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116 : Shadow

Oh ben dites donc, presque ça m’aurait manqué de ne pas reviewer SPN !

Me voilà, mes chéris, bougez pas. Votre Sorcière arrive !

Ahem.

D’autant que là, nandidiou, nous commençons à entrer dans le vif du sujet. Et maintenant, j’ai une chose à dire : assez, les blondes. Vous faites chier, vraiment. Entre celles qui sont blondes et qui mettent au monde deux adonis avant de se faire bêtement cramer par un pov’ démon, celles qui sont tellement cruches que forcément, c’est la combustion spontanée de leur dernier neurone qui est à l’origine de leur mort (c’est vrai, quoi, on accuse un démon, mais qu’est-ce qu’on en sait ?), celles qui soupirent après Dean Winchester, celles que c’est des tueuses, celles que c’est des démons, celles que c’est pour faire joli… fiouuuu ! Allez, couché, les blondes !

Voilà.

Et encore, là, je suis calme parce que Sammy a la truffe fine et que tout benêt qu’il est, il se rend bien compte que recroiser une nana qu’il a rencontrée sur le bord de la route alors qu’il était fâché avec son frère, et ce dans un tout autre endroit, ça sent un peu le soufre. Heureusement, parce que l’autre est tellement vexé que la blonde le regarde à peine qu’il répond un peu aux abonnés absents.

Et puis avec ça que la punaise en profite pour engueuler Dean de ne pas traiter son frère correctement. On la comprend. Ce serait dommage de ne pas profiter de l’occasion pour mettre un tout petit peu la merde, surtout quand on est le serviteur de l’antéchrist. Connasse.

Dean ne marche pas, il court, c’est désespérant. Amusant, en tout cas, de constater que la première fois où les frangins se sont séparés volontairement depuis le début de leur croisade, il a fallu que Sam croise cette blonde garce. Comme si le fait qu’ils soient l’un sans l’autre creuse une faille où peuvent s’engouffrer les forces du Mal.

En attendant, pour la petite histoire, c’est dans cet épisode que l’on croise Elosha en voisine à gilet 100% polyester de la première victime, et elle m’a bien fait rigoler avec ses « alarms as useful as boobs on men ».

Donc, Sam s’en va filer Meg-la-pouffe que l’on aperçoit commodément en soutien-gorge ce qui fait s’exorbiter les noeinoeils de Galaad le Pur. Ik.
Et bien sûr, il la surprend en train de faire sa petite vaisselle de démon au terme d’une scène où il joue les King Kong.

J’adore quand Sam déploie ses grands abattis. Putain que ça lui va bien, à cet abruti, de se servir un peu de… ce que le seigneur lui a donné, ronandidiousse.

Bref, les deux frangins sentent qu’ils ne sont pas loin de trouver quelque chose d’intéressant… notamment en ce qui concerne le meurtre de leur mère et de Jess. Et là, conversation qui tchue. Qu’est-ce qu’on fera après ? Ahah. Bonne question. Qui ne peut mener qu’à une seule réponse. Sam veut reprendre ses études, bien sûr. Mais qu’est-ce que Dean imaginait ?

Sam : I mean, what are you gonna do when it’s all over ?
Dean : It’s never gonna be over. There’s gonna be others. There’s always gonna be somethin’ to hunt.
Sam : But there’s got to be somethin’ that you want for yourself… (Mais nan, pauvre truffe, t’es bouché ou quoi ?!)
Dean : Yeah, I don’t want you to leave the second this thing’s over, Sam.
Sam : Dude, what’s your problem ? (Je rêve… )
Dean : Why do you think I drag you everywhere ? Huh ? I mean, why do you think I came and got you at Stanford in the first place ?
Sam : ‘Cause Dad was in trouble. ‘Cause you wanted to find the thing that killed Mom.
Dean : Yes, that, but it’s more than that, man. You and me and Dad, I mean, I want us… I want us to be together again. I want us to be a family again.
Sam : Dean, we are a family. I’d do anything for you. But things will never be the way they were before. (Certes, mais bon… être un peu sympa, rassurer le gars, faire comme si ?)

(Pffff… )

Dean : Could be.
Sam : I don’t want them to be. I’m not gonna live this life forever. Dean, when this is all over, you’re gonna have to let me go my own way. (Moi, moi, moimoimoimoi !)

