205 : Simon said
Une fois de plus, je me féliciterais presque d’avoir vu l’intégralité de la saison 2 avant de la reviewer. Ce deuxième visionnage apporte une telle profondeur à l’intrigue générale de cette saison qu’il y a de quoi en avoir la tête qui tourne. Pourtant, à première vue, à part jeter un petit éclairage sur le mode opératoire de Yellow-Eyes et sur son Big Plan, pas de quoi se taper le cul par terre.
Evidemment, on a de plus en plus la trouille pour Sam sur lequel semble être suspendue une sacrée épée de Damoclès… mais au deuxième visionnage, didiou, on en ressort en faisant une sacrée grimace.
Tout commence par un monsieur dont on peut se méfier vu que du côté de BSG, il a un peu été un parrain esclavagiste de chtites gnenfants, bouh, le pas beau. On ne va pas s’étonner qu’il fasse un joli massacre et avec le sourire, s’il vous plé. Le tout avant de se supprimer sans broncher.
Et c’est là que Céline Dion fait son grand retour puisque ce n’était qu’un rêêêêêêve…
Pauvre Sammy. Ca n’a pas l’air d’être la panacée, cette histoire de visions.
Allez hop, directos chez Tatie Ellen histoire de faire la bise à Ash (et de lui demander quelques tuyaux). The Roadhouse, yeah !
Dr Badass…
Dr Badass est un peu à oilp, pour tout vous dire.
Après avoir enfilé un fute, le voilà en train de bosser sur le sujet. Pendant que Dean et Jo se tournent gentiment autour, mais de loin. Et avec le sourire, bien sûr.
(Ce qui est curieux, c’est que face à une jolie blonde pareille qui semble vouloir s’intéresser à lui, Dean devrait déjà être à fond tout smile et regard kitue. Ben non. Voilà qui est bien singulier.)
Dean : Besides, if I ran off with you I think your mother might kill me.
Jo : You’re afraid of my mother ?
Dean : I think so.
No kidding !
(J’adore Ellen. Faut en avoir dans le slip pour avoir réussi à imposer le respect à tous ces gros chasseurs bien couillus – et certainement souvent imbibés, voire légèrement fondus ou paranos – et ça, moi, je trouve que c’est excellent. Son seul problème, c’est qu’elle a une fille. Et que grandir dans ce milieu-là avec une mère un peu trop protectrice, ça ne peut pas porter bonheur. Jamais.)
Bref. Là-dessus nos Weuh découvrent l’identité d’un certain Andrew Gallagher dont certains détails de la vie rappellent étrangement ceux de Sam. Il est donc tout de suite soupçonné d’être lié au futur massacre que Sam a entraperçu.
En passant, Sam commence à sérieusement baliser à l’idée de devenir lui-même un tueur, comme Max, le psychic-boy de la saison 1. Comme Andy qu’il voit déjà comme un dangereux meurtrier.
La réaction de Dean ? Le déni, comme toujours. Si je ne le veux pas, ça n’arrivera pas. Mais oui, chéri. Compte là-dessus et bois de l’eau.
Et pourtant, Andy est tout ce qu’il y a de plus inoffensif. Un gentil branleur un peu ahuri qui se sert de son pouvoir de suggestion façon Obi-Wan pour draguer des bombes et rouler dans de superbes caisses. D’ailleurs, Dean lui refile l’Impala sans moufter lorsqu’il la lui demande poliment. C’est là qu’on se rend compte qu’il est quand même très doué, Andy, avec son air con et sa vue basse.
Et voilà comment Dean se fait flabbergaster par Andy. A mourir de rire. Surtout quand Sam l’appelle pour lui dire qu’il a vu passer la bagnole avec Andy au volant.
Pauvre Dean… je n’en pouvais plus de rire.
Les retrouvailles sont évidemment très émouvantes.
Dean : I’m sorry baby. I’ll never leave you again.
Allez hop, on va quand même se mettre à traquer tout doucement le chelou. Re-rigolade en voyant Dean s’émerveiller devant la camionnette d’un goût douteux de l’intéressé.
