Pourquoi mon pote JK doit continuer (voire finir) SFU avant que les autres séries ne reviennent…
Je laisse la parole aux fou-furieux dans les comms, merci de faire mon boulot à ma place, les gars, j’ai une review sur le feu et après je vais bosser.
(Et bien entendu, le premier qui spoile se prend ma pantoufle en 37 dans la poire. JK n’a vu que la première saison.)
Parce que SFU n’est pas une série non, c’est un long métrage de 5 saisons….
Eh oui, tout y est cohérent, les personnages et leurs évolutions (multiples évolutions!!!), l’aboutissement narratif, le propos général. Même la photo, la réalisation, les décors, tout y est pertinent au servie du concept général. Il n’y a en fait qu’une seule et unique plot line globale, et franchement ne pas aller directement jusqu’au bout c’est comme de regarder l’introduction pré-générique d’un film et d’aller se coucher après. C’est absurde, Ubu!!
Cher JK, j’ai les larmes aux yeux rien que de penser à la chance que tu as. Toi, tu peux encore faire cette formidable expérience humaine (eh oui on les connait tellement bien qu’on bout d’un certain temps, nous aussi on fait partie des Fischer. Un peu comme un cousin issu de germain exilé en Nouvelle Zélande, mais qui suit les évolutions de sa lointaine famille.) et arriver au bout de cette série, vivre cette illumination qui réchauffe ton c??ur en te disant…. "Mon Dieu j’ai jamais rien vu d’aussi parfait….."
C’est génial, y a qu’à la lancer et c’est bon ! 🙂 *smouix*
Eh bien Marge, merci pour cette réponse enthousiaste, mais l’ennui c’est que j’ai en effet tellement entendu dire de bien de cette série, comme quoi c’était la meilleure de l’univers de la mort, que je m’attendais à un truc génial. Alors que saison 1 est bien, sans plus, et non exempte de défauts.
Mon avis d’origine:
J’ai terminé hier la saison 1. Très belle série, très bien écrite, bien menée, avec un ton et une assurance qui ne trompent pas, mais en même temps j’avoue que je m’attendais à être un peu plus soufflé que ça.
Problème: c’est la chronique d’une famille, certes un peu spé, et la moitié de la famille m’ennuie. Les persos féminins, en l’occurrence (c’est tombé comme ça). La mère est inintéressante et insipide au possible. Et la fille m’a été très antipathique dès sa 1ère apparition. Ca fait juste la moitié des histoires… difficile de passer outre.
Heureusement les fils sont là. Ca m’a fait bizarre de retrouver "réunis" a posteriori Peter Krause et Michael C. Hall, moi qui les avais découverts sur le tard avec Dirty Sexy Money et Dexter respectivement. Ils sont excellentissimes, vraiment, et tiennent la baraque à eux seuls.
La fille qui joue Brenda est très bien aussi, difficile de ne pas aimer ce genre de nana, mais, autre problème de cette saison, son histoire avec son frère m’a elle aussi ennuyé au plus haut point.
Les dialogues cinglent, certaines idées de réal sont super mais le changement de réalisateurs, comme partout ailleurs, rend les ces choses-là assez irrégulières, les digressions et clins d’??il fantastiques sont rigolos et décalés comme il faut mais restent malgré tout des clins d’??il… Voilakoa.
J’ai déjà la saison 2 mais je dois avouer que je suis pas non plus super impatient de m’y mettre. Certes j’imagine qu’avec encore 4 saisons supplémentaires, les choses ont largement le temps de prendre de l’ampleur…
Mais bon, je vais la faire cette saison 2, pas d’inquiétation.
Je pense que l’effet « gné ? » est un peu voulu. Les mises en place sont un peu lourdes, et certains personnages sont tête à claques au possible, assez mal dégrossis, qui plus est. Perso, j’ai dû aller jusqu’à la mi voire la fin de saison 2 pour être vraiment enthousiaste. Et encore, je ne suis pas sûre qu’on puisse être enthousiaste concernant SFU parce que c’est quand même très violent dans ta tronche, ce que cette série te met. En fait, au bout d’un moment, tu continues parce que tu veux savoir, et en même temps, tu en chies, et tu te demandes quand ça va finir, bordel. Du coup, chaque zone de lumière, même factice, devient un soulagement, mais toujours temporaire… C’est assez terrible…
C’est justement ça qui est super tu es pile dedans!! On les déteste!!! Comme une vraie famille, ils ne trouvent pas grâce à nos yeux et sont dans une certaine médiocrité, je suis bien d’accord.
