110 : Asylum
Brrr, j’aime pas les maisons de retraite. Alors par extension, je n’aime pas non plus les maisons de retraite hantées. (D’abord j’aime pas les vieux et je veux jamais être vieille.)
Bref, charmant endroit qu’un asile de vioques désaffecté pour faire une petite balade nocturne. Deux flics y entrent de nuit. L’un d’eux en ressort avec le nez qui pisse le sang et une furieuse envie d’assassiner sa femme avant de se flinguer lui-même. Charming.
De leur côté, nos deux fortes têtes vont encore bien s’amuser. Comme le faisait remarquer Mo’, effectivement, après l’épisode à la maison, celui-ci tranche pas mal au niveau de la relation des frangins. Tant mieux. Une fois qu’on a eu tout le panel de la saison 1, on peut jouer avec à fond dans la saison 2, et c’est ce qui passe.
Donc nos deux lascars reçoivent un SMS mystérieux.
Avec des coordonnées. Et ce juste au moment où Sam (parfois légèrement gavant) commence à gueuler parce que leur père ne donne pas de nouvelles et que lui-même se demande s’il n’est pas un peu crevé, le vieux.
S’il savait que John sait exactement où ils sont et qu’il fait tout pour les éviter, pour sûr, ça le rendrait dingue. (And we’d like to see that !)
Petit à petit, on commence à entrevoir la triste vie de famille de ces trois-là, et moi, le truc qui m’a fait le plus tiquer dans cet épisode, c’est, alors que Sam proteste que hé oh, on n’est pas obligés d’y aller, même si c’est Dad…
Dean : Sam ! Dad tells us to go somewhere, we go.
Ah oué, tout de même. Qu’un type de la trempe de Dean soit à ce point conditionné, ça fout un peu les chocottes. Et ça en dit long sur la dualité de ce personnage. On n’a pas fini d’en faire le tour.
Bref, le petit soldat connaît bien la rengaine.
Avec ça qu’il me fait marrer avec son « my man Jack ». Qu’il est lourdingue avec son Nicholson. Arf.
Et puis forcément, ça commence à s’engueuler au sujet du père, comme chaque fois qu’il y a un troisième dans l’équation, d’ailleurs. Je me demande parfois s’il y a de la place pour quiconque d’autre que Dean et Sam Winchester, dans cette histoire. Et le fait que Dean veuille exécuter les « ordres » alors que Sam, lui, n’en a rien à péter des « ordres » du paternel (ce même paternel qui larmoyait dans l’épisode précédent !) et veut juste le sauver.
C’est l’une des failles fondamentales de leur relation parce qu’elle renvoie à leur profonde différence : l’un a continué à chasser. Programmé et élevé pour cela, il ne pourra sans doute jamais faire autre chose, c’est inscrit au plus profond de lui. L’autre le fait par nécessité, par vengeance. Et parce qu’on lui a tout pris sauf son frère.
Très drôle, donc, que cette enquête pousse Sam à se faire passer pour un patient dans un cabinet de psy. C’est sans doute pas fait pour, mais je suis bien certaine que ça doit faire remonter certains trucs. Y compris une colère qu’il ne soupçonne sans doute même pas à l’égard de ce frère bien-aimé.
Pour en revenir à notre maison de retraite (eurk), elle est donc hantée. Par des esprits pas très contents. Et pour cause : ce sont d’anciennes victimes d’un savant fou qui faisait des expériences sur eux. Mais alors, le temps que nos frangins percutent, woah. Surtout Sam, d’ailleurs, qui a pourtant été se faire analyser chez le fils de ce charmant monsieur (qui entre nous s’est fait boulotter par ses patients).
(J’en profite pour souligner l’extraordinaire travail d’ombres et de lumières qui donne tout son caractère à la série. On est tout le temps dans le noir, et le jeu de manipulation des lampes-torches, comme souvent, est particulièrement bien étudié et précis.)
Enfin, j’imagine que Sam est bien trop occupé à se plaindre que papa l’aime pas. D’ailleurs, à ce propos, après avoir sauvé deux jeunes cons venus prouver qu’ils n’ont pas peur des fantômes…
(L’un des deux jeunes cons étant West de Heroes. *gerbe*)
… Sam se fait choper par le savant fou. C’est juste pas de bol, tout de même, vu que c’est le seul qui lui veut vraiment du mal. Les autres macchab’ voulant juste faire passer un message.
(C’est tellement évident que les patients sont les victimes qui restent là tant que leur bourreau n’est pas éliminé… Bref.)
Monsieur pas bô. : Don’t be afraid, I’m going to make you all better.
