Categories Menu

402 : Six of one

Oh ben oui, fastoche de reviewer cet épisode, pas du tout complexe à décortiquer, une facilité enfantine !

(Ca se voit que je peine dessus depuis hier matin ?)

C’est sûr que si vous êtes un gros fana de gros vaisseaux et d’explosions spatiales, dommage pour vous. Mais alors… putain, quel truc de fou. La complexité de cette série et la gestion qui en est faite m’ont laissée sur le cul. On s’enfonce dans un enchevêtrement de sentiments, d’intuitions, d’émotions, de choix individuels qui donne le tournis. Et au bout, on a quelques moments de pure grâce et d’équilibre qui redonnent espoir. Tellement de choses se mettent en place dans cet épisode que j’en ai pleuré. C’est complètement con parce qu’il n’y a rien de triste là-dedans, c’est juste… c’est juste parfait tellement les dialogues sont pile poil là où ils doivent être, bourrés de doubles sens que nous sommes les seuls à comprendre, tellement certains personnages arrivent à lâcher prise après tant de féroces combats contre les autres et contre eux-mêmes, pour accepter enfin l’évidence, tellement d’autres arrivent à lutter contre leur nature même avec une facilité déconcertante pour emprunter le chemin qu’ils jugent le bon, tellement on découvre tout ce petit monde sous un jour nouveau. On en viendrait presque à se demander si finalement, on n’est pas en train de découvrir, après trois saisons, à qui on a vraiment à faire.
Bref, c’est admirable. C’est en regardant ce genre d’épisode que je comprends pourquoi BSG est ma série préférée. Et j’en suis très fière.

Prenons Kara. Ce n’est pourtant pas l’obstination qui lui manque, à cette petite dame, depuis le début. On l’a vue foncer tête baissée dans tous les mauvais plans, ne jamais en démordre, subir cette nature butée aujourd’hui portée à son paroxysme par le but ultime : trouver la Terre, et y mener le reste de l’Humanité. Hier tellement pessimiste (je ne sais pas pourquoi cet épisode m’a fait penser à Scar, sans doute parce que l’alcool coule à flots… alors que Kara n’en boit pas une seule gorgée, hé hé hé), la voilà touchant presque au but. Et malgré le flingue qu’elle pointe vers Roslin, elle reste Kara la brave, Kara qui voudrait bien être une vraie méchante, sans doute, parce que ça serait plus facile… mais non. Entre nous, si elle avait voulu tuer Tata pour de vrai, elle l’aurait fait tout de suite. Chpomf chpomf. Deux balles dans le cigare et l’affaire était dans le sac.
Mais non.

Kara : I want to hate you so much. So much.

Kara : Shoot me. If you think I’m a cylon, then shoot me. Shoot your enememy.

Et à bout portant, cette gogol la rate. Regardez le superbe symbole :

Pauvre Kara hurlante, qui n’arrive même pas à mettre des mots sur ce qu’elle vit, qui n’aurait sans doute jamais tué la vieille, et qui se heurte à l’incompréhension et aux regards pesants du gars marié avec un cylon, du gars qui est un cylon, et du gars qui a confié la survie de l’Humanité à un cylon.


Ahem.

D’ailleurs, pfffhhh… limite il m’a gonflée, le vieux, à venir la raisonner dans sa cellule avant de la flanquer (une fois de plus !) par terre. Sauf que cette fois, c’est toi qui as l’air d’un con, Bill !

Adama : You’re too stupid to figure out you just screwed over the one ally you had. You didn’t have the guts to hold on. Tell me, who’s gonna help you ?
Kara : Yeah, frak me, huh ? It sure as hell isn’t gonna be you. You’ve gotta remind yourself that you’re somebody else. You’re the president’s wet nurse. You’re the one who doesn’t have the guts. (Wouhouhhh.)

Kara : Nice to know you still care, admiral.

Pauvre Adama. Si triste de ne plus maîtriser tout son monde. Son fils qui divorce, quitte l’armée, sa fille qui pète un câble, sa présidente qui va crever, son XO qui s’en va de la tête, sa flotte qui part en charpie… Au fond il me fait vraiment pitié et on sent à quel point ça commence à devenir difficile, pour lui, de suivre le mouvement. Ils m’ont bien fait de la peine, les vieux, dans cet épisode.

A côté de ça, on a un Lee Adama triomphant, ma foi, qui s’envoie tranquillement un mètre de Pastis (non sans protester) devant ses anciens pilotes en train de jouer au strip poker.
Et malgré la torchitude qui avance, trouve quand même le point de nous claquer un toast qui calme bien.

Lee : To absent friends.

(J’avoue que je suis moyennement favorable au pull bleu avec poils apparents… Mais bon… Monsieur entre au gouvernement, Monsieur se paye des pompes italiennes, Monsieur fait ce qu’il veut.)

Arf. Pendant ce temps, Sam nous fait sa my-life-sucks face.

Pourtant, il devrait regarder avec davantage d’intérêt et de curiosité la nana tout sourire qui est à côté de lui, et qui prouve bien qu’à force de courage et d’abnégation, on peut être un gentil cylon accepté de tous.

J’ai vraiment beaucoup aimé les phases de réflexion d’Adama qui commence par regarder avec nostalgie une photo de Kara au mess…

Puis se penche sur Aurora…

Avant de nous offrir une scène de ménage, mais de folaïe !
Ah, ça, quand bobonne emménage, forcément, ça se passe pas toujours tout seul ! Et puis alors, la Roslin, c’est pas pour dire, mais quand elle a ses humeurs, attention.
Mais avant ça, un truc qui m’a bien fait rigoler :

Roslin : What do we do now ? Put her on trial ? Find Romo Lampkin ?