C’est justement pour ça qu’il faut continuer. C’est un film, et au début d’un film on voit pas bien l’intérêt de ceci ou cela, ni pourquoi il faut se coltiner cette histoire soporifique. Moi j’avais détesté pas mal de monde et d’histoires dès le début. Franchement ça me fait rigoler parce que tu as les mêmes réactions que moi et qu’un pote à qui je l’ai passé récemment, et on avait aboutit à la même conclusion, donc je me dis que tout n’est pas perdu pour toi…. 😉
Ah oui et attention c’est pas parce que c’est la meilleure série de tous les temps que c’est agréable ou facile à regarder…….. Groooooosse nuance. N’espère pas d’amélioration de ce côté là….
Pardon d’interrompre votre discussion, mais pour moi SFU c’est d’abord l’histoire d’un loupé:
Je m’explique comment donc C+ a fait pour ne diffuser qu’une seule saison de cette excellentissime série ?
Certes c’est lent, ça parle de la mort ( et alors !!! ) mais c’est trop bon:
Cette famille qui fait le commerce de le mort est elle-même confrontée à celle-ci. Et puis les personnages, noirs au possible, ambigus sont joués avec tellement de talent.
Bref de viens de téléch… toutes les saisons et cette été il y aura review géné .
On m’avait dit tellement de bien de la série qu’au final, quand j’ai commencé à regarder, j’ai été quelque peu déçu. Certes, les intrigues sont bien écrites (ça dépend lesquelles), les acteurs bons (ça dépend lesquels) et j’en passe mais pour moi, cette série n’a rien d’exceptionnel, ce ne sera pas la révélation du XXIe siècle dans l’histoire de la télévision, ni même des années 2000…
J’ai fini la saison 4 récemment et je suis resté un peu hébété, ne sachant pas trop quoi penser. D’autant plus que souvent, je m’ennuie horriblement, c’est tellement mou, je pense surtout à la saison 3 qui a été particulièrement mauvaise avec une Lisa pleurnicharde et exaspérant à souhait. Mais elle n’est pas la seule, on foutrait bien des claques à Claire avec plaisir…
Aussi, peut-être que j’ai autant d’émotion qu’une pierre mais on m’avait prédit plusieurs scènes où il fallait préparer les mouchoirs, il n’en est rien pour moi. Je me souviens qu’un moment, j’ai eu une boule dans la gorge pour je ne sais plus quelle scène mais sans plus.
Je ne suis pas là pour lyncher SFU mais je pense qu’il faut prendre du recul et de ne pas l’aduler comme une merveille, elle est loin d’être une série parfaite. Pour moi, une bonne série, c’est celle qui sait manier le guilty pleasure et qui donne à réflexion, ce qui n’est pas vraiment le cas de SFU. Parfois, je me demande ce qu’ils ont fumé avant d’écrire les dialogues.
La notion de guilty pleasure, pour moi, c’est une aberration. Soit on aime et on assume, quelque soit la nazerie, soit on n’aime pas…
Sinon, je pense que c’est vraiment difficile de se faire une opinion définitive avant la fin de la série.
Personnellement, je ne me suis jamais ennuyée devant, et je suis de ces gens qui peuvent apprécier la lenteur d’une intrigue et les temps morts qui peuvent en résulter. Pour moi, bailler devant un film, ce n’est pas forcément un mal…
Maintenant, ne rien ressentir devant SFU, là j’avoue que je suis perplexe…
Toute personne n’ayant pas fini la série ne peut émettre d’avis défavorable.
J’ai dit.
Tout le monde aura compris que SFU, c’est le BSG de Marge… 😀
SFU est une idée géniale qui décortique l’être humain et montre que quelque soit le chemin que l’on prend on arrivera toujours au même point, les personnages sont secondaires dans cette série, c’est plus profond que ça, après la fin du générique on ne peut pas se remettre à vivre tranquillou sa vie, cette série doit nous interpelé et nous faire réfléchir, elle est utile à appréhender la vie et accepter la mort.
