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212 : Nightshifter

Ah ah ah, le gros épisode trop impossible à reviewer !
En attendant, décidément, les métamorphes, ça ne leur réussit pas, aux frères Winchester. A chaque fois qu’ils en croisent un, c’est pour se retrouver avec les flics au cul d’importance. Cet épisode, c’est celui de la plongée sans appel dans la cavale et la vie de criminels. Finie la gentille balade, après ça, on va sursauter à chaque fois qu’on verra l’ombre d’une bagnole de police, d’autant que les choupitrognes des Weuh vont être placardées un peu partout. Voilà qui va bien leur faciliter la tâche qui est déjà, rappelons-le, une véritable promenade de santé.

Pour faire court (ouais, c’est ça), Dean et Sammy-Boy enquêtent sur une série de hold-ups un peu bizarre étant donné que les coupables, des employés modèles, ont un peu tendance à mourir bêtement après leurs menus larcins.
La réponse, c’est un bon gros geek qui la leur donne alors qu’ils se font passer pour des (très beaux) agents du FBI.

(Han Solo, qu’il y a marqué sur celle de Sam !)

« Mandroids. »

(Le coup du cyberman, j’ai cru que j’allais mourir.)

Ronald : Chinese been working on ’em for years, and the Russians before that. Part man, part machine, like the Terminator, but the kind that can change itself, make itself look like other people.

Ce type, Ronald, est de ces personnages secondaires qu’on aime croiser. Parano à mort, il leur a quand même sacrément mâché le travail. C’est triste de voir Sam lui rabattre son caquet de nerd en disant que mon brave, les « mandroids », ça n’existe pas, alors calmos.

Même Dean en reste sur le cul, lui qui pourrait sortir une à une toutes les répliques cultes de Terminator 2.

Sam : What, are you pissed at me or something ?
Dean : No, I just think it’s creepy how good of a Fed you are. I mean, come on, we could have at least thrown the guy a bone. He did some pretty good leg work here.
Sam : Mandroid ?
Dean : Except for the Mandroid part.

Alors les W. infiltrent ce qu’ils pensent être la prochaine banque braquée. Bingo.

Et là, ça part façon vrille, un truc de malade. Une prise d’otages, des blessés, les femmes qui s’évanouissent à chaque fois que Dean fait un geste, un suspect qui change de visage à volonté, la surenchère médiatique, le FBI qui s’en mêle, et bien entendu, les Winchester qui sont les seuls à savoir ce qu’il se passe vraiment. Les voilà aspirés dans un engrenage et une psychose dont on sait d’emblée qu’ils ne sortiront pas tout blancs. Cette fois, les Weuh, ils sont plus que dans la merde. On ne voit vraiment pas comment ils peuvent s’en tirer à bon compte. Mais le résultat, c’est un huis-clos virevoltant, à couper le souffle, au suspens incroyablement efficace, sans conteste l’un des loners les plus réussis de cette saison.

Malgré la remarquable maîtrise des Winchester, il y a des pertes. Notamment Ronald, preneur d’otages malgré lui et qui avait si bien capté ce qui se passait. Futé, sans doute, mais pas un chasseur. Abattu comme un chien par les flics depuis dehors sous les yeux désolés des deux frères.

Dean : Sorry, Ron.

Et puis cette fois, la menace policière a un nom et un visage, c’est l’agent Victor Henricksen. Ca aurait pu être Tommy Lee Jones tellement on sent chez ce type l’obsession de coffrer Dean Winchester le fuyard, le monstre, l’assassin. Avec un type comme ça à ses trousses, Dean est mal. D’autant que si sa connaissance encyclopédique de la manière dont on échappe à des flics un peu trop collants lui rend service dans cet épisode, elle ne fait malheureusement que l’enfoncer davantage aux yeux de l’agent du FBI qui veut sa peau.

Non, ce n’est vraiment pas un amateur. C’est un danger public. Un danger qu’il faut analyser et arrêter au plus vite. La conversation téléphonique entre l’agent et sa proie est d’une intensité incroyable. Le fait qu’il en sache autant sur Dean vous plante un grand poignard glacé dans les entrailles.