ARFARFARF ! T’as tout compris, mémé !

(Intéressant de constater que l’ombre de Romo Lampkin continue à planer sur tout ce petit monde.)

Bref, Adama tourne en rond, et maman, ça la soûle.

Roslin : You’re gonna keep waltzing or you’re gonna sit down and talk ? What’s going on ? Sit !

(Ptain, ça rigole pas chez les Roslin-Adama.)

L’ennui, c’est qu’Adama a l’alcool méchant. En le voyant siroter son whisky comme si c’était du Banga, je me suis dit que ça allait dégénérer rapidement. Et c’est le cas. Surtout quand on le cherche.

Roslin : You are so buckled up inside. You can’t take any more loss. Your son’s leaving… this, me… I know it.
Adama : No one’s going anywhere.
Roslin : Okay. Here’s the truth. This is what’s going on. You want to believe kara. You would rather be wrong about her and face your own demise than risk losing her again.
Adama : You can stay in the room, but get out of my head.
Roslin : You’re so afraid to live alone.
Adama : And you’re afraid to die that way. You’re afraid that you may not be the dying leader you thought you were. Or that your death may be as meaningless as everyone else’s.

Faut-il qu’il soit bourré pour dire ça. Le pire, et c’est là toute l’absurdité et la beauté de cette scène, c’est que c’est typiquement un conflit homme/femme. Le contenu est tout sauf popote, mais la forme c’est bien ça : une grosse scène de ménage sur fond de fin du monde. Sont forts, ces vioques.
Malgré tout, j’ai admiré la dignité de la femme qui étouffe ses sanglots pour ne pas pleurer devant lui, même quand elle s’enlève une grande mèche de cheveux.

Et bien entendu, le pendant à cette scène franchement plombante dans le petit nid pourtant fort douillet d’Adama, c’est celle qui se passe dans la cellule de Kara, au confort nettement plus douteux. Décidément, Kara et Lee, ils ont un truc avec les cellules. Ca m’amuserait que ce soit dans celle-là qu’ait eu lieu leur première scène à bord du Galactica, mais passons. Bref, forcément, comme nous tous, Kara ricane gentiment en le voyant débarquer avec son petit costard et ses jolis souliers. J’ai eu une petite seconde d’inquiétude en l’entendant dire que c’est Zarek qui lui a arrangé le coup au Quorum, avant de me rassurer en me souvenant que c’est vraiment Romo, le déclencheur… En tout cas, super pion, le Zarek. Il joue bien son rôle depuis Bastille Day.
Et puis c’est enfin au tour de Lee d’accepter sa destinée à lui. Je l’attendais, et ça m’a fait drôlement plaisir.

Lee : You know, I think I finally understand what you meant about having a destiny. I’ve got to do this. And the fact that I don’t have an explanation why doesn’t seem to matter anymore.

Kara : So say we all.
Lee : So say we all.

Enfin, ces deux petits qui se souhaitent sincèrement bonne chance dans leur périple respectif, sans plus lutter contre, c’est vraiment chouette. Et puis cerise sur le gâteau.

Kara : Good luck on your journey, Lee Adama.
Lee : You too Kara Thrace. (« I LOVE KARA THRACE AND I DON’T CARE WHO FRAKKING KNOWS ! »)

(Déjà-vu.)

(Vite, vite, rappelle-le ! MAINTENANT !)

Kara : … Lee ? (YES!)

Lee : I believe you.

Han…
Sans mentir j’en avais les larmes aux yeux tellement ce « I believe you » murmuré dans ses cheveux, c’est plus beau et plus vrai que tout ce qu’il a pu lui dire jusqu’à présent. Plus profond que tous les « je t’aime ». Plus significatif. Plus tout, quoi.

(Et heureusement parce que j’imagine qu’une fois de plus, on va nous les séparer pendant de longs épisodes… Snif.)

Bref, c’est l’heure du départ, pour Lee Adama.

Très émouvant, d’ailleurs, l’ovation. Et… relativement méritée, on va dire.

Et là…

ALERTE !!!

Arrière, Satan !

(Et puis finalement je décide qu’il faut bien ça pour sceller définitivement le divorce. Et c’est exactement ce que Lee va faire.)

Lee : Thank you. Looks like you got the house. (MWAHAHAHAHAHAH ! LEE ADAMA, YOU’VE GOT ONE TRUE SENSE OF HUMOUR !!!)

Lee : Take care of yourself. (Traduction : « Cos’ I’m not doing it anymore. » Irf irf irf.)

Ouf, ça, c’est fait.

(On ne rigole pas. C’est un VRAI soulagement. Que Lee laisse derrière lui tout ce qui faisait de lui un gros bébé. Son mariage foireux, cette carrière qui n’était pas la bonne. Même Kara avec laquelle tout est dit, à présent. C’est maintenant qu’il va vraiment pouvoir grandir. Et revenir pour calmer tout le monde quand il le faudra.)

Bon, je mets quand même virtuellement un petit coup de pied au cul de Dualla parce que c’est un peu une pauvre connasse écervelée, mais on va dire que ce n’est pas trop sa faute et que du moment qu’elle ne s’appelle plus Adama, elle peut être une connasse écervelée tout ce qu’elle veut. No hard feelings, Dee.

Alors, jusqu’à présent, on pourrait croire que cet épisode, c’est seulement « les Adama, leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes ». Eh ben pas du tout !
Figurez-vous qu’à côté de ça, on a encore deux intrigues ! Et pas des moindres. D’abord, le Club des Quatre qui continue à se réunir (et va finir par se faire méchamment pincer vu qu’ils sont quand même pas hyper discrets, les cocos) et qui commence à mettre en place la conspiration qu’on attendait tous : mais où est notre Cinquième, les mecs ? Le plus drôle, c’est qu’on sent bien qu’ils ne savent même pas pourquoi ils font ça. Et ça nous vaut quelques répliques ultimate de pépé Tigh, plus grincheux que jamais et qui prône la discrétion d’une manière… plutôt musclée. Avec un flingue, quoi.

