102 : The new world
BLOODY HELL !
Comment qu’c’est trop bieeeeen !!!
Je sais pas ce qui c’est passé, hier… Je partais pour regarder le dernier Desperate, et puis soudain, j’ai vécu une expérience transcendentale… Mes pieds qui m’emmenaient tout droit vers mon canapé ont pris le chemin de la table basse bis, mes mains ont commencé à farfouiller dans l’ignoble tas de DVD qui s’y trouve pour dénicher le coffret de Life on Mars qui gisait là depuis quinze jours… Et me voilà en train de regarder le deuxième épisode. En fait, je crois que Sam Tyler m’appelait… J’ai soudain eu une brusque envie de mater sa petite trogne toute mignonne.
C’est vrai qu’il est adorable, John Simm. A dévorer de bisous. (Et c’est pas souvent que ça m’arrive !)
D’ailleurs, il tient la série à lui tout seul. Ou presque.
Ce qui est fou, c’est que pendant quinze jours, je n’y avais pas repensé une seule seconde. Et si j’avais franchement apprécié le pilote, ce n’est rien comparé à la joie intense que j’ai ressentie en retrouvant Sam Tyler dans son 1973 de folie. Je ne m’explique pas ça. C’est juste le miracle des séries télé combiné à mon cerveau qui continue à travailler sur le dossier sans que je m’en rende compte… A moins que dans la nuit de dimanche à lundi, mon subconscient m’ait fait signe de reprendre le visionnage, bref. Toujours est-il que dès le début, fascination totale.
Et le « real/unreal » complètement azimuté du petit Sam, face à son miroir brisé qui semble lui promettre au moins vingt ans de malheur, m’a complètement replongée dans son histoire et dans ses problèmes. Je vous dis, c’est fou.
Et puis outre John Simm que je trouve décidément délicieux, comme par miracle, je me suis totalement ouverte à son environnement. A la manière de filmer, très désuète mais hyper-dynamique, à la lumière que d’un seul coup j’ai trouvée sublime, aux décors dont la laideur m’a séduite, et dans la foulée, j’ai même réussi à déporter un peu de ma passion naissante pour Sam Tyler sur son supérieur Gene Hunt. En même temps, pour une Sorcière, Gene Hunt, c’est un peu total bonheur.
Gene Hunt, c’est la goujaterie incarnée. Que dis-je, c’est l’inventeur de la goujaterie. C’est l’indélicatesse portée à son comble, c’est le grand magnat de la vulgarité… Aussitôt qu’il ouvre la bouche, on se demande quelle nouvelle ordure va en sortir.
Et pour vous donner une idée, trois fois pendant cet épisode, j’ai lâché un « rhhhhhhh » désapprobateur. C’est dire l’ampleur de l’incorrection de ce monsieur.
Contre toute attente (même pour moi), Sam et Hunt, c’est une équipe qui marche. Qui court, même. Et c’est ce qu’on va découvrir au fil de cet épisode dans lequel les deux lascars s’emploient à coffrer un gros truand. Avec pour conclusion qu’ils ont chacun beaucoup à s’apprendre. Mon avis, c’est que ce personnage créé par le subconscient de Sam est là pour une bonne raison. Et ce n’est sûrement pas pour rien s’il est son supérieur et qu’il lui met le nez dans sa merde de temps en temps.
(Ou dans le sang des demoiselles qui se font descendre un peu par sa faute.)
Bref, associer l’intelligence, la finesse et la sensibilité de Sam à la rudesse de Hunt, c’est génial. Pour bien sûr les voir, au final, se rapprocher… après s’être soigneusement mis sur la gueule.
Et puis la manière qu’a Hunt de chambrer Sam, moi, ça m’éclate.
Hunt : Is that the Wizard of Oz ? The Wizard will sort it out, because of the wonderful things he does.
Bref, je m’interroge pas mal sur Hunt. J’imagine que si Sam est bien dans le coma (et il l’est, pour moi ça ne fait aucun doute, surtout avec toutes les scènes où il entend des voix), Hunt, c’est son alter ego, celui sur lequel il se projette, c’est le fantasme de celui qu’il aimerait être parfois, et il en a honte. C’est celui qu’il peut accuser de lui mettre des bâtons dans les roues sans avoir à se demander ce que lui-même est en train de foirer. C’est peut-être de Hunt que lui viendra la clé pour rentrer chez lui. C’est d’ailleurs lui qui lui dit qu’il a été transféré ici à sa propre demande et qu’il ne peut rien faire pour lui. Mais rien que le fait que ce soit de sa bouche que ça vienne, c’est énorme.
En tout cas, le fait que Sam réagisse aussi fort à la présence de Hunt, le fait qu’ils s’empoignent aussi vite, c’est très très significatif. C’est tout son côté pipi-caca qui s’exprime par son chef (ahahah, la scène où ils arrêtent le type en sortant de la piscine, en maillot de bain, et où il lorgne le calebute du boss, j’ai trouvé ça énorme !), bref, c’est très drôle, ça m’éclate.
