702 : The mommy problem
Je vous préviens qu’au cas où vous ne l’auriez pas compris, jusqu’à l’élection en elle-même, c’est-à-dire l’épisode 13 ou 14 de la saison 7, ces reviews, ça va être « Josh Lyman : fulgurance de l’esprit et génie stratégique ». Et ce jusqu’à l’écoeurement, mon seuil de tolérance à ma propre fanattitude étant très élevé. A vous donc de sauter quelques paragraphes si vous trouvez que j’en fais trop.
Pour les courageux, donc, recueillons-nous devant cette phrase IMMENSE signée Sa Magnificence : « People think campaigns are about two competing answers to the same question. They’re not. They’re in a fight over the question itself. »
Bon, comme dans l’épisode précédent, ça se frite sévère entre la Maison Blanche et la campagne Santos. Forcément, là où le bât blesse, c’est que Josh qui a si longtemps fait partie de ce staff se sent profondément trahi par C.J. et Toby qui, a-t-il l’impression, travaillent contre lui alors que ceux-ci essayent de finir le mandat de Jed proprement, surtout si Vinick est élu. Quitte à marcher sur les platebandes du candidat démocrate, en qui, il est vrai, ils n’ont pas l’air de croire des masses. Peut-être parce qu’au fond, ils ne le veulent pas.
Bref, ca braille dans tous les coins, ça se raccroche au nez toutes les vingts secondes, et Josh Lyman prend dix ans dans les dents à chaque fois.
Pauv’ bichounet, la tête qu’il se traîne…
Avec ça que Josh Lyman, il a un gros souci, et ce n’est pas une nouveauté. Il a beaucoup de mal à déléguer. Difficile de ne pas penser que si Donna était là, il n’aurait aucun problème pour le faire. C’est presque ce qu’a l’impression de penser Joey Lucas, d’ailleurs.
Josh : I delegate plenty.
Joey : Name one thing you’ve delegated.
Josh : I would never have chosen this paint color.
Joey : You have to hire some heavy weights… You don’t have a political director, you don’t have a chief speech writer. You don’t even have a communications director… There must be 300 people on staff now, surely a few of them are capable of…
Josh : Look. These are kids. Not a single one of these non-shavers would challenge my assumptions, stand up to me in a meeting…
Josh, Josh, Josh… si seulement tu avais laissé une chance à Donna.
Heureusement, il va faire un choix tout à fait potable même si difficile en engageant Louise Thornton à la tête de la communication, un poison violent d’un mètre vingt et de 200 de QI. Et même si à la base, il n’est pas un grand fan (ce qui me vaut de la détester sur-le-champ), ensemble, ils vont faire un boulot du tonnerre.
Bon, sinon, le truc que j’ai adoré, dans cet épisode, c’est… arf… c’te honte… la photo du lit des Santos dans un hôtel à Cleveland. Lit comment dire… légèrement défoncé.
Et la légende de se propager comme une traînée de poudre : Matt Santos, quand il honore Madame, il y va !
Pauvre Helen !
Et pauvre Josh de devoir gérer ça et annoncer la chose de la manière la plus délicate possible à Santos. Dont la réponse m’a fait m’esclaffer pendant dix bonnes minutes.
Josh : AP has a photograph of something that happened in Cleveland in your hotel bed. Is there anything you’d like to tell me ?
Santos : His name is Bruce. He’s a flight attendant…. At first it was longs walks….
Josh de se marrer comme un bossu.
Santos : Wait a minute ? Cleveland ???
Car oui, le candidat s’en souvient très bien, de ce lit à Cleveland. C’était l’une des rares fois où Helen et lui se retrouvaient pour une nuit. Ahum. J’en suis pétée de rire rien que d’y repenser. Même si au fond, ce n’est pas si drôle. Ce n’est que le premier épisode d’un feuilleton médiatique qui va peser très lourd sur la possible future première dame.
N’empêche, quand Lou, Bram et Josh se penchent sur ladite photo…
L’admiration se lit sur leurs visages.
Bram : Hurricane Santos.
Et sinon, ce côté Top Gun, pour un futur président potentiel, c’est quand même méga-sex.
J’aime beaucoup le contraste entre les deux candidats, d’ailleurs. Le jour et la nuit. Chacun essayant de tirer parti de ses différences tout en essayant de ne s’aliéner personne. Ca n’en rend décidément la campagne que plus passionnante.
J’essaie de me souvenir:
"Dans quel pays ai-je vu un président ne pas soutenir le candidat à sa succession, alors qu’il était de sa famille politique ? non çà ne me reviens pas"
"Un candidat, ou un président sexuellement actif ? pas plus de mémoire !!!! "
Josh, ne pas déléguer ? noooon .
Il me vins une fulgurance :
Entre un Jed impotent dans Air Force One et un candidat en tenue de Top Gun, ils font fort dans le grand écart, les scénaristes
Ben oui, dans la saison 6, justement, c’est super intéressant, et ils insistent dessus dans une scène où justement Bartlet a du mal à marcher et où en parallèle Santos tient un discours hyper vibrant martelé de toute la force de ses solides poumons.
Bush aime bien aussi se déguiser aussi en militaire. Mais ça a moins de classe…
Ah ben oui, Santos, lui… rah, Santos, c’est le gars qui vous casse un lit en deux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !