211 : Playthings
Oh, super ! Des poupées de porcelaine au teint bien blafard, une vieille baraque qui craque de partout, des gosses flippants, des portes qui grincent, des gens qu’on retrouve morts on ne sait pas pourquoi. Tout ce que j’aime !
Heureusement, au deuxième visionnage, finie l’angoisse. Une fois qu’on connaît le fin mot de l’histoire, ça ne fait plus peur pour un sou. Ca ennuierait presque, d’ailleurs.
Le truc, c’est qu’un mois après la disparition d’Ava, cette intrigue tombe à point nommé pour remonter un peu notre grand truc qui a la truffe sèche et le poil terne et qui a de plus en plus l’impression de ne servir à rien (hem) tout en regardant clamser tous ceux qui l’entourent.
(Ouhla ! Alerte, c’est le moment de la saison où je me remets à craquer pour la grande tige ! )
Alors même Dean s’étonne de le voir se jeter sur le premier cas qui se présente. Et il formule ça… un peu à ma manière, il faut bien l’avouer !
Dean : I just figured after Ava, there’d be more angst, more droopy music, and staring out the rainy windows. Okay, I’ll shut up now.
Bref, les frères W. vont donc se choper une piaule dans ce vieil hôtel bien flippant, tenu par une single-mom très perspicace.
Susan : Let me guess. You guys are here antiquing ?
Dean : How’d you know ?
Susan : Oh, you just look the type. So, uh, a king-size bed ?
Sam : What ?! No, uh no, we’re… Two singles ! We’re just brothers.
Susan : Oh ! Oh, I’m so sorry.
Dean : What’d you mean that we look the type ?
Pauvre Dean ! Ca commence à vraiment l’inquiéter, cette histoire !
Ca m’éclate, ce genre de petit clin d’oeil. Et surtout, la manière qu’a Dean de réagir, à chaque fois, remettant ça sur le tapis. Tordant.
Dean : Of course, the most troubling question is, ?EURoeWhy do these people assume we?EUR(TM)re gay ??EUR?
Sam : Well, you are kind of butch. They probably think you?EUR(TM)re overcompensating.
(Oh oui, genre et toi t’as pas du tout l’air d’une grande tafiole avec ton air de gentil épagneul pleurnichard ? )
D’ailleurs, vengeance quasi-immédiate lorsque notre petit couple s’en va fureter dans tous les recoins. Décidant d’aller jeter un coup d’oeil dans les appartements de la patronne, Dean feint un soudain intérêt pour la collection de vieilles poupées qu’il aperçoit dans l’entrebaillement de la porte.
Dean : Hey, are those antique dolls ? ‘Cause this one, this one here, he has a major doll collection back home. Don’t ya ? (*s’étrangle avec un bretzel*)
Sam : Big time !
Dean : Big time ! Yeah, you think he could come?EUR? well, we could come in and take a look ?
Susan : I don’t know?EUR?
Dean : Please ? Please, I mean he loves them. He’s not gonna tell you this, but he’s always dressing ’em up in these little tiny outfits and I mean, you’d make his day. She would, huh ?
Sam : It’s true !
Et il y a donc des poupées. Très laides, très vieilles, et dont comme par hasard on retrouve toujours un exemplaire dans la même position que le mort du moment. Qui pendu, qui en bas de l’escalier avec la tête à 180°…
Dean : Wow ! This is a lotta dolls. They’re nice, they’re not super-creepy at all…
Brrrr… Bref, ces poupées appartenaient à la mère de Susan. Tiens donc. Direct, les Weuh soupçonnent quelque envoûtement. Pendant ce temps, on ne se préoccupe guère des deux petites filles de la probloque… alors qu’on devrait étant donné qu’elle n’a qu’une petite fille.
Le truc étant que j’ai longtemps regardé les 4400 et que je sais que Conchita Campbell peut être hyper angoissante… même sans le vouloir. Donc dès le début je me suis méfiée d’elle, même si elle est adorable, dans le rôle de Maya. Elle a juste un truc un peu bizarre, cette gamine. L’air trop sérieux, trop adulte. C’est troublant. Alors forcément, elle est méga bien castée, dans cet épisode.
Mais voilà, en plein milieu, on nous balance quand même une énaaaaaurme beuverie de Sam que ça tient même pas l’eau de feu, ce genre de ptite pouliche.
Et en plus, il a l’alcool triste. Etonnés ?
Sam : I need you to watch out for me.
Dean : Yeah. I always do.
Sam : No, no, no. You have to watch out for me, all right ? And if I ever turn into something that I?EUR(TM)m not?EUR? you have to kill me.
Dean : Sam.
Sam : Dean, Dad told you to do it. You have to.
Dean : Yeah, well, Dad?EUR(TM)s an ass. (Et vlan, fantôme de John Winchester, prends ça dans ta grande face de fantôme !) He never should?EUR(TM)ve said anything. I mean, you don?EUR(TM)t do that, you don?EUR(TM)t lay that kind of crap on your kids ! (C’est très vrai.)
Sam : No, he was right to say it. Who knows what I might become ? Even now, everyone around me dies !
Dean : Well, I?EUR(TM)m not dying, okay ? And neither are you. Come on.
Sam : No, please. Dean, you?EUR(TM)re the only one who can do it. Promise.
Dean : Don?EUR(TM)t ask that of me.
Sam : Dean, please. You have to promise me.
