206 : Age of Steel

Oué, alors euh… la deuxième partie, oh my god, terrifiante. TER-RI-FIANTE.

Tous ces malheureux qui sont découpés en morceaux tout vivants pour être mis dans une carcasse de ferraille et marcher au pas cadencé pour découper d’autres malheureux et les mettre dans les mêmes carcasses de ferraille… Ik !

(Appelez-moi Miss Metaphor, mais c’est quand même une superbe allégorie du monde moderne, tous ces humains robotisés et absorbés par la haute-technologie jusqu’à ne devenir plus que des choses sans âmes tendant toutes vers le même but.)

Et puis quand ils les mettent pas dans des carcasses de ferraille, eh ben ils les tuent. RIP, Ricky Smith, most wanted man for park tickets.

Bon, c’est pas tout ça, mais il faut donc sauver la Terre. Petite scène trop chouette où les équipes se forment et où enfin, Mickey prend les choses en main, étonnant presque tout le monde.

(Y compris le Docteur, surpris, mais un petit peu fier, je crois… )

Et puis qui se retourne un peu amer au moment de partir accomplir sa mission, pour voir le Doc et Rose se souhaiter bonne chance.

Aoutch.

Personne ne lui souhaite bonne chance comme ça, à lui…

(Je me permets de dire une fois de plus que les Cybermen… ils ont trop la clâsse ! )

Et Rose et son « père », jeez, ils en ont dans le froc, tous les deux. Ca doit être méga la flippe de défiler au milieu de ces affreux pour essayer de sauver Jackie… Pauvre Jackie. J’ai failli tomber de mon canap’ lorsque la boîte de conserve reconnaît Pete et lui dit qu’elle a été Jackie Tyler, autrefois…

Atroce.

Et histoire de rester dans le même ton, tout pareil lorsque le Doc et Mrs Moore interrogent le Cyberman tout flingué… et se rendent compte qu’il a encore tous ses souvenirs.

The Doctor : Can you remember your name ?
Cyberman : Sally. Sally Phelan.
Mrs. Moore : You’re a woman.
Cyberman : Where’s Gareth ?
Mrs. Moore : Who’s Gareth ?
Cyberman : He can’t see me. It’s unlucky… the night before.
Mrs. Moore : You’re getting married ?
Cyberman : I’m cold. I’m so cold.
The Doctor : It’s all right. You sleep now, Sally. Just go to sleep.

Aw.

(Il est phénoménal, Ten, dans ces scènes-là. Et c’est pourtant pas évident quand on sait tout ce qu’il porte sur les épaules et depuis tant d’années. Pour un acteur, ce doit être un sacré défi.)

D’ailleurs, la scène qui m’a le plus fait froid dans le dos, juste après celle, phénoménale, où le Docteur fait le cirque devant la caméra pour que Mickey capte la marche à suivre, c’est lorsque les Cybermen se retrouvent avec leurs émotions, et que Ten en regarde un en train de sangloter face à son reflet.

Enfin, avant ça, on a quand même le super dialogue entre Crouch Jr et Crouch depuis devenu CyberController, le con. Ou comment scier la branche sur laquelle on est assis. Et l’arbre en prime.
Pas de bol, le Docteur, c’est quand même un fameux client.

The Doctor : Oh, Lumic, you’re a clever man. I’d call you a genius, except I’m in the room… but everything you’ve invented you did to fight your sickness. And that’s brilliant. That is so human. But once you get rid of sickness and mortality, then what’s there to strive for ? Eh ? The Cybermen won’t advance. You’ll just stop. You’ll stay like this forever. A metal Earth with metal men and metal thoughts. Lacking the one thing that makes this planet so alive. People. Ordinary, stupid, brilliant people !

A quel point l’espèce humaine le fascine, c’est excellent. Ca en dit tellement long sur lui, sur sa vie, son voyage, sa solitude, aussi. Et voilà comment il gagne presque à tous les coups. Grandiose, ce Docteur.

Bref, après bien des dégâts et de grosses pertes, le plus gros est fait. Et qui c’est qui se prend une ultime petite claque dans la tronche ? La Rose, bien sûr. Que son « père » refuse de reconnaître.

Pauvre petite. Elle qui vient de voir sa « mère » transformée en machine…
Et c’est pas tout, ma cocotte. Comme je le sentais venir à dix kilomètres, le Mickey se sent plutôt bien, lui, ici. Pour une fois qu’il sert à quelque chose et tout…

Alors il décide de rester.
Rose en profite pour nous sortir la phrase la plus égoïste que j’aie jamais entendue venant d’elle.

Rose : What if I need you ? (Rooooooose !)
Mickey : Yeah, Rose, but thing is you don’t. It’s just you and him, is it ? We had something a long time ago, but not anymore.

Chapeau bas.

The Doctor: Good luck. Mickey the idiot.

Et voilà comment Mickey restera dans ce Londres parallèle, là où le Tardis réparé ne pourra jamais revenir…

(Oh boy… )

Mickey : That’s the Doctor. In the Tardis. With Rose Tyler.

Et pour finir, j’étais trop émue de voir que le Docteur ramène Rose chez sa vraie maman après toutes ces horribles aventures.

Snifl. Trop émouvant…