Et alors franchement, j’en ai hoqueté lorsque nos deux gaillards retrouvent enfin Andy et que Dean, complètement manipulé par les superpouvoirs du loser, se met à raconter toute la vérité, rien que la vérité sous les yeux révoltés de Sam… sur lequel ce genre de trucs ne fonctionne bien sûr pas.
Andy : Why are you following me ?
Sam : Well, we’re lawyers. See, a relative of yours has passed…
Andy : Tell the truth !
Sam : That’s what I…
Dean : We hunt demons.
Andy : What ?
Dean : Demons, spirits, things your worst nightmares wouldn’t even touch. Sam here, this is my brother…
Sam : Dean, shut up !
Dean : I’m trying ! He’s psychic. Kinda like you, well not really like you, but see, he thinks you’re a murderer, and he’s afraid that he’s gonna become one himself, cause you’re all part of something that’s terrible, and I hope to hell that he’s wrong, but I’m starting to get a little scared that he might be right.
Drôle. Et terrifiant, à la fois. Je n’ose m’imaginer à la place de Sam, ni à celle de Dean qui s’entend dire pareilles choses. Brrrr…
Heureusement, Andy n’est pas à l’origine de la tuerie du début, empêchée certes par Sam, mais qui a provoqué la mort du gros Black qui ne pouvant achever son oeuvre, s’est flanqué sous un bus. Du coup, tous trois font équipe pour découvrir ce qui se passe. Et nom d’un chien, si vous avez besoin de consulter des archives confidentielles, un type comme Andy, ça peut servir. Mes voisins ont encore mal aux oreilles de mon hurlement de rire lorsque celui-ci sort au type des archives : « These aren’t the droids you’re looking for. »
Entre ça, la plaque de la camionnette d’Andy (Obi 1) et Dean qui évoque le grand maître Jedi et qui se marre comme une baleine avec le coup des droïdes, sérieux, j’en pouvais plus.
Histoire de nous calmer, on a quand même assisté à une deuxième scène glaçante. Celle où, après un coup de fil, comme au début, une femme se met à s’arroser d’essence pour jouer les torches humaines. Atroce.
Cette femme n’était autre que la mère naturelle d’Andy, adopté tout petit. Et les archives révèlent qu’Andy avait un frère jumeau.
Andy : I have an evil twin.
*résiste bravement*
Alors si Andy, c’est plutôt le genre Obi-Wan, son frère, lui, c’est davantage la voix de Saroumane. Brrrr…
Et évidemment, d’un coup, on comprend l’intérêt de cet épisode dans la saison. Le coup des frères antagonistes, bien sûr, qui vont s’affronter pour le grand final.
Ca fait un peu réfléchir à ce qui pourrait se passer si Sam et Dean se retournaient l’un contre l’autre, pour une raison x ou y. Ce serait super intéressant à explorer, et pas seulement pour un demi-épisode, comme ç’a été le cas de temps en temps. En même temps, comme la dynamique de la série repose sur le duo, je ne sais pas comment ça pourrait fonctionner. Ce serait osé, mais bien géré, ce serait exceptionnel. Bref….
C’est également sympa de voir un personnage d’apparence aussi banale avoir des pouvoirs aussi phénoménaux. Et évidemment, c’est toujours le plus méchant des deux qui dans un premier temps maîtrise le mieux ses superpouvoirs.
Faut voir comment il arrive à inciter Dean à se flanquer le canon de son flingue sous la tronche.
Tout ça pour apprendre que Evil Twin est en fait manipulé par Yellow-Eyes qui l’a visité en rêve. Hem.
Voilà comment Andy Gallagher, le bon gars, finit par être contraint de tuer son propre frère. Ne surtout pas faire le parallèle entre Dean et Sam. Surtout pas. Pourtant… Non rien.
Comme le dit Sam, finalement, le voilà devenu un tueur, lui aussi. Alors certes, il a été obligé de descendre un véritable danger. Mais quand même, il a tué un homme. C’est sûr que tout est une question d’interprétation et que les limites de Dean en la matière sont beaucoup plus lâches que celles de Sam. Mais bon…
Et pour finir, Ellen entre dans la danse. Cette fois mise au courant par les W., elle avait flairé le coup. Et elle a raison, Ellen. Ce n’est plus vraiment une simple histoire de famille.