Saul : If Starbuck is one of us, she’s playing it big the other way.

No kidding !

Heureusement que le Chief est un tout petit peu plus subtil.

Chief : Baltar. Not Baltar, but when I found him in the temple on the algae planet, he was with one of those skin jobs. The one they call D’anna. She saw something in there… I don’t know what it is. But they talked. He might know something.

Fiou. Dingue comme tout se met en place…
Et je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas étonnée que Saul mette à profit sa qualité d’aîné des Final Four pour jouer les marlous, et ce avec une délicatesse incroyable.
Allez hop, toi, ma jolie petite Tory, tu vas t’en aller brancher le Baltar avec des effets de cuisse qu’il va pas s’en remettre !

Saul : You don’t need to get on your back for him but… (But if you could, ça nous aiderait bien !)
Tory : Oh, gee, thanks !

Etonnament, j’ai trouvé que c’était remarquablement bien joué. Il suffit de se souvenir l’écoeurement de la miss à la simple évocation de Baltar, il n’y a encore pas si longtemps. Au procès, par exemple. Ou lorsqu’elle ré-emménageait la vieille à bord de Colonial One. Mais tout a changé. Et c’est d’un oeil neuf qu’elle le découvre aujourd’hui.

A sa plus grande surprise.

Ah, c’est sûr que se faire brancher par le Chosen One, quand on est un Final Five, ça doit faire quelque chose.
Et est-il nécessaire que je précise que la métaphore musicale, sur fond d’échauffement d’orchestre, m’a foutu une boule dans la gorge ?

Gaius : Well, it seems that God has chosen me to sing his song.
Tory : A song ?
Gaius : Music. Did you say music ? (Holy shit !)
Tory : No.
Gaius : Yeah, you know, it’s funny. It’s a lot like that. It’s like the distant chaos of an orchestra tuning up. And then somebody waves a magic wand, and all of those notes start to slide into place. A grotesque, screeching cacophony becomes a single melody.

Et c’est exactement ce qui est en train de se passer dans la série. C’est pas merveilleux de se laisser embarquer là-dedans ?

Si.

Et la meilleure scène de tout l’épisode, c’est quand même Mind!Gaius qui apparaît à son alter-ego de chair et de sang pour le mettre sur la piste. Outre cela, c’est quand même d’une drôlerie à se pisser dessus. Ah, James Callis, je vous aime. (Mais je vous laisse à Chéché parce que je suis une princesse, moi, voui. )

Mind!Gaius : You like her, don’t you ?
Gaius : Yeah, well, uh… you know, she’s a sexy lady.
Mind!Gaius : Yeah, yeah.
Gaius : You know, hot.
Mind!Gaius : You slay me, you really do, Gaius.

Bref, tout cela nous amène à cette scène super bizarre, inattendue, et à la fois très très mignonne. Moi j’adore Gaius quand il est comme ça. Depuis la saison 2 et surtout la saison 3, je l’adore, ce personnage. Mais là, l’ampleur qu’il prend me scie la croupe. Je suis bien persuadée que les répercussions de leur conversation vont encore une fois être énormes. Parce qu’insinuer l’existence d’un dieu unique à un Final Four qui vient de se découvrir, arf arf arf…

Tory : I’m really sorry.
Gaius : Don’t be sorry. Why should you apologize ? You should be thankful. You have an abundance of feeling.
Tory : I’ve never really thought of it like that.
Gaius : Well, I mean, you’re blessed, aren’t you ?
Tory : I don’t know. I guess. I suppose I could be a cylon.
Gaius : Well, I don’t know about that. Human beings don’t exclusively hold the patent on suffering. Cylons can feel.
Tory : You believe that ?
Gaius : Yeah, I do, actually. Yeah. I’ve spent time amongst them. Man may have made them, but God’s at the beginning of the string, isn’t he ? It’s God who made the real soul. The one true God.
Tory : One God ?
Gaius : The one true God.

Frakking unbelievable. Que Tory, la grande résistante, trouve en Baltar, l’ennemi public numéro un, un allié, quelqu’un capable de la comprendre, c’est du pur délire. C’est énorme.

Et puis il y a les Cylons. Les Regular Seven. Et l’apparition de la très véhémente Natalie. Comme c’est intéressant de voir que comme du côté de la Flotte, il y a ceux qui veulent avancer, quitte à changer leur vision des choses, et ceux qui ont bien trop peur ou sont bien trop butés pour essayer de réfléchir autrement. Le tout sur fond de blablas de l’hybride, qui, si j’ai bien compris, prône le changement et l’évolution.

J’ai énormément aimé le face-à-face entre Nathalie et Cavil. Les répliques cinglent, et les arguments sont passionnants. Et comment ces crétins de cylons mâles ne se rendent-ils pas compte qu’ils sont en train de reproduire sur les chasseurs ce que les humains ont fait sur eux, cela m’échappe. C’est vraiment des mecs, en fait !

(Sans parler de Boomer, complètement flinguée, la malheureuse. Fascinant de comparer son parcours à celui d’Athéna.)

Ca me fait donc bien plaisir qu’ils soient à leur tour les victimes de leurs esclaves. Pas volée, celle-là.

