110 : Out of time
Haaaaaan, mais il était trop bien, cet épisode !!!
Pas de bêbêtes dégueulasses, pas de cinglés anthropophages, pas d’hémoglobine superflue, pas d’aliens… Juste trois clampins débarquant par erreur des années cinquante et accueillis par le Club des Cinq qui ne pouvant les renvoyer dans leur époque, décide de les installer confortablement au 21ème siècle.
Dites voir, ils ont pas un peu la super classe, ces trois-là ? Siiii ! Ca tombe bien parce qu’il va leur arriver des trucs. Et j’adore quand il leur arrive des trucs, c’est juste les personnages parfaits à qui il doit arriver des trucs.
(Oui, je les adore. Là.)
Bref, trois paumés débarquent : une vierge effarouchée, une dame pilote d’avion fichtrement féministe, et un gros pépère négociant.
Jack : There’s no puzzle to solve, no enemy to fight. Just three lost people who’ve somehow become our responsibility.
Evidemment, c’est passionnant de suivre leur adaptation à ce nouveau monde qu’ils vont devoir faire leur. Et pour découvrir à fond une culture, je le dis toujours, rien de tel que faire les courses. Ca, c’est le domaine de Ianto.
Arf.
Au fil de l’épisode, chacun de ces visiteurs va se rapprocher d’un des trois lascars là-haut, et va même en arriver à bouleverser la vie de chacun, à divers degrés, en faisant remonter certains de leurs démons. A mes yeux, c’est ça le propos de cet épisode. L’exploration de nos trois personnages, Gwen, Jack, et Owen.
Gwen, d’abord, va terriblement s’attacher à la petite Emma, la prenant sous son aile, lui apprenant à se conduire en public, lui parlant sexe, au point d’en devenir une vraie mère-poule. Evidemment, scène cocasse quand Rhys pas du tout mis au courant (pour changer) se lève à oilp, exhibant sa « morning glory » à la pucelle hurlante.
Toute cette histoire, et le contact rapproché de tant d’innocence vont profondément affecter Gwen, au point de remettre en question tout son comportement des dernières semaines…
D’ailleurs, Rhys commence à s’agacer de tous ces mystères et on sent bien que Gwen va payer super cher ses frasques…
Des trois personnages perdus dans le temps, c’est quand même la sienne qui s’en tire le mieux, acceptant de refaire sa vie à Londres, loin de Gwen… C’est sans doute pas plus mal, d’ailleurs.
Le cas du pépère est franchement bouleversant… Il finit par retrouver son fils dans une maison de retraite, complètement bouffé par la maladie d’Alzheimer…
Aoutch.
Malgré les bons soins de Captain Jack, il finit par tenter de se suicider dans sa bagnole, et même si Jack tente de le convaincre qu’il y a moyen de faire quelque chose ici, prenant en exemple sa propre expérience, rien à faire.
Captain Jack : I can?EUR(TM)t leave you here.
John : Then we?EUR(TM)ll wait. The sun will rise, we?EUR(TM)ll have some breakfast, take a walk…
Captain Jack : Yes. A new day.
John : And I?EUR(TM)ll suffer it all and smile and wag my tail and then, as soon as your back is turned, I?EUR(TM)ll make sure I do it properly. Because I want to die.
Captain Jack : You don?EUR(TM)t get reunited, John. It just goes black.
John : How do you know ?
Captain Jack : I died once.
John : Who are you ?
Captain Jack : A man, like you, out of his time, alone and scared.
John : How do you cope ?
Captain Jack : It?EUR(TM)s just bearable. It has to be. I don?EUR(TM)t have a choice.
John : But I do. If you want to help me, then let me go with some dignity. Don?EUR(TM)t condemn me to live.
Jack finit donc par le laisser partir en lui tenant la main…
Et puis enfin, ZE big surprise de l’épisode que j’avais pas du tout vue venir, surtout étant donné les récents évènements côté slibard… Enfin, qu’Owen se jette sur la dame au rouge à lèvres, ça, je n’ai guère été étonnée…
(Matez-moi un peu comment c’est gaulé sous son petit T-shirt moulant ! Ca nous avait caché des choses ! )
Qu’il lui propose avec empressement de devenir son frak-buddy, pareil, pas étonnée (tout en me disant qu’il est quand même un poil gonflé).
Qu’il lui fasse ensuite le coup de la robe rouge, du champagne au clair de lune et de la danse romantique avec force gloussements ravis, là, j’ai commencé à sérieusement me demander si on ne nous l’avait pas remplacé à notre insu…
Eh bien non, il y a une explication tout à fait rationnelle à ça. Face de pet est un être doué de sentiments. Si, si. On ne dirait pas, et il en est le premier surpris. Ce qui est d’ailleurs très charmant, même si j’aurais bien aimé qu’il reste encore un peu l’enfoiré sans coeur et sans reproches qui me divertit depuis le début de la série.
Owen, donc, ne comprend rien à ce qui lui arrive et ça lui fout une trouille de tous les diables. Il a des palpitations, les mains moites, et il a très envie de tirer les nattes de Diane et de la pousser dans la cour.
Owen : I don’t know if I can do this anymore. This isn’t how it works for me. I’ve slept with enough women, I’ve done the fuck buddies thing. This is not it. I can’t concentrate. All I see is you, all I can think about is what you’re wearing, what you’re thinking, what your face looks like when you come. It’s been, what, a week ? And it’s like, I don?EUR(TM)t know, when I’m not with you, I’m out of focus. How have you done this to me ? I’m scared. I’m fucking scared.