Ca me fait délirer de constater à quel point chaque épisode tend vers le final de la saison. Jusqu’à présent, il n’y en a pas un seul qui ne trouve sa résonnance dans les terribles évènements à venir. Complètement dément.
"I have an evil twin" j’avoue que j’ai pas résisté, j’ai stoppé la video et je me suis roulée par terre de rire. Le coup du jumeau maléfique, c’était grandiose et fallait vraiment le faire à cet ahuri d’Andy 🙂
Cette seconde saison est en tout point meilleure et plus glauque que la première !
On sent effectivement que Kripke sait où il va et que cela ne peut que mal finir, car nos héros n’ont pas le droit d’être heureux…
Pour ce qui est des épisodes plus faibles, les références à la pop culture et le second degré des acteurs font passer la pilule.
Pour les amateurs qui n’auraient pas vu la saison 3, celle-ci est annoncée pour cet automne sur TF6, dans sa case du lundi en prime !
Je n’ose toujours pas m’y remettre, à cette saison 3. Brrrr… :-/ En fait, dans la saison 2, il n’y a pas grand-chose à jeter… chez moi, il y en a juste un ou deux qui ont eu du mal à passer.
Pour moi, cette saison comprend 1 mauvais épisode et 2 autres assez moyens.
Par contre, le final est fabuleusement angoissant…
Et magnifique…
Ce titre, "Simon said", me fait penser à une version trash de DIE HARD WITH A VENGEANCE, avec Ackles en Mc Clain et Padalecki en Zeus.
"Jakadi a dit immole-toi par le feu" 😉
Jakadi dans mon plumard, et TOUT DE SUITE ! Ca marche pas, ton truc…
Si, si ça marche, mais j’ai pas ton adresse… LOL
"Et c’est là que Céline Dion fait son grand retour puisque ce n’était qu’un rêêêêêêve…"
Grosse crise de rire
Pareil ! le coup de Céline Dion m’a achevée^^
Sinon, très fort comme épisode. Et Dean qui retroune le fusil vers lui… je sais bien qu’il ne peut pas tirer, mais quand même… C’est comme ça que l’on se retrouve à faire des bonds sur sa chaise !
Ah je commence à y prendre goût à cette saison 2. Peut-être même plus encore qu’à la première. Cet épisode est vraiment bon.
Je suis le seul à avoir pensé à Frodon en voyant le evil twin ? Franchement il a trop une tête de hobbit ce gars^^ Allez rajoutez lui un peu plus de cheveux et des pieds tout poilus et c’est fait !
Oui je sais ça enlève beaucoup à son rôle de le voir ainsi, mais même comme ça il parvient à être un hobbit effrayant 😉
Et puis les épisodes où on a droit à Ash, rien que ça, ça me plait. Ce type a trop la classe.
Bon sinon oui ça devient glauque et j’aime ça.
PS : Tiens j’avais même pas reconnu le parrain esclavagiste de BSG moi. Pourtant j’avais encore loupé aucun acteur de BSG dans Supernatural
PPS : ah oui et sinon je veux souligner que c’est un vrai plaisir pour un fan de hard rock que de regarder cette série qui est bourrée d’anecdotes pour hardeux
Rien à ajouter ! Une situation miroir formidablement flippante pour les deux frangins, et une dose d’humour qui détend un peu l’atmosphère (la pipe de Moby Dick ! 😀 ).
C’est bien aussi que Dean abandonne un peu à la fin son trip agaçant "on est des chasseurs solitaires, bébé, on ne partage pas nos pistes", parce que bon, vu ce à quoi ils ont affaire, le concours de qui pisse le plus loin c’est peut-être plus trop d’actualité !
J’adore lire tes commentaires un an plus tard, ça m’éclate ! LOL
Vivement la suiiiiteuuuh. Is it september yet ???