Henricksen : It?EUR(TM)s my job to bring you in. Alive?EUR(TM)s a bonus but not necessary.
Dean : Whoa. That?EUR(TM)s kind of harsh for a Federal Agent, don?EUR(TM)t you think ?
Henricksen : Well, you?EUR(TM)re not the typical suspect, are you, Dean ? I want you and Sam out here, unarmed, or we come in. And yes, I know about Sam, too… Bonnie to your Clyde.
Dean : Yeah, well, that part?EUR(TM)s true, but how?EUR(TM)d you even know we were here ?
Henricksen : Go screw yourself, that?EUR(TM)s how I knew. It?EUR(TM)s become my job to know about you, Dean. I?EUR(TM)ve been looking for you for weeks now. I know about the murder in St. Louis, I know about the Houdini act you pulled in Baltimore. I know about the desecrations and the thefts. I know about your dad.
Dean : You don?EUR(TM)t know crap about my dad.
Henricksen : Ex-Marine, raised his kids on the road, cheap motels, backwood cabins, real paramilitary survivalist type. I just can?EUR(TM)t get a handle on what type of wacko he was. White supremacist, Timmy McVeigh, tomato, to-mah-to. »(John, si tu nous écoutes… )
Dean : You?EUR(TM)ve got no right talking about my dad like that. He was a hero.
Henricksen : Yeah, right. Sure sounds like it.

Teigneux, jusque-boutiste, grande gueule. Voilà un adversaire à la taille de Dean Winchester. Bonne chance, honey. Et entre nous, il chie un peu dans son froc, le freluquet, outre qu’il n’est pas content qu’on insulte Daddy.

Un assassinat plus tard (celui du métamorphe commodément transformé en jeune et rousse demoiselle) et au terme d’une cavalcade effrénée, grâce à un ultime tour de passe-passe qu’on ne voyait plus venir, nos deux gaillards parviennent à se faire la malle grâce aux fringues de deux SWATs…

Smart boys…

Mais dorénavant, va falloir se la jouer profil bas. Et encore…

Dean : We’re so screwed. (Lamentablement traduit en français par : « Cette fois, on a eu chaud. » Qu’on me trouve le coupable sur-le-champ !)

Eh bien ceci était tout à fait énorme. Que d’action et d’efficacité. Un superbe épisode de transition où l’on s’imagine les Winchester menottés toutes les trois secondes. Palpitant. Et l’on pousse un grand soupir de soulagement à la fin. Bien provisoire, cela dit, tellement l’avenir s’annonce compliqué pour Bonnie (arf) et Clyde. D’autant que dans quelques épisodes, ils s’en vont tâter de la prison. Gloups.

Posted by on Juil 29, 2008 in Supernatural | 7 comments

7 Comments

  1. Un de mes favoris de la série entière… J’ai fait un bond aussi avec les Mandroids ! 😀

    We’re so screwded, indeed. *badass music*

  2. Le coup des Cybermen, là c’est énorme LOL

  3. Quand les Mandroids sont arrivés dans la conversation, j’ai piallé : "gniiiiii la sorcière va nous faire une attaque avec cet épisode" 😉

  4. And she almost did !!! 😀

  5. Sont monstrueusement beaux dans le roles d’agent du FBI

  6. Et la musique est toujours aussi bien choisie. J’ai revu cet épisode hier soir et j’écoute Styx en boucle cet après midi.
    Par contre, je suis étonnée que Ronald n’ait pas fait attention au nom mentionné sur la carte d’agent du FBI de Sam. Ca ne colle pas avec le personnage.

  7. C’était grandiose ! Ce shapeshifter qui change de forme comme de chemise, avec les otages qui franchement n’y mettent pas du leur, j’ai adoré ! Et je me suis vraiment demandée comment, cette fois, ils allaient s’en sortir?EUR? En tout cas Dean est vraiment mal barré, là ! ??a fait combien de cadavres en plus à son (supposé) actif, cette fois ? 😀

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