Ca m’a fait mal au coeur de le voir aussi effondré. Pauvre Dean, devenu le pilier central de cette famille d’ingrats (enfin, de ce qu’il en reste) et qui n’arrive pas à intégrer qu’elle ne sera jamais ce qu’il en attend. Et que cela blesse, à chaque fois, lui qui a tellement peur d’être seul et qui ferait absolument tout pour son père ou son frère, après avoir déjà tant sacrifié. Sont vraiment flingués, les mâles Winchester. Moi, ça me déprime totalement de les voir tourner en boucle. Sam, bon gars, super intelligent, pourtant bourré de jugeote, et aussi bête, égoïste et stupidement borné quand il s’agit de sa famille. Et Dean, qui derrière sa façade de jouisseur est en réalité le ciment de cette famille, l’élément central, l’équilibre. Pour moi, c’est super triste. Ca me rend vraiment triste.

Et à propos de famille, nos deux loulous sont un peu lents à la détente. Ils mettent un temps fou à comprendre que le piège que leur a tendu Meg, c’est en fait pour appâter un plus gros poisson.

Meg : This trap isn’t for you.
Dean : Dad. It’s a trap for dad.

Meg : He has one weakness. You.

Oui, mais leur avantage, c’est qu’ils sont deux. Alors pendant que Meg fait des mamours dégueulasses à Sam, Dean coupe ses liens. Et pendant que Meg lui met la tête au carré parce qu’il coupe ses liens, Sam coupe les siens. Ah ah ah, drôlesse !

Allez hop, à la poubelle. Et alors que les frangins se font la malle, paf dans la tronche.

Han ! Daddy !!!

La tronche de Dean, c’est collector. C’est la première fois qu’on a un aperçu de la dynamique père/fils, et c’est monstrueux. Monstrueux de voir Dean rajeunir de vingt ans en quelques secondes, pleurer, presque.

(Roh, le grand garçon à son popa.)

Et monstrueux de voir Sam très gêné, sans savoir s’il doit y aller ou pas…

Soulagement lorsqu’enfin la hache de guerre est enterrée, sous l’oeil attentif de l’arbitre.

Et comme pour prouver à quel point ils ne peuvent pas être ensemble sous peine d’être trop vulnérables et de mettre leur père en danger, paf, une belle attaque dans la tronche. Et ils n’y vont pas de main morte sur le rouge, dites donc.
Bref, et c’est là qu’on retrouve bien cette obstination de merde qui a l’air d’être légion chez tous les membres de la Winchester Family : John ne veut pas que ses gamins approchent le démon qui a tué leur mère. C’est son affaire à lui, et c’est comme ça, point barre, alors dégagez les mouflets. A peine le temps de compter jusqu’à euh… rien, en fait… que Sam est déjà tout énervé, ah mais comment ça, mon bon père, juste pas question, moi aussi je veux faire son sort à cette saloperie de démon.

(Sammy, on t’a déjà dit vingt fois de ne pas aller jouer dans les ronces…)

Bien évidemment, Dean se range instantanément du côté de l’autorité paternelle. Je vous jure que moi, ça me fait froid dans le dos de le voir aussi obéissant et aussi soumis. Dean Winchester, quoi, merde. Complètement annihilé par la présence du tout puissant papa.

Sam : Dean, we should stick together. We?EUR(TM)ll go after those demons…
Dean : Sam ! Listen to me ! We almost got Dad killed in there. Don?EUR(TM)t you understand ? They?EUR(TM)re not gonna stop, they?EUR(TM)re gonna try again. They?EUR(TM)re gonna use us to get to him. I mean, Meg was right. Dad?EUR(TM)s vulnerable when he?EUR(TM)s with us. He?EUR(TM)s… he?EUR(TM)s stronger without us around.
Sam : Dad, no. After everything, after all the time we spent lookin?EUR(TM) for you… please. I gotta be a part of this fight. (Moi, moi, moi, moimoimoi !)
John : Sammy, this fight is just starting. And we are all gonna have a part to play. For now, you?EUR(TM)ve got to trust me, son. Okay, you?EUR(TM)ve gotta let me go.

Je me marre. Je me marre que John tienne le même discours à Sam que celui que lui-même a tenu à son frère un peu plus tôt. Ca lui fait bien les pieds (qu’il doit avoir immenses, d’ailleurs).

Si seulement Sam se rendait compte de la chance qu’il a déjà d’avoir son frère avec lui.
Pour le protéger de ceci, entre autres choses.