Cavil : Somehow they exceeded their programming, and unlike us, they can’t correct themselves. (Oué, c’est clair que vous faites ça trop bien, les gars). So we’re gonna have to do it for them.
Nathalie : Do what ?
Cavil : We’ll reconfigure their neural architecture, and shave down their heuristic responses.

Nathalie : Dumb them down ? Lobotomize them ?
Cavil : They’re tools, not pets. But in any case, it has to be done.
Nathalie : Says who ?

Cavil : Says God almighty the voice of reason, that’s who !

J’avoue que j’ai été un peu troublée d’apprendre que Cavil est un « 1 ». Assez fâchée, en fait. Enfin, on en reparlera lors de la mise à jour de la TdF. J’espère que le Dark Side bosse dur entre deux descentes.

Bref, ça pue grave pour Cavil, Doral et Simon (dégoûtée, je croyais que Simon était un gentil cylon, moi !). Mais face à une Nathalie aussi fine et futée, ils ont l’air bien patauds, nos gaillards.

Nathalie : For the last time : will you stop lobotomizing the raiders ?
Cavil : For the last time : NO !

( )

Et puisque c’est ça, devinez qui vient dîner ce soir ???

Uh oh.

On rigole, on rigole, mais c’est très grave, ce qui se passe du côté des Regular Seven. Certainement une très bonne chose pour l’intrigue générale, et une énorme avancée au niveau du Grand Plan, mais fondamentalement, c’est une révolution. Encore une boucle bouclée. Les machines qui libèrent les machines. Et vice-versa.
Epuisante, c’te série.

Et puis pour finir, arf. Je m’attendais à une évasion, à un truc fou… et finalement, non. C’est tellement plus logique qu’Adama, champion du ménagement de la chèvre et du chou (je vous laisse deviner qui est la chèvre ) décide qu’il faut laisser sa chance à Kara. Ca lui aura quand même pris du temps.

Adama : I’m tired of losing I’m tired of turning away from the things that I want to believe in. And I believe you when you say that you’ll die before you stop trying. And I won’t lose you again. Now go find the way to Earth.

Ca m’énerve parce que je sais que j’ai oublié plein de trucs.
Mais je suis un peu fatiguée, là.

Ce serait possible d’avoir un épisode plus light, la semaine prochaine, histoire que je me repose ?


Scènes coupées
(Ajout du 19/12/08)

Ah, félicité ! Non mais je vous jure, ces scènes coupées me plongent dans un état… je crois qu’il n’y a que BSG pour me faire ça. Quel pied de découvrir encore tant de choses sur nos personnages préférés, sur leurs manières d’aborder leurs relations avec les autres… je crois que je ne me lasserai jamais d’eux. Je suis vraiment charmée par ces scènes inédites, plus encore que par les webisodes actuellement diffusés.

Trois scènes clé, dans les bonus de cet épisode. D’abord, une version longue de la scène où Adama nous flanque Kara par terre. Le vieux vient lui souffler sérieusement dans les bronches après l’avoir envoyée au trou, et l’on sent ici à quel point il est déchiré entre ses femmes, chacune prise dans ses propres délires. D’un côté la vioque dont la nouvelle fragilité lui serre terriblement le coeur. De l’autre, la jeune qu’il n’arrive jamais tout à fait à renier, même dans les pires moments.

Adama : She’s dying of cancer !
Kara : I was just trying…
Adama : WHY ???
Kara : Because I’m sick of being poked and eyeballed and treated like a stranger in my home !
Adama : This is your home ! It’s always been your home ! Until they put you in that airlock. What happened to you ?
Kara : What should happen to everyone.
Adama : What the frak does that mean ?
Kara : Clarity.

Encore une fois, difficile de ne pas sursauter lorsque Kara évoque le chemin de la Terre, comme une musique que celle-ci diffuserait. Un peu plus tard, dans « Faith », Leoben dira que quelques privilégiés sont capables d’entendre cette musique, et que Kara en fait partie.

Enfin, en voyant cette scène, j’admire terriblement Katee Sackhoff d’arriver à ne pas fondre en larmes devant un Eddie Olmos aussi spectaculaire. Perso, je ne supporterais pas. Il est terrifiant.

Il y a aussi un petit bout de scène où l’on voit les pauvres gardiens (dont l’infortunée Erin Mathias) complètement flippés de voir leur Starbuck hurler comme une démente dans sa cellule.

Ensuite, il y a cette petite scène où enfin, Boomer a du texte. Et quel texte. Mon Dieu, cette petite a définitivement perdu la boule et le pire, c’est qu’elle s’en rend compte. Mais d’où a-t-elle pu tomber amoureuse (ou pas ?) de ce vieux barbon de Cavil ? Je croyais qu’elle aimait le Chief, moi ! Et qu’ils pourraient peut-être se retrouver un jour ! Pfff, innocente que je suis.

Natalie : You love him, don’t you ?

N’importe quoi !

Boomer : Cavil… he makes me feel safe.

En fait, je comprends pourquoi cette scène a été coupée. Elle sème une vraie confusion, surtout quand on voit Boomer et Natalie s’embrasser fraternellement.

Gros point d’interrogation, donc.

Et puis, il y a cette scène. Alors là, comme chaque fois, je n’ose espérer des versions longues des scènes entre Kara et Lee puisque j’ai toujours l’impression qu’il n’y a rien à ajouter, et chaque fois, je me les prends en pleine tête. Et là, en plus, il y a du bon bifteck bien saignant. De quoi me faire les crocs pendant un long, long moment.

On ajoute donc à cette scène très chargée émotionnellement quelques petites taquineries. Après tout, c’est Lee et Kara. Et ce serait bien dommage qu’ils se retrouvent une fois de plus dans une cellule et que l’un d’eux ne sorte pas une grosse petite blague à ce sujet.

