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620 : In God we trust

Ca se précise. Ladies and gentlemen, nous avons un candidat républicain. Arnie Vinick, le rouleau compresseur, qui se promet bien de ne faire qu’une bouchée du branleur démocrate qui recevra l’investiture… s’il y en a un. C’est que les trois plus sérieux candidats se disputent âprement la première place. Au point que si ça continue, personne ne va gagner.

Bartlet : How many delegates does Santos have ?
Toby : One thousand, five hundred, ninety-nine…. Russell’s got 1677 and Hoynes has 956.
CJ : What’s the magic number ?
Bartlet : Two thousand, one hundred, sixty-two gets you the nomination.

Mal barré, donc. Moralité, il faudrait que l’un d’entre eux cède sa place pour que le report sur l’un des deux restant permette d’atteindre le chiffre magique de 2162 voix.
Le même cas de figure se profile dans le clan démocrate, avec Obama et la Clinton qui se tirent la bourre et John Edwards en embuscade.

Seulement voilà, Jed Bartlet ça l’amuse moyennement que son parti se ridiculise de la sorte. Sous prétexte d’une petite photo de famille, il convoque donc Russell et Santos pour leur faire la leçon : si jamais ils disent des méchancetés l’un sur l’autre, ça va péter sa race.

(Qu’est-ce qu’il a l’air con, ce pauvre Bob… )

Première occasion pour nous de voir Matthew Santos pénétrer dans le Bureau Ovale. My oh my.

Et ce n’est pas tout. Un peu plus tard, c’est un autre illustre personnage qui s’en vient papoter avec le Président. Arnie himself. Ze ennemy number one. Sortez les fagots et la boîte d’allumettes !

Eh bien cela va pourtant donner lieu à une scène grandiose. Planqués dans les cuisines de la Maison Blanche, nos deux vieux briscards s’en vont philosopher au dessus de cinq ou six seaux (et non pots) de crème glacée en s’en mettant plein la lampe.

Incroyable, mais trop vrai. Ils vont donc débattre de la séparation de l’Eglise et de l’Etat car Vinick est vivement critiqué de ne pas être suffisamment pratiquant.

Vinick : You think a voter really needs to know if I go to church ?
Bartlet : I don’t need to know, but then I’m not going to vote for you anyway.

Ah, j’adore cette ambiance. Ca, c’est tout Jed Bartlet. Et en ce sens, Arnold Vinick serait un bon successeur. Futé, classieux, mais avec ce côté parfois un peu distancié. Autant cette scène m’a fait halluciner, autant a posteriori je la trouve juste et intelligente. Ce Vinick est décidément un fameux client. Même que ce ne serait pas totalement hors sujet s’il devenait le successeur de Jed.

Posted by on Déc 31, 2007 in The West Wing | 10 comments

10 Comments

  1. Effectivement c’est pas vraiment une lumière ce pauvre bob. Je me demande toujours pourquoi c’est lui qu’a choisi Bartlet pour etre son VP?
    Il aurait quand meme pu trouver mieux pour lui succéder. Jed voulait il montrer qu’après lui les démocrates ne pouvaient pas gagner?
    Ca me rappelle une situation similaire en france en 95…
    Sinon la scene dans la cuisine est grandiose. Ca nous fait regretter que Vinick n’ait pas été désigné pour l’élection contre Bartlet. Finalement c’est ca qui à manqué à Bartlet: un adversaire à sa hauteur!
    Quand à Vinick désigné par la base républicaine en dépit de ses positions pro-life, séparation de l’église et de l’état, pas de législation sur le mariage gay, ca parait quand meme assez impossible dans la réalité. Pourtant c’est un bon coup politique pour les républicains, ils peuvent espérer attirer pas mal d’électeurs de l’autre bord.

  2. En fait, le VP n’est pas choisi pour lui succéder, c’est toujours une manoeuvre assez spéciale, le choix d’allié qui va jouer le rôle de complément… comme le coup avec Hoynes et son pétrole… Mais c’est vrai que Russell, jeez, quel nain.

  3. Ou alors Jed à choisi exprès ce fantoche en espérant que cela inciterait d’autres démocrates à se lancer et que ca donnerait des primaires musclés.
    Je me rappelle une discution très interessante entre Will et Josh ou Will explique que si Bob est élu ses conseillers pourront en faire ce qu’il veulent.
    Je me rapelle plus dans quel épisode c’est..
    Mais ca montre quand meme le courage de Josh qui préfère se dégoter un vrai candidat alors qu’il aurait pu etre quasiment le président derrière le président bob.

  4. Oui oui, Will dit carrément à Josh qu’ils peuvent en faire le candidat qu’ils veulent et ensuite le président qu’ils veulent ! Je crois que c’est là que Josh a choisi de soutenir Matt Santos. Ca m’avait fait froid dans le dos !

  5. Je crois que c’est toute ka différence entre Will et Josh.
    Will a choisi son candidat pour le pouvoir qu’il aurait sur lui tandis que Josh l’a choisi pour ses convictions ( Que c’est beauuuu )

    Pour les primaires musclées il me semble que près de nous il y aeu un exemple qui n’a pas porté chance à la gagnante !!!! .

    Le point fort de cette séire et de sa review c’est que l’on peut facilement calqué le scénar’ sur la Real Live .

  6. Surtout cette année ! Entre nos élections et celles d’Outre Atlantique. Passionnant.

  7. J’avais lu dans la presse que les conseillers de notre président étaient fans de la série. Et meme qu’ils s’en inspiraient parfois.
    Et après tout c’est Matt Santos qui à créer le concept d’ouverture (cf saison 7 et le poste de secretary of state)

  8. Je ne suis pas étonnée ! J’y reviendrai !

  9. Tiens… sur ImDB, en ce 1er Janvier, la Quote of the Day est le fameux "What’s Next" du Président Bartlet…

  10. General Hammond est un révérend républicain ! Gasp !
    Un épisode un peu moins intéressant (mais tout de même ! Un sacré nominé républicain… Je préfère beaucoup plus ça à un McCain).. Mais effectivement, les choses se précisent.

    Juste une chose : mince, elles me donnent envie ces glaces… (au café.. mmh..)

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