Euh, oui, mais non merci !
Donc notre gentil Sammy se met à pisser l’hémoglobine par le pif, ce qui n’est pas très bon signe. Et il ne faut pas très longtemps avant qu’il se retourne direct contre son frère qui ne voit, mais RIEN venir.
Et il lui tire dessus, le con ! (Au gros sel, mais bon.)
Dean : It’s rock salt, it’s not gonna kill me.
!!!BAM!!!
Sam : No, but it hurts like hell.
Petit con !
De toute façon, c’est toujours lorsqu’ils se retournent l’un contre l’autre que c’est le plus intéressant. Au fond, les goules, vampires, fantômes, démons, diablotins, zombies et autres succubes sont là avant tout pour nous raconter une histoire : celle de ces deux (très beaux) garçons. De leur lutte contre le Mal, c’est sûr. Tout en essayant tant qu’à faire de ne pas basculer du côté du Mal. Et la frontière est très mince. Même que je crois qu’il n’y en a pas vraiment, de frontière.
Surtout quand on est manipulé par un vieil esprit dégueulasse.
Dean : So, what are you going to do, huh ? You gonna kill me ?
Sam : You know what, I am sick of doing what you tell me to do. We’re no closer to finding Dad today, than we were six months ago.
Dean : Well, then here, let me make it easier for you. Come on, take it. Real bullets are gonna work a hell of a lot better than rock salt. Take it !
Cet imbécile lui file un vrai flingue. L’autre imbécile le prend. Je retire ce que j’ai dit, ils sont bien de la même famille.
Dean : You hate me that much. You think you can kill your own brother. Then go ahead. Pull the trigger. Do it !
And he does. Flingue pas chargé. Bonne raclée de l’aîné. Pas volée. Sorry, Sammy.
(J’adore quand ils se flanquent des roustes.)
Après ça, reste à tuer le zombie en chef et à cramer son vieux corps tout moisi. Et voilà.
Faut voir la tronche mortifiée du petit à la fin de l’épisode. Vrai, celui-là a beau envoyer foultitude de démons rôtir en enfer, il ne ferait pas de mal à une mouche. Et encore moins à son grand frère.
Et on évite en plus la malédiction du « toutébienkifinibien ».
(Ronotitjeu… Mais comment arrivent-ils à dormir après ce genre de trucs ?)
Dringdring.
Sam : Deaaaaaan.
Dean : Zzzzzz…
Sam : Dad ?
WHAT ???
J’ai failli me prendre les dvd de Supernatural cette après midi à la fnac … mais 60?,? non (je les prendrais sur le net tant pis). Par contre j’avais aussi la main sur la saison 1 de Doctor Who au Virgin mais je ne les ai pas pris … je ne sais pas trop pourquoi.
Et c’est normal des cds à 18?,? ?? Histoire d’être à jour pour mon concert des Stereophonics je me suis acheter le dernier album. C’est bien parce que j’ai pas le temps de le commander et que je suis dans ma période *jenetéléchargepasdemusique*.
Bref … T’as pas l’impression que les gens étalent leur vie sur TON blog LOL
Ta rubrique Supernatural me fait penser que j’ai vu le pilote de Fringe y’a pas longtemps. Radicalement différent de Lost (sauf quelques notes de musique) et d’Alias, même si on sent clairement là où on va aller : les personnages sont malgré tout assez stéréotypés. Cela semble aller assez fort dans la direction d’un X-files, avec des complots assez imbriqués (bon, ok… un peu comme Alias aussi, j’admets). ?EUR voir au moins une fois, quoi, histoire de se donner une idée.
On en a déjà parlé, ces derniers jours… Comprends pas bien pourquoi Fringe te fait penser à ma rubrique Supernatural, mais bon… je pense qu’à part le côté fantastique (et encore), ça n’a pas grand-chose à voir…
Je ne regarde pas Supernatural, et pour être franche je ne lis pas les reviews, au cas où je me mettrais à la regarder. C’est le nom qui m’y a fait penser. Désolée pour la discussion, par contre, j’ai du louper celle sur Fringe.
On en avait parlé dans une humeur du jour… des fois, un petit coup de recherche dans le navigateur, ça résout tout. 😉
Oui, c’est fait, j’ai vu 😉
Cette série produit sur moi un effet curieux.
Oui, je crois comprendre?EUR?
Elle me fait rajeunir !!!
JE VEUX UN POSTER DE JENSEN DANS MA CHAMBRE !!!!!!!!!!!
😀
Ce n’est que le début du processus de mutation !
Argl !