« I love you too » qu’elle lui répond. *rires*
Malheureusement, il a jeté son dévolu sur la personne la plus insaisissable possible (outre lui) et alors qu’il roupille du sommeil du juste…
Diane : The thing about love is that you?EUR(TM)re always at its mercy.
Et elle se casse sur la pointe des pieds. Connasse !
Pauvre Owen qui le lendemain se réveille et trouve un mot sur l’oreiller…
(Pffff… C’est minable… Même si ça lui fait un peu les pieds, quand même.)
En bon égoïste qu’il est, Owen court donc comme un dératé lui faire une scène alors qu’elle s’apprête à repartir avec son avion.
Que dalle, même s’il est vraiment tout mimi avec ses petites larmes de croco, elle repart avec l’espoir de retrouver la brèche (toujours la même) qui lui permettra de rentrer à son époque. Et si elle trouve pas, ben tant pis.
Very sad.
Je ne m’attendais pas à ce qu’on aille dans cette direction-là, je l’avoue. Les malheureux s’enfoncent dans une spirale infernale, tous autant qu’ils sont. Que ce soit Jack qui doit commencer à vivre les limites de son immortalité et qui ne tardera sûrement pas à rêver à une vie normale, sans parler qu’il devient de plus en plus sensible à ceux qui l’entourent, Gwen qui est d’une bêtise et d’un égoïsme sans nom, Owen tout pareil mais qui par dessus découvre les affres de l’amour contrarié. Aïe, aïe, aïe. C’est pas bon signe pour mes trois petits préférés… En même temps, ça reste dans la lignée de ce qu’on a appris avec Doctor Who : quand on se frotte au surnaturel, on le paye très cher. Et quand je pense à l’impact que va avoir cet épisode sur le reste de la saison… wow. You really don’t want to mess with Owen’s feelings !
C’était mon préféré de la saison (ce qui n’était pas difficile…). Je pourrais commenter plus pertinemment, mais je suis plus dans la S2 maintenant, je préfère éviter de spoiler…
"Very sad." LOL
Ah moi j’ai adoré aussi They Keep Killing S. et Countrycide, mais celui-là est rempli d’émotions et d’un seul coup, ils ont l’air tellement humains, tous les trois…
Justement. 😉
Avant je faisait plus "ah", mais là j’ai vraiment fait "oooh !" 🙂
Et la saison 2 de manière générale, tu en es content ?
Moi j’ai envie de dire "out of time MAN !"
…
Personne n’écoute la mano negra ? 😛
(dites donc qu’est ce que c’est orienté seske, dans pratiquement tous les épisodes on dirait, miam miam).
Pour l’instant oui. 😉
??a dure pas ??? ;-(
Ah la saison 2, je donne un grand OUI !! Comparé à la saison 1 surtout, j’accroche totalement
(Je pense que le "pour l’instant" voulais dire que la saison 2 est très bien, mais faut voir le reste pour juger si ça reste du même niveau…)
"Je pense que le "pour l’instant" voulais dire que la saison 2 est très bien, mais faut voir le reste pour juger si ça reste du même niveau…" Oui 😉
Et pis vu comme tu aimes la S1, alors que j’ai eu du mal à accrocher, je sais pas si tu en seras satisfaite… Mais cette saison, comme Out of Time, j’ai vraiment l’impression de voir Torchwood.
Mmmmh… out of time, c’était quand même plutôt gentil… je serais désolée si on perdait le côté méchamment gore et cruel de certains épisodes de la saison 1. Ainsi que les moeurs débridées. 😀 Y a moyen d’équilibrer mieux, mais les ingrédients me plaisent. Même si j’ai trouvé certains trucs un peu trop gros… y compris sur la fin de saison…
Et ben je suis un peu déçue de la saison 2. Beaucoup de promesses à chaque épisode et assez peu de tenues au final.
Ce qui ne m’empêche pas de m’injecter une dose hebdomadaire, notez bien.
C’est ptêtre l’approche de la reprise de Doctor Who remarquez, ça me gnahihihiihihihihihihihihihi tellement que le reste paraît fade.
Pour en revenir à cet épisode que j’avais adoré, la photo est sublime. Et la scène du suicide, ben j’ai pleuré.
Ah ouais j’avais les yeux bien humidifiés aussi…
Cet episode est exceptionnel tant au niveau des dialogues qu’au niveau relationnel, on voit notre team évoluer sous nos yeux et je trouve ça bien.
Les scénaristes ont fait un tres bon travail en écrivant les dialogues et les acteurs sont d’une justesse, c’est assez jubilatoire de voirque les mots peuvent faire plus d’effet que de l’action brute.
L’épisode rentre dans mes top 5 de mes épisodes préférés.
Et encore une fois, je trouve que c’est remarquablement filmé, l’ambiance est là.
Coup de coeur pour Owen qui est transfiguré dans cet épisode, l’amour lui va plutôt bien au teint.
Amuses toi bien avec la suite.
J’ai adoré Owen dans cette fin de saison. Wow, il m’a eue. Et Eve Myles est vraiment super. Dans la saison 1, c’est vraiment eux les meilleurs. J’aime bien comme avec le recul on installe le final dans cet épisode. Alors qu’il reste quand même encore trois épisodes, presque un quart de la saison…
idem pour la saison 2. En général ca se tient mieux mais c’est moins… enfin… Je trouve qu’il n’ya plus la folie des débuts. Je ne spolie pas, c’est une opinion.
Sauf le dernier…le 209… du grand Torchwood (malgré quelques longueurs)
Me voilà retomber sur mes pattes.
Je préfère les épisodes sans aliens qu’avec.