Lee : Home sweet home, uh ?

Et puis à l’époque, on s’est tous esclaffés de voir Lee en monsieur, encravaté, gominé. Kara, elle, ne l’a jamais vu comme ça. Alors elle a bien le droit de se moquer un peu de lui. Gentiment. Parce que secrètement, je suis sûre qu’elle le trouve vachement beau, comme ça. C’est ce que semble dire son petit sourire tendre. Ouais, il est trop beau, mon mec. Et il sent trop bon, en fait.

Kara : Did you come to break me out or embalm me ?

Après ça, chacun se dépêche de railler la conduite en viper de l’autre, histoire de rompre un peu l’émotion qui menace de les submerger. On retombe dans la scène telle qu’on la connaît, jusqu’à ce que Kara souhaite à Lee une bonne chance. Et lui tende la main.

Lee : You too Kara Thrace.
Kara : I’m not going anywhere.
Lee : We both know that’s a lie.

Et c’est là que ça commence à devenir compliqué. Les mains ne se desserrent pas, un peu comme dans la fin de la saison 2, sur le Pegasus. On se regarde un peu sans trop savoir quoi faire. On balbutie quelques banalités en eyefuckant à mort…

Lee : Huuum… Athena’s giving me a ride on… to Colonial One, so…
Kara : Yeah…
Lee : You know, I should…

Oh là là, les empotééééés !
Ensuite, on se lâche enfin la main avec hésitation. On fait mine de partir. Kara trépigne. Merde, il va quand même pas partir comme ça, le jeune et élégant bipède ?!

Kara : Lee ? (Ouiiiiii ?) On your way out, tell them we’re going the wrong way. (Uh, what ???)

Drôle de déclencheur, j’avoue que la phrase m’a fait rire parce que tellement signée furax, mais je pense que même si Kara avait dit : « Lee, je manque de PQ, tu peux m’en faire envoyer ? », il se serait retourné et l’aurait embrassée tout pareil.

Et là, ça dure, ça dure, ça dure. Ca pleure dans les bras l’un de l’autre, Kara trempe l’épaule de Lee, Lee se mouche dans les cheveux de Kara, ça se mélange tant que ça peut, bref, c’est d’un ridicule superbe, mais c’est juste eux, quoi.

Lee : You’ll make them believe you.
Kara : I know.

Enfin sur la même longueur d’ondes ?

Et là, le truc inconcevable, qui m’a fait sauter au plafond. Réticent sans doute à lui refiler l’alliance de Dualla (qu’il porte toujours au doigt, non mais on croit rêver), notre héros fouille dans ses poches et lui déballe un cadal au pwal, un truc auquel il tient beaucoup car soi-disant que ça lui vient de sa mère, mais offert en guise d’adieu au Galactica par son père. (Vous suivez ? Parce que moi non.) Et que voilà, il y tient mais il le lui donne et elle n’aura qu’à le lui rendre quand ils se reverront. (Ne pas penser à « The Farm » et à Sam.) Pauvre Kara. Voilà comment malgré elle, elle se retrouve avec la statuette d’Aurora qu’elle est donc destinée à garder.

Son destin dans sa main. N’osant pas refuser une telle offrande ni dire la vérité à Lee concernant la provenance de l’objet. Tant mieux. Pour une fois, boucle-la, Kara. On n’interrompt pas ce genre de serment.

Un dernier regard et adieu pour longtemps.

J’adore le fait que Lee, aussi adulte soit-il devenu, arrive encore à être aussi mignon et romantique dans ce genre de scène. On le sent désormais prêt à tout concilier et ça le rend plus furieusement baisable que jamais. Hem. Sorry. Cela devait être dit.

Après cela, une version un poil rallongée de Kara qui croit qu’on va la flanquer par l’airlock alors qu’on va plutôt la flanquer dans les bras de Papadama.

Allez, go find the way to Earth, biquette.

36 Comments

  1. Très bon épisode. A méditer, en ce qui me concerne.

    Deux autres réflexions vitales:
    1) Pourquoi tu l’appelles Nathalie ?
    2) Gaius, tu n’es qu’un gros salopaaaard!!!!

  2. Zode de malade. Go Bill !!!

    Chez les toasters, je trouve la numérotation intéressante. Je sens que laisser le Number One vacant aurait été trop facile au final. Je suis curieux de voir ce qu’ils ont été imaginer pour tout justifier maintenant…

  3. JKE : parce qu’elle s’appelle Nathalie. En tout cas, c’est ainsi qu’ils la présentent sur la photo de la Cène. Comme elle a la même coiffure et que son comportement colle bien avec le côté très agressif de la Six de la photo, j’en ai conclu que c’était elle… Pour la numérotation, je suis larguée… qu’il y ait un numéro vacant avant Sharon, je comprends pas du tout.

  4. C’est un mindfrak !!
    D’un autre côté, 7 est un chiffre à nombreuses connotations, et résonnances. Ou encore autrement, les 8 sont le modèle le plus sensible aux sentiments, et le premier à avoir un schisme interne. Le plus humain des Seven, le plus proche des Four. Se pourrait-il que le N°7 soit un chainon manquant entre les Seven et les Four, mais plus proche des Four ?
    C’est juste une idée comme ça, mais ça montre bien que ce début de saison redistribue entièrement la donne.

  5. J’avoue que je ne sais pas. En fait avec le Dark Side on est en train de changer d’orientation concernant la création des cylons. On se dit qu’ils n’ont probablement pas été créés en même temps ni dans le même but. Et peut-être pas par la même personne. Ce qui expliquerait le monothéisme total des uns, et l’ignorance totale des autres, ainsi que le fonctionnement totalement différent. A voir par la suite… En même temps, Sharon, je ne crois pas que ce soit un bon exemple. Certes, un des modèles s’est distingué, mais les autres sont désespérément ancrées dans le cylonisme, sans parler de Boomer, complètement à la ramasse. Si on va par là, Six aussi est tombée amoureuse, et avant Sharon ! Bref, je ne sais pas.