Et la série était à la pointe des phénomènes de sociétés, à accepter l’homosexualité alors que le 21e siècle a encore son cortège de tabous, elle montre la folie ordinaire des gens, comment on peut se sublimer dans l’amour ou dans la perte, c’est d’un grand réconfort. On en ressort grandi et plus humain.
C’est un des programmes les plus pertinents qui soient. Les personnages sont parmi les plus humains décrits en télévision.
Y’a peut-être une question d’identification, je sais que je me reconnais dans certains persos, et j’y vois d’autre personnes de mon entourage. Bref, beaucoup de thèmes et de comportements décrits dans la série, j’en ai été témoin en vrai.
Et pis si SFU est soporifique, que dire des Sopranos ? Le but est-il vraiment de répondre aux attentes de tout à chacun ?
Je ne m’identifie à personne, dans les Sop, et pourtant, j’adore. Il ne s’y passe strictement rien, ou presque. Un peu comme dans SFU.
Certes, je n’ai pas vu la totalité des épisodes mais je peux émettre un avis sur 80% de la série, ce qui n’est donc pas une part négligeable. Même si la saison 5 se révèle excellente, je ne pourrais pas partir de ce principe pour oublier toutes les erreurs passées de la série et ce, ça m’arrive pour toutes les autres séries, même mes préférées : Je ne pourrais pas oublier la saison 3 décevante de Nip/Tuck et la saison 3 (décidemment) décevante de DH.
De même, pour parler du réalisme de la série, je trouve qu’elle présente l’homosexualité comme une vie utopique aux problèmes si rares que David a du mal à s’en remettre (je n’en dis pas plus, ça relève du spoiler ensuite). Ensuite, on a l’impression que les gays représentent 50% (si ce n’est plus) de la population de Los Angeles, d’où une certaine aisance de David sans doute… Certes, SFU accepte l’homosexualité mais elle en néglige quelque peu les inconvénients d’une vie d’homosexuel, donc je ne pense pas que ce soit la meilleure série pour traiter l’homosexualité mais de toute manière, ce n’est pas son sujet principal.
Ensuite, pour répondre à La Sorcière sur le fait que je ne ressente rien devant SFU, j’ai du mal à m’identifier aux personnages, je ne ressens aucune pitié et peu d’empathie. Au contraire, certains m’exaspèrent. Le seul personnage m’ayant ému, c’est Ruth dans la première saison qui voit son petit monde s’écrouler, un peu comme Bree dans la saison 1 de DH où j’avais également de la pitié pour elle. L’autre moment à émotion, c’est la fin du 4×01. Ces deux moments sont les seuls où j’ai ressenti quelque chose.
Sauf que l’homosexualité, on la vit par les yeux de David, ce qui fait à mon sens toute la différence… Et pour moi, ce n’est pas par l’identification qu’on peut apprécier cette série. Tu as l’air d’aimer Nip/Tuck. Arrives-tu à t’identifier à l’un des personnages principaux, par exemple ? (Question piège.)
Scrountch!!!
De toute façon ce n’est pas une construit vraiment comme une série, vous ne pouvez pas espérer sortir d’un épisode content, satisfait et avec des aspects résolus. ça ne marche pas comme ça!!!
Re-scrountch
C’est pour ça que c’est inreviewable. (Wow, cool, j’ai inventé un nouveau mot, aujourd’hui.)
Non, pas JK, PK ! p-e-k-A ! 😀
J’ai fini la saison 1 moi aussi, sauf que j’ai totalement adhéré, je mentirai en disant dès le pilote (qui pourtant est excellent), mais dès l’épisode deux j’étais fichu. Et j’ai pas été déçu du tout avec cette saison 1.
Donc je prends tous les commentaires de Marge un peu pour moi aussi, et ça me conforte dans mon choix de poursuivre la série jusqu’au bout. (promis Marge, je prépare une note là dessus 😉 )
Y aurait que moi j’aurais déjà acheté la saison 2, mais je préfère ne pas me précipiter, ça ne se mange pas comme des bonbons, il y a quand même quelques arêtes dans SFU. J’ai mangé la saison 1 en deux ou trois semaines (mon père en une seule!), alors je vais attendre un peu avant de passer à la suite (oui cette métaphore alimentaire est bancale).
Oui, un bonbon quelques arêtes c’est exactement ça!! Ou plutôt des arêtes avec des micro-bonbons dedans….
Vivement ton avis détaillé pekA!!