(Comment résister ?)
Dean : I promise.
Sam : Thanks.
Et hop, charmant affal’Sam sur le plumard. Moi, le grand truc, je ne l’aime jamais autant que quand il est au lit !
(Guili-guili.)
Evidemment, le lendemain, Dean est bien tranquille qu’il ne se souvient plus de rien, même qu’en l’interrogeant il a cette réaction de soulagement fort rare chez lui.
(Bon, quand ils auront fini d’être aussi beaux, ils préviendront… je vais encore faire des rêves dégoûtants, moi !)
Et puis histoire de se foutre un peu de sa gueule alors qu’il gerbe tripes et boyasses…
Dean : You know there’s a really good hangover remedy, it’s a greasy pork sandwich served up in a dirty ashtray.
Sam : I hate you.
Dean : I know you do.
Bon, l’enquête maintenant. Il s’avère que la vieille baraque planque un big big secret et que la mamie de Teyla n’y est pas étrangère.
(Achevez-moi.)
Seulement les soupçons de Dean qui pensait la vioque capable de pratiquer le hoodoo enseigné par sa nanny créole ne tiennent pas la route. La pauvre est complètement paralysée suite à une attaque un mois plus tôt. Mais bien sûr, Arthur ! C’est parce que c’est Fantômette, la coupable ! Cette petite morveuse qui n’est autre que la soeur ratatinée de la vieille et que celle-ci parvenait à contrôler grâce au hoodoo (vous suivez ?) est maintenant complètement libre de ses mouvements puisque l’autre ne peut plus rien pour l’arrêter. Alors elle fout la merde, elle s’est trouvée une amie avec Tyler, la fille de Susan, et maintenant que Susan veut vendre l’hôtel, Fantômette pique sa crise ! Du coup, Fantômette veut tuer sa nouvelle copine histoire de ne pas rester toute seule.
C’est là bien sûr qu’intervient Sam malgré sa gueule de bois, lui qui a tellement besoin de sauver quelqu’un, c’est now !
Ironie du sort : si Fantômette a pété sa durite, c’est parce que sa soeur l’ayant rejetée si longtemps, elle a cru qu’elle ne l’aimait plus.
Maggie : You?EUR(TM)d really do that for me ? Yes ? If you did, I?EUR(TM)d let them go. But I don?EUR(TM)t understand. You kept me away for so long. I thought you didn?EUR(TM)t love me anymore. Okay?EUR? little sister.
Encore une histoire de fratrie contrariée ? C’est pas magnifique, ça ?
Alors voilà, la vioque clamse pour tenir compagnie à sa soeur pour l’éternité. Et permet ainsi à sa fille et à sa petite fille de partir en paix.
Du côté de l’autre fratrie qui nous intéresse, c’est pas si simple. Puisque Sam n’a pas oublié la promesse de Dean.
Dean : Feels good to get back in the saddle, doesn?EUR(TM)t it ?
Sam : Yeah. Yeah, it does. But it doesn?EUR(TM)t change what we talked about last night, Dean.
Dean : We talked about a lot of things last night.
Sam : You know what I mean.
Dean : You were wasted.
Sam : But you weren?EUR(TM)t. And you promised.
Dean, mon pote, tu es dans une merde sans nom.
Et si toi aussi, un jour, tu étais obligé d’avoir recours à la sorcellerie pour contrôler un frère devenu incontrôlable ? Mmmh ?
(Sinon, j’espère que vous avez noté les superbes clins d’oeil à Shining, qui n’est pas un film que je porte dans mon coeur, mais tout de même, j’adore le bouquin. Il y en a un paquet. Le numéro de la chambre, la scène au bar, les petites filles… Hé hé.)
La pyromanie se soigne !
La preuve : les frères W. n’ont rien brûlé depuis quelques épisodes… 😉
C’est tout à fait vrai ! 😀 (A part le siège sur lequel je suis assise, indirectement, mais j’imagine que ça ne compte pas.)
No comment… LOL
J’aime pas les poupées et les gniards et les spectres de gniards, j’aime pââââââââ cet épisode.
Bon, t’as fini par finir la saison 3?
Nope, toujours pas. Je crois que j’attends d’avoir rattrapé les reviews, en fait… (Y a encore du taf… ) Mais comme j’ai pas mal réflexionné dessus, je crois que je sais à quoi m’attendre en matière de retour de bâton puissance 8000 pour Sammy. J’espère qu’il va bien en chier.
Vu en compagnie de mes 2 meilleures amies. Sont d’accord avec moi. 100% des acteurs principaux de cette série sont beaux à mourir.
Mais elles préfèrent le grand truc. J’ai failli défaillir.
Au fait, je pense que si on les prend toujours pour des gays, c’est qu’ils sont trop beaux pour être hétéros.
Elémentaire mon cher Wilson ( comme dit si bien ce bon vieux House)
Et la proprio de l’hôtel (j’ai cru que c’était Bree quand je l’ai vue descendre l’escalier au début), à ses heures perdues, elle sauve le monde en faisant équipe avec Jack Bauer. Bref.
Bien flippantes, les poupées ! Par contre je reste en extase devant la maison de poupée, je veux la même ! (mais des poupées moins moches dedans si possible). Ils ne font pas de vente aux enchères des objets de tournage, chez SPN ? 😀
Dieu nous en garde !!! LOL (Par contre, ce sera fait pour Lost.)