  6. c’était un moment parfait, intense et émouvant, m’ont fait couler des larmes ces cons, entre la scène dans la prison (sublime) et celle du départ de Lee j’en menais pas large, c’est tellement parfait, leurs doutes, leurs interrogations, leur humanité, il m’est d’avis que cette saison va être sublime.

  7. Je crois très sincèrement qu’on en a chié à certains moments, mais que ça en valait la peine…

  8. Un épisode très intense émotionnellement et qui pose les bases de nombreuses intrigues pour le reste de la saison. Un des meilleurs épisodes depuis le début de la série.
    La musique est absolument superbe.

    J’ai adoré la scène Bill/Laura : alcoolisé certes Bill, mais très lucide sur l’angoisse de Laura de ne pas être le dying leader.
    C’est tout le problème de Laura et cela explique pourquoi elle est aussi hargneuse vis a vis de Kara qui la menace de lui prendre son rôle.

    Lucidité également de Laura qui sent que le vieux voit tous ceux qu’il aime s’éloigner de lui (Lee prend son envol; Laura va mourir).
    Bref, cette scène était nécessire , juste et a permis de dire les choses qui devaient être dites.

    J’ai beaucoup aimé la scène entre Lee et Kara: là aussi les choses devaient être dites.
    Chacun part de son côté pour entreprendre un voyage qui les menera au rôle de leader politique pour Lee et de découverte de la Terre pour Kara.
    La porte reste ouverte pour savoir si à la fin de leur voyage respectif , un futur ensoleillé les attends. Je le leur souhaite.

    J’apprécie le" I Believe you" comme une promesse de se revoir une fois les choses éclaircies. C’est une bonne chose de nous les séparer ( surement pour une bonne dizaine d’épisode au bas mot), ils sont définitivement liés par les sentiments et leurs destins , pas besoin de les voir scotchés toute la saison.

    J’ai été ravie de la densité des questions soulevées par les conflits entre les cylons.
    On reprend l’interrogation sur le libre arbitre, la raison qui caractérisent l’humain.
    Nathalie me plait beaucoup , elle a une volonté et un charisme impressionnant. Ca sent la mise en boite pour les Cavils et compagnie dans les prochains épisodes.

    L’intrigue de Baltar prend un nouveau tournant qui me réjouit. Je suis très satisfaite que son aventure dans le temple des FF , soit exploitée . Il va y avoir de la concurence entre les FF et les autres cylons pour connaitre ce qui a été vu dans le temple.

    La scène du départ de Lee était très émouvante. La rupture définitive avec Dualla était très bien gérée.
    J’ai trouvé les deux personnages très biens: Lee ému et montrant un respect et une affection qu’il a toujours eu pour sa femme; Dualla très sobre et digne , cachant diffficilement qu’elle a toujours aimé son mari bien plus que lui ne l’a aimé.
    C’est la fin de leur mariage :une fin apaisée et apaisante pour le public.

    Le départ de Kara ne m’a pas surpris . Comme souvent Adama prends la décision la plus sage et la plus conforme à son coeur. Il est fidèle à ses sentiments et sa raison. Il donne à sa fille la possibilité de réaliser sa mission. J’ai aimé le fait que la statut d’Aurora réapparaisse. C’est bien elle qui va s’incarnée en Kara.

    Kara quitte la Galactica comme Lee l’a fait juste avant elle.
    Symboliquement, les deux jeunes héros se sont envolés du nid familliale pour accomplir leurs detins respectifs, rendez vous en fin de saison pour savoir , ou ils en seront 🙂

  9. Très chouette compactage, j’aimerais être capable d’en faire autant. 😀

  10. Merci, j’avais peur d’être trop bavarde.;)
    Si je peux me permettre d’ajouter: j’ai beaucoup appréciée la formule de Kara " Good luck on your journey Lee Adama".
    Journey , si mon anglais ne me trahit pas , c’est le voyage.
    Admirable métaphore , puisqu’elle aurait pu dire tout simplement Good luck.

  11. Je pense que ce n’est pas anodin, pas plus que son petit sourire en coin quand il lui confie qu’il a compris ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle parlait de son destin. Elle sait qu’il a de grandes choses à accomplir, et je crois qu’elle est fière que lui, plus que tout autre, l’ait compris et accepté. 😉

  12. Ah oui, et j’ai hâte de savoir de qui va être composé l’équipage de Kara, parce que ça pourrait ne pas être triste ! LOL Pour Kara et Lee, je ne pense pas qu’ils oseraient nous les séparer pendant toute la saison. Je pense qu’ils seront une nouvelle fois réunis à la mi-saison, à l’occasion d’un nouveau point d’orgue, pour rester dans la métaphore musicale.

  13. Ah! j’ai A-DO-RE!! autant le season premiere ne m’avait pas spécialement enchantée, autant celui-là, Wouah!!! du grand art!! ça me rappelle aussi pourquoi BSG est ma deuxième série préférée (après B5). Rien n’est à jeter, les dialogues supers… époustouflée! j’aimerais faire aussi bien dans mes histoires!
    Adoré la scène entre les vioques. Comme tu dis, pas besoin de les voir conclure, c’est déjà fait! super intéressant la scène de ménage! drôle et émouvant en même temps! Ils ont une drôle de relation quand même!
    Très bon passage entre Lee et Kara, la guéguerre est finie! Lee qui d’ailleurs mûrit et prend son envol. Scène de départ très émouvant (j’adore cette musique!), une très belle clôture avec Dee (que je ne déteste pas).
    Puis évidemment les deux autres intrigues sont géniales!
    Je veux la suite!