(Je ne parle même pas de l’homosexualité refoulée que tout ça dégage. Bref, aucun doute, on est bien dans le petit cerveau complexe de Sam Tyler.)
D’ailleurs, je trouve que la scène devant l’affiche du film « le Bon, la Brute et le Truand » est super parlante.
Sam : Which one are you ?
Hunt : All three.
Du moins c’est comme ça que Sam le voit lui. Pareil pour la scène où Sam se rebelle contre les manières de bosser de Hunt qui ne s’embarrasse pas de détails légaux quand il s’agit de faire cracher ses dents à un suspect.
Sam : I’m better than any of this !
Hunt : Says you.
Bref, je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire, mais moi, je me comprends très bien !
(Et inutile de dire que je me régale.)
Autre personnage très intéressant à explorer : Annie. Intéressant que ce soit vers elle en premier que Sam soit allé. Et si elle aussi est un personnage fantasmé, je m’interroge sur ses fonctions. Que va-t-elle lui apprendre sur lui-même ? Elle est probablement la manifestation de son hémisphère droit, à l’opposé de Hunt-l’homme-des-cavernes, celle qui apaise, qui rassure… Celle aussi pour laquelle il pourrait avoir envie de rester.
En tout cas, si elle est pour Sam l’incarnation de la femme idéale, avant tout amie et confidente, ça fait de lui un mec plutôt équilibré. Cette idée me plaît bien. D’autant que la frimousse de la demoiselle est charmante.
C’est également très bien vu de nous placer Sam face à une jeune femme dans le coma. Le jeu de miroirs est saisissant et une fois de plus c’est totalement bourré de symboles.
Et à la fin, elle devient presque lui, alors que dans la réalité, son cathéter se détache et provoque un court-jus.
(On remarquera aussi que c’est autour de ce lit que Hunt et Sam en viennent aux mains avant de faire la paix assis devant. Uh uh uh.)
Bref, quelle aventure éprouvante pour le pauvre Sam. Et avec quel courage il y fait face, malgré l’abattement, malgré la peur, malgré le décalage…
Bref, accroche-toi, Sam chou, on va te sortir de là.
(Et je vous supplie, vous conjure de ne pas me spoiler sur ce coup. Pitié… )
c’est vrai que l’association Gene/Sam est vraiment excellente, on met les deux opposés ensemble, ça fait des étincelles…par contre, Annie est totalement insignifiante pour moi, j’ai beaucoup de mal avec elle.
Oui, mais bon, il faut regarder un peu plus loin que ça, je pense…
Botus et mouche cousue !
Encore une fois, tu trouve tellement les bons mots que j’ai l’impression que tu lis dans nos pensées. Je n’aurais jamais pu dire mieux ! 😉
Et c’est formidable de voir le charisme de Simm, dans un rôle à des milliers d’année-lumières du Master. J’ai été complètement bluffé.
Il est mille fois mieux qu’en Master. Il crève l’écran. Et j’espère que dans le tas d’âneries que j’ai postées, il y aura un peu de juste, parce que ça m’amuse énormément… 🙂 En tout cas, c’est ma vision. Si je tirais les ficelles de cette série, c’est ce que j’en ferais. Mais j’imagine que les scénaristes sont bien plus doués que moi. 😉
J’ai finalement décidé que j’aimais bien John Simm depuis que j’ai (enfin) vu le Master en live, en particulier après l’avoir vu danser sur les Scissor Sisters (tu parlais d’homosexualité refoulée non ? T’as un nouveau client là LOL ).
Et donc j’envisage de voir Life On Mars désormais (en même temps rien que pour la reconstitution des années 70 j’aurais fini par craquer je pense).
Maiky, tu gagnes encore, tu peux sabrer le champagne cette fois aussi. T’auras ma peau. A la longue ça t’épuise pas ? 😀
"Maiky, tu gagnes encore, tu peux sabrer le champagne cette fois aussi. T’auras ma peau. A la longue ça t’épuise pas ?"
Non. Je pense que ta peau fera un bon tapis sous la table basse… 😉
Pour les instants musicaux du Master… C’est l’idée de RTD, pas vraiment refoulée !
Non je parlais de moi ! J’ai accroché avec le Master assez vite, dès le début du 2e épisode du triptyque final, mais j’ai craqué grave à partir de son show au début du 3e. Sur lequel il danse sur les Scissor Sisters donc. Drôle de déclic non ? LOL
Mmmmh…. non rien ! LOL (Moi avec mes « girl-crush », je n’ai pas trop le droit de me moquer… mais bon !)
C’est excellent n’est ce pas, c’est encore anglais, et oui, ils nous ont à l’usure les coquins. C’est divin, bien filmé, John Simm est troublant.
Oserais-je ajouté que nous avons quand même très bon gout en matière de série.
Ah non je dirais pas que j’ai un crush pour lui parce que physiquement y a un truc qui passe pas du tout, trop une tête de sadique vicieux. Reste le talent quoi, il m’a drôlement fait rigoler en Master gesticulant (quand il ne me foutait pas les jetons).