La blatte a de la ressource, vous remarquerez. (Frakking bitch.)

Les chemins se séparent donc à nouveau pour les deux générations de Winchester. Pas pour très longtemps, hélas. Juste le temps de se demander comment il est possible qu’une famille aussi dysfonctionnelle ait réussi à survivre aussi longtemps. Enfin, quand on voit ce que ça donne chez l’aîné des deux fils, on comprend vite.

Posted by on Juin 26, 2008 in Supernatural | 16 comments

16 Comments

  1. J’avais juste zappé sur la 6 samedi soir et je suis juste tombé au moment où on voit leur père …

  2. les blondes sont rares nous les males nous ne pouvons que les apprécier les brunes sont trop lassantes,trop banale !
    bref vive les blondes ^^

    a part ça tres bonne review ptite sorciere 😉

  3. Ah ben apparemment, à Vancouver, c’est pas rare du tout ! 😀

  4. Ah ça, elles pullulent les blondes à Vancouver^^
    Sinon, c’est vraiment fascinant de voir Dean "le rebelle" se ranger immédiatement à l’avis de son père, en vrai petit soldat, alors que Sam "look de gendre parfait" s’engueule presque immédiatement avec lui…

  5. L’attavisme… Sam ressemble bien plus à son père qu’il ne veut se l’avouer… même parcours, même passage de la vie normale à la soif de vengeance… contrairement à Dean qui lui est flingué depuis le début et qui vit tout ça de manière bien plus conditionnée et automatique.

  6. Hum, je ne relèverais pas car la jalouserie des brunes ne touchent pas la pure blonde naturelle que je suis mais je te tire la langue quand même ! nanmého !

  7. Les blondes, c’est naze, les brunes c’est mieux mais putain où sont les rousses?

    La façon dont Dean est conditionné (y’a pas d’autres mots) est terrifiante. Sa vie entière (tout au long des trois saisons) est d’une tristesse à pleurer. Il est complètement bousillé et en plus, il passe son temps à se sacrifier pour sa famille. Tout ça parce qu’il est persuadé, cet andouille, que son frère et son père valent plus que lui.

    Et pour finir, purée, qu’ils sont yummies les trois mâles Winchester… *bave*

  8. C’est clair, putain, les gènes de cette famille… Ca donne envie de se mélanger ! 😀

  9. oui, il joue les durs mais en fait, il est plus à protéger que son frère ; il a trop de choses sur les épaules.

  10. Il a pas trop de choses, il a TOUT sur les épaules. Pauvre gamin.

  11. Didjou

    Le commentaire que j’ai mis ce matin n’a pas marché…

    J’sens que je vais faire un ordicide

  12. "Sam ressemble bien plus à son père qu’il ne veut se l’avouer… " Tout à fait ça… Pas étonnant que ça fuse autant entre eux !Quant à Dean, c’est vrai qu’il porte tout ce petit monde à bout de bras, alors que…

    "C’est clair, putain, les gènes de cette famille… Ca donne envie de se mélanger ! " Arf^^

  13. J’ai lu que Jared jouait dans plusieurs films d’horreur, c’est clair qu’il porte très bien la griffure sanguinolente 😀 Mais purée, ils n’y vont pas de main morte les maquilleurs, j’espère au moins que ça a le goût de la confiture de groseille !

  14. Ah, Daddy’s back , wouhouh ! (Entre nous, vu les vilaines griffures, çe devrait couler à flots, hein… enfin bon, les Winchester, ils sont pas faits du même bois que nous autres pauvres mortels.) Et sinon, Jensen aussi, a joué dans un film d’horreur, récemment. J’espère qu’on va pas les cantonner à ça, pauvres bichous. Moi, je veux voir Jensen dans un western, avec un chapeau de cow-boy sur les sourcils, un lasso, un cheval et un brin d’herbe entre les dents, et des éperons. Et un lasso. Je vous ai dit que je voulais qu’il ait un lasso ?

  15. Oh ouiiiiiii, un lasso !
    Quant à Jared, ma foi, sans doute que les films d’horreurs sont plus rigolos à jouer que les films de post-ados en fac pour lesquels il a le physique idéal?EUR?

  16. Bah étant donné de toute façon l’évolution physique du bestiau, aujourd’hui, le post-ado, ça va devenir compliqué, quand même. Ou alors post-ado qui a mangé trois steacks à chaque repas pendant les grandes vacances. Nandidiousse.

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