311 : Player under pressure
Déjà, pour commencer, il est bon de préciser que cet épisode est celui qui devait être diffusé durant la saison 2 et qui ne l’a pas été à cause de la fusillade sur le campus de Virginia Tech.
Il a donc été repoussé à la saison 3, ce qui finalement, n’est pas plus mal étant donné la grève des scénaristes.
Cela explique notamment le chou-fleur capillaire de Hodgy.
En fait, étant un peu restée sur ma faim il y a deux semaines, je m’attendais à un épisode dans la même veine, sympa mais sans plus. Et ça partait pour. Sauf qu’au bout d’un moment, je me suis dit que même pour un épisode de Bones, c’était franchement dégueu.
D’abord, le cadavre du jour, retrouvé écrabouillé en accordéon sous les gradins d’une salle de basket, euh, beurk.
Ajoutez par-dessus une nichée de ratons car il est bien connu que les rats aiment faire leur nid dans les trucs pourris…
Et pour couronner le tout, mon Booth qui, c’est bien connu également, est au bord de tourner de l’oeil face à ce genre de tableaux.
Pauvre bichou.
Dans la foulée, nous avons droit à une toute nouvelle recette de milk-shake made in Hodgins. A base d’asticots.
Très honnêtement, j’ai cru que j’allais tourner de l’oeil. Et pourtant, je ne suis pas délicate, de ce côté-là.
(Pour être totalement honnête, j’ai carrément poussé des cris de dégoût. Iiiirk !)
J’allais oublier l’expérience charmante de Hodgins et Zack qui enroulent une dinde autour d’un crâne pour voir si celui-ci est bien écrasé comme celui de la victime, avec de la gelée dégueulasse à l’intérieur histoire de simuler la présence de matière grise.
CRAC.
Eeeeewwww !
Ca, c’est pour ce qui est de la dégueulasserie visible à l’oeil nu. Il y a pire. Il y a l’envers du décor du sport universitaire dépeint au fil de l’enquête. Et sur scène, tout n’est que jeunesse, santé, talent et pompom girls, dans les coulisses, ce n’est qu’un enchaînement de faits aussi glauques les uns que les autres.
J’ai presque commencé à trouver Bones casse-couille quand d’emblée, elle rend son jugement sur le monde du sport, traitant limite les sportifs et ceux qui les regardent d’hommes de Cromagnon à peine pubères, vexant terriblement Booth, lui-même athlète et grand fan de sport à la télé et qui ne demande pas mieux que de lui apprendre à marquer un panier.
(En fait, je crois surtout que j’en ai voulu à Bones de se montrer aussi indélicate vis-à-vis de lui qui est si gentil.)
Le fait est pourtant qu’il s’avère tour à tour que les jeunes athlètes sont manipulés par un homme d’affaires peu scrupuleux, entraînés par un coach mourant de s’être dopé, entourés de petites pouffes qu’ils s’échangent allègrement, bref, c’est infect, écoeurant, tout autant que les immondes tests menés au Jeffersonian par nos petits scientifiques afin de découvrir l’identité du meurtrier.
(J’en profite pour noter qu’Angela m’a fait mourir de rire avec sa vidéo cochonne… )
De tous les suspects potentiels (et Dieu sait qu’il y en avait), je n’avais pas un seul instant soupçonné l’ancienne gloire du basket, reconvertie dans la police pour cause de genoux flingués. Pauvre type, réduit à clopiner et à regarder tous ces jeunes de vingt ans sauter comme des cabris. Et qui chope sa petite fille chérie en train de faire une turlutte au petit génie de l’équipe, alors qu’elle est maquée avec un adorable remplaçant.
Il se mettrait bien une balle dans la tête, le malheureux, mais Bones parvient à l’en empêcher en glissant son doigt derrière la gâchette au moment où il s’apprête à se faire sauter la cervelle…
Pauvre Booth, aussi. Etre témoin de la déchéance d’une idole…
Bref, un épisode bien triste, bien glauque. Mais qui se finit par l’inévitable petit tête-à-tête. Non, Booth, tu n’es pas comme tous ces petits branleurs. Toi, tu te souviens du nom de la petite nana que tu as serrée caché sous les gradins quand tu avais leur âge…
(Et puis par la même occase, elle lui rend un petit peu ses couilles en disant que lui est un vrai guerrier, et puis point barre.)
Mais voui que vous êtes tout mimis, rah !
Yummy yum ! On aura vu de ces choses dans cette série…
Mon top 1 reste quand même ce corps fondu dans une baignoire d’acide, ça, c’est le truc qui me fait m’évanouir. Je me rappelle avoir vu une pièce de théâtre, du grand guignol, où on voyait un visage ravagé par l’acide, un maquillage du tonnerre, j’ai manqué de tourner de l’oeil.
Pauv’ ptite chose. 😀
Oui tu me connais, tellement fragile… 😀
(au premier rang, c’est pas pour dire mais ça fait flipper)
J’ai pas vue l’épisode mais la photo où il tire sur le panier de basket me fait fortement penser à une scène entre Mulder & Scully (épisode Paper hearts, saison 4 pour les connaisseurs 😉 ). Je serais pas surprise vue qu’ils sont cités dés le pilot.