Sadique vicieux ??? *compte le nombre de mecs à tronches de ce genre avec qui elle est sortie*
Ah bon ? Heu j’ai l’impression d’avoir pété à un enterrement là… :S
Objectivement vous le trouver beau gosse le John Simm ? Ah bon, bah j’aurais pas dit tu vois… Bon, bien sûr il s’agit pas de le comparer à un Tamoh Penikett ou un Michael Trucco, ceux là je peux pas nier qu’ils sont canons les salauds. Mais John Simm je l’aurais pas catégorisé dans les hot guys.
(estime de soi uppé d’un coup d’un seul là dis donc LOL )
Si, si peka moi je le trouve cute le john simm, il a le truc, du chien, et moi j’aime ça.
Bon tu me demandes de choisir entre Tahmo et Simm dans la seconde je dirais Tahmo par instinct, simm c’est juste pour le fun.
Comme je le disais dans ma première review, c’est le genre de mec sur lequel je tripais quand j’avais 14 ans. Vaguement blonds avec des petits yeux bruns et des petites têtes de renard. Pile poil le créneau. Donc ça me rappelle de bons souvenirs… ahum. Uhuhuh. (Eux aussi, j’espère. LOL) Je le trouve très mimi. Mais en même temps, moi, les Tahmoh Penikett, ça m’emmerde.
Ok ok, je retiens alors…
(Vous m’excuserez les fautes d’ortho de ce soir, je suis vanné, d’ailleurs je vais m’affaler de suite sur le lit sans même voir l’épisode du Doc que je m’étais préparé pour ce soir, si c’est pas désolant…)
*Mais en même temps, moi, les Tahmoh Penikett, ça m’emmerde.* tant mieux, comme ça tout le monde y trouve son compte. Si c’est pas beau ce merveilleux monde ou tous les gouts sont comblés.
Ah, pekA nous sort son « ok ok ». C’est que c’est grave…
Ah mais non, même pas. Je suis juste étonné, mais pas tant que ça après tout. Comme je préfère les gonzesses de toute manière, ça me chiffonne pas outre mesure de ne pas être sur la même longueur d’onde que vous concernant la sexytude d’un homme LOL
Il est peut être pas canon mais il a du charme, c’est ça qu’il faut retenir, je me trompe ?
Il est mimi, quoi…
ouf , je suis ravi que tu te decide enfin a regarder en entier cette tres bonne serie ( comme quoi ….) tyler est tout simplement genial et dans une epoque ( aussi comateuse soit elle ) vraiment barée…..tu va decouvrir des episodes vraiments tres poignants ( tu verra un match de foot ou du moins sa preparation
vraiment une tres bonne serie , je suis ravi que tu t uy sois mise…
trop cool la sorciere ( comme si j en doutais …hiihihihihi)à
Cela dit, il y a un personnage que tu n’as pas mentionné dans ta review, c’est 1973 !… Parce qu’une bonne partie de l’intérêt de la série vient aussi du choc des cultures entre nos valeurs d’aujourd’hui et celles d’il y a 30 ans et plus.
Sinon, ça ne serait qu’un autre buddy-movie comme il y en a des centaines.
Il y a d’excellents gags sur le sujet tout au long de la série.
Sur le côté coma / voyage dans le temps ou bien personnages réels / expression du subconscient, j’imagine que chacun peut interpréter les choses comme il veut, moi j’ai toujours considéré que les deux étaient vrais.
Il est dans le coma, ça ne fait aucun doute, on le sait avec les voix qu’il entend tout ça… mais il est AUSSI vraiment en 1973.
Non parce que sinon, on ne verrait pas pourquoi Sam Tyler n’enverrait pas chier tout le monde en disant "de toute façon vous n’existez pas", et n’irait pas mettre le boxon à Buckingham Palace, vu que tout se passe dans sa tête…
Donc les deux sont vrais…
En fait, comme tu l’auras compris (ou pas), je compte explorer plus ou moins un sujet en particulier dans chaque review.
C’est trop dense pour que je parle de tout dans chaque review, j’y passe déjà un temps fou.
Merci de me comprendre, ce n’est pas facile de parler de ce genre de série, aussi complexe…
C’était très compliqué d’écrire ce que j’ai écrit au dessus. Ca a l’air simple, comme ça. Ca ne l’est pas. Dans chaque série, j’essaye de me pencher sur un aspect en particulier qui m’interpelle plus que les autres. Ici, je l’ai dit, je n’aime pas les années 70. Je ne m’attends pas à ce que Life on Mars me fasse changer d’avis. Donc il y a d’autres choses qui m’intéressent dans cette série, et sur lesquelles je vais davantage m’arrêter que d’autres. C’est comme ça…
C’est aussi comme ça que je peux tartiner pendant une heure sans parler de l’intrigue de l’épisode en question…
Ca ne changera pas, j’en ai peur… ou alors il va falloir envisager de me payer pour ce blog, parce que ça me prendre mes journées entières. LOL