jour prend un enjeu supplémentaire pour Dean qui ne laissera certainement pas son supposé fils se faire zigouicher par des horreurs pareilles. C’est évidemment super-mimi de le voir sauver ce petit machin (qui s’empresse d’ailleurs d’aider les petits camarades, bon sang – ou pas – ne saurait mentir).

C’est évidemment avec regrets, cette fois, que Dean s’entend dire pour la deuxième fois que non, chéri, ce n’est pas TON fils. Mais bon, si tu veux rester quelques jours, n’hésite pas.

(La saaaaaa… )

La conversation qui s’ensuit n’est pas indispensable parce qu’il ne faut pas avoir inventé la poudre pour comprendre que quelques mois plus tôt, au moindre soupçon, Dean serait parti en courant. Mais voilà, maintenant que le compte-à-rebours est lancé, l’idée de laisser quelque chose derrière lui est plutôt séduisante. Après tout, après la mort de sa mère, celle de son père, et surtout flanqué d’un frangin qui visiblement a du mal à retrouver le mode d’emploi (mais quand il le retrouve, oh mazette !), que restera-t-il de la famille Winchester une fois que lui, le pilier, sera parti ? Rien, que du vent. Alors voir ce modèle réduit de lui-même et se projeter dix secondes en père d’un tel petit dur, c’est sûr que c’est tentant. D’autant qu’il lui reste moins d’un an à vivre et que même s’il concevait aujourd’hui, il ne verrait jamais la couleur de l’enfant en question.
C’est plutôt triste et cruel de le confronter à ça maintenant. Mais c’est chouette aussi de voir que tout ça le fait grandir et évoluer, se poser des questions.
Et je pense (mais là, c’est assez personnel) que quand on a une histoire familiale aussi tordue, à un moment donné, ça doit devenir assez tentant de rompre le cercle vicieux en devenant parent à son tour. Quitte à se planter et à rempiler pour un tour.
En tout cas, à vue de nez, Dean Winchester = super daddy en puissance.

Du côté du grand truc, relativement absent de cette intrigue si ce n’est pour se manger des taloches et cramer quelques baddies, il y a du nouveau. Monsieur fréquente, voyez-vous. Enfin disons qu’il se fait démarcher par une blonde, la même qui a une lame trop bieng qu’elle tue les démons. Entre nous, cette demoiselle me porte un peu sur le système tellement elle se la pète, menton relevé et oeil mi-clos. J’ai à peine été surprise de la voir faire le coup du noeinoeil tout noir.

Un démon, voyez-vous ça. Mais un démon qui veut aider Sam. Ah oué ?
Et qui lui donne un petit tuyau sympa sur Mary. C’est là qu’en vérifiant, Sam se rend compte que tous les amis de sa mère ont été liquidés.

Voilà qui mérite d’être exploré. Dommage que la blonde soit tellement à baffer. Bah. Une blonde récurrente. On sait bien comment ça finit toujours, dans SPN.

Posted by on Août 26, 2008 in Supernatural | 8 comments

8 Comments

  1. <= La Sorcière : Mmmmh. Sunglasses, please ! =>
    C’est pas encore Ross Geller, mais peut-être la soeur d’Erik Estrada… LOL

  2. Heureusement qu’il y avait la trame du fils présumé (qu’est-ce que j’ai pu rire quand Dean regarde attentivement les mimiques de Ben en se demandant si , ô mon Dieu, c’est son fils) pour faire le contrepoids face aux enfants mutants.

    (Humpf’ .. j’ai eu une erreur : "êtes-vous humain ? " Euh je crois bien que oui … :p ou alors j’ai mal compté. Mouarf !)

  3. <= Mais c’est quoi leur problème avec les mouflets ??? Sérieux, chaque fois ils sont plus flippants, les petits monstres ! =>
    Mais les enfants sont des monstres !

  4. Le coup de grâce, quand les copines de la brune aux dents plus que blanches, apercevant Dean s’exclament : " Dean, LE Dean… " et le mate lorsqu’il se retourne, limite gêné^^

  5. Arf oui, les desperate housewives ! LOL

  6. J’ai encore mal aux yeux des dents de la madame ! Elle aurait fait la paire avec Sam, celle-là, plutôt qu’avec Dean.
    Enfin, Dean se prenant un rateau, c’est quand même assez rare pour être mentionné (même si ça ne dure pas jusqu’à la fin). L’intrigue du fils-pas fils est adorable, mais les mômes, c’est vrai, peuvent être flippants avec une facilité ahurissante !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top