    BSG is back on track!!

    Maintenant je m’en vais mater le chef d’oeuvre British 😀

  14. Moi j’trouve que ca sent mauvais tous ça, surtout pour Lee, le dying leader ca va etre lui -_- on s’attend tous a voir tata casser sa pipe et ca va etre Lee qui va passer a la casserole en fin de compte. Si c’est ça j’vais mourir.

    J’ai adoré cette épisode de bout en bout,Kara étais magnifique, Adama est magnifique, Lee le sera probablement toujours lol Et même si je piffre pas le personnage, Tata roslin était magnifique aussi.

    Le seul truc qui m’a emmerdé dans cette épisode, c’est bien Gaius et Tori, moi une grosse fan de Six/Gaius je supporte pas ce genre de scène, même si la conversation était plus qu’intéressante. Il aurait pu faire la meme chose sans coucher avec non?
    Sur le coup j’ai repensé a Kara et Gaius dans la saison 1, le pov Gaius peu jamais finir de s’envoyer en l’air lol

    J’ai versé des p’tites larmichettes partout dans cette épisode en faite, avec Kara et Roslin, avec Adama et Roslin, avec Lee et Kara, avce Kara et Adama(les 2 fois), au départ de Lee. Jamais les grosses vannes mais toujours une petite tristesse ambiante, c’était super chelou.

    Et ca sent aussi très mauvais chez les cylons…. Et la Boomer, vivement qu’elle creve pour de bon, elle est partie completement en couille s’te pov fille, dire que dans la saison 1 on la prenait presque en pitié.

  15. bon, je vais faire mon commentaire en télégraphe, j’arrive pas à le faire autrement, trop dense, comme dis Artémis!

    Cris de Kara quand elle se fait capturer chez Adama/ Roslin. Stop. me prends aux tripes!

    Cavill qui est tellement convaincu qu’ils ne doivent même pas parler des FF. Stop! Reconfigurer les Raiders parce qu’ils ont vu un FF?! Stop! un Vote qui tourne mal, avec Boomer (comprends pas, elle suit Caprica Six, mais pas Nathalie?!)

    de leur côté : les 4FF cherchent le 5, et ils sont pas con, Gaius a son role à jouer!
    d’ailleurs, tellement content de revoir Mind Gaius!!! il est parfait là! et Tori, c’est pas simple de la voir comme ça!

    les différentes scènes d’adieu de Lee sont parfaites!! d’abord, à ses pilotes, toujours couvé par Helo (dans la scène coupée, on pourra voir la fin du strip poker avec Racetrack?…) la scène dans la prison!! My destiny!!! et le I believe You… et enfin, sur le pont, avec tout le monde!! tout ce beau monde, même l’adieu de Dee est parfait je trouve!

    et la fin, des deux côtes, tellement logique! d’abord, Nathalie qui donne leur voix aux Centurions, donc plus de 1,4,5…
    et Adama, "but I can’t take the chance that you’re right and not do something about it!"… et le fait que ce soit Helo qui l’aide, tout pareil!

    Sinon, j’aime bien l’explication de Maiky, pour les numéros des skinsjob, pas bête!

    PS : c’est que moi qui ait eu cette image? img383.imageshack.us/img3…

  16. Faut dire que Caprica avait fait un sale plan à Boomer en la liquidant pour aider Sharon à récupérer Hera. Ca a dû être la goutte d’eau… Lâchée par tous…

  17. N’empêche, le Romo Lampkin, je trouve que ça faisait un peu forcé de le caser là.
    En tout cas, plus ça avance plus je deviens d’accord avec la TdF sur ce point, même si pour l’instant, (on veut nous faire croire qu’) il y a trois prétendants au titre de dernier Cylon : Baltar, Starbuck et Roslin.

    Sinon j’ai pas vraiment fait gaffe, mais il semble que la liste donnée il y a 6 semaines par un gar sur Youtube semble confirmée :
    #1 – Cavil
    #2 – Leoben
    #3 – D’Anna
    #4 – Simon
    #5 – Doral
    #6 – our beloved ‘Caprica Six’ (a.k.a. Shelley, Gina, Natalie… and ‘Head Six’)
    #8 – Sharon (Boomer etc.)

    Ah et c’est un peu fouillis dans ma tête là, mais comment ils savent qu’il manque un Cylon à découvrir à bord de la flotte ? C’est depuis quand qu’ils savent combien de cylons il y a dans la flotte ? :O

  18. depuis la minisérie, de mémoire, Adama trouve une note dans son bureau à la toute fin qui dit "there are Twelve copies!!
    et ils entendent parler des FF depuis la troisième saison, d’autant que je me souvienne?!

  19. Hmm, un épisode qui prend aux tripes et qui plonge dans l’esprit des personnages… limite trop, à la limite de me mettre mal à l’aise…

    Exemple : la scène entre les deux vioques, non mais c’est limite si je voulais pas en apprendre autant. Au point que, même après deux visionnages, je n’étais pas sûre que Bill ait dit : "but get out of my head" (jusqu’à lire ta review). On nous ouvre leur esprit, et, comme tu dis, c’est peut être la première fois de la série que l’on voit réellement à qui l’on a affaire. Tellement intense que je n’en demandais presque pas tant.

    Et sinon j’ai vraiment pensé à toi et à la TdF concernant Cavil, au point de réécouter la scène deux fois lors de mon premier visionnage pour être sûre qu’il avait dit "One"… Et je trouve ça vraiment bizarre, de nous intercaler un 7 entre Six et Sharon… En tout cas, ça brouille totalement les cartes et ça me plaît.

  20. Super épisode et super review, Merci Ron et Merci Sorcière !!
    Je ne fais que passer…

  21. Rhaaah cette scène entre Adama et Roslin !!!
    Depuis le temps que j’attends qu’on lui mette les points sur les "I" à la gourou psychopathe !!!
    Un vrai bonheur…

  22. My gods…
    Je ne dirais pas que c’était les grandes eaux, en tout cas pas autant ni de manière aussi ponctuelle que pour Maelström, mais de manière plus étalée. De l’émotion à tous les étages, et à chaque fois de manière très différente.

    Quand j’ai entendu Cavill appeler Leo "Two" j’ai senti mes tripes exploser et j’aurais hurlé "Sorcière a raison!!" si ma soeur ne dormait pas déjà. Et juste après, quelle déception quand Cavill se dit "One", je me suis repassé sa réplique pour vérifier, et c’était bien ça. J’en perds mon latin moi aussi. J’ai une proposition cela dit : le Cylon God, après avoir créé tous ses enfants toasters et skinjobs, s’est réincarné dans le 12e modèle. Après tout il est quand même parti sur le tard, bien après que tous les pions aient été mis en place. Mais ça ne tient que si effectivement c’est lui qui a créé les 12 modèles…
    J’attends la TdF 2.0 maintenant. Marge, par delà le temps et l’espace, nous t’appelons. Fais chauffer les méninges et rentre vite, on a besoin de toi là.

    (Ah oui, sinon après avoir revu le season premiere, je suis en mesure de dire que je retire mon "humpf", en tout cas à moitié. Et je suis persuadé qu’une fois vu les cutscenes je l’ôterai complètement. Happy ? 😀 )

  23. Je commence à me demander si Sharon ne s’est pas trompée de côté, en fait…

  24. ?EUR quand les réactions du chef et de Tigh (plus explicite qu’un regard ou une petite phrase), quant à leur cylonitude ?

    Sinon, malgré la numérotation des cylons différente de celle que tu espérais, je ne vois pas en quoi la TdF semble invalidée : tout n’était pas basé sur le fait que le 12e cylon était le n°1.

  25. TALC (théorie à la con) : Et si y’a pas 12, mais 13 Cylons en réalité ? Je ne parle pas des hybrides, mais d’un Cylon inconnu de tous…

  26. Tout chaud, live from L.A. et le concert de Bear McCreary
    Quand James Callis prend le micro…ça rock pour Baltar!

    http://www.youtube.com/watch?v=U...

    (le son est mauvais mais c’est un spectateur qui a capté la scène avec son tél portable)

  27. Jean, c’est pas la question que ça invalide quoique ce soit, c’est la question que je trouvais ça plus logique. Là, j’ai du mal à comprendre. Maiky, le 13ème cylon, c’est pas nouveau qu’on y pense. Dès la première saison je me suis dit qu’il pouvait y en avoir 13 puisqu’il y a 13 colonies…

  28. http://www.youtube.com/watch?v=U...
    moi, ce qui m’étonne surtout, c’est de voir que Lucy Lawless chante, et des trucs sympas!!
    (cf les related videos à droite!)

  29. La phrase (déjà) qui me reste sur ces deux fabuleux épisodes et qui tourne dans ma tête à mes heures perdues… c’est celle de Tory : le fameux "Maybe something’s changed"!

    Au regard de ce que nous annonce cet épisode, beaucoup de chose change ou vont changer en effet… 🙂

  30. Sans faire de spoiler, je peux te dire que l’équipage de Kara tue sa race d’après ce que j’ai vu sur la toile !!!!

  31. Je viens de revisionner les deux premiers épisodes avec une amie et God semble bel et bien celui qui s’exprime sous les traits de Mind Six, Leoben , Mind Gaius.
    Il devient évident qu’il place ses pions ( Gaius, Kara ou Caprica) sur un échiquier afin de faire avancer les choses dans le sens de son "grand plan divin".

    Cela aurait d’ailleurs du nous apparaitre depuis très longtemps. Leoben avait prévenu dès la saison 1 que celui qui connaitrait le visage de Dieu , connaitrait aussi la folie.
    C’est tout à fait ce qui passe chez les différents humains et cylons qui parlent ou agissent en suivant Dieu.
    Leoben, Kara, Caprica, Mind Six, Mind Leoben , Baltar , D’Anna ( qui a vu les FF) sont tous devenus fous à leur façon.
    D’ailleurs, Kara et Baltar n’ont jamais autant semblé sombrer dans la démense que lorsqu’ils arrivaient à un moment de leur vie conforme à la volonté de Dieu ( Maelstrom, Six of One, Escape velocity).

  32. Ouaip… hé hé hé…

  33. Salut Je voulais juste signaler que le toast de Lee : ‘To absent friends’ est en fait un clin d’oeil au film Star Trek 3, Kirk fait exactement le même au début. Connaissant le passé de Ron, je ne pense pas que ce soit anodin 🙂

  34. Rien à ajouter 🙂

    Euh. Si, en fait. Y’a un truc que je capte pas, c’est pourquoi la cornemuse est si présente dans la BO. C’est vrai quoi, l’espace n’est pas une extension de Glasgow, si ?

  35. Sais pas, ça doit paraître super exotique aux Amerloques. *tend les bras à Clot de loin, là-bas, tout au bout, à dix épisodes d’avance* Tu touches au but, jeune fille ! 🙂

  36. Ah, parce que je viens de percuter. Le nom du compositeur, c’est Bear MACCreary. LOL

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top