606 : The Dover test
C’est un pur bonheur de regarder the West Wing, en ce moment. Je suis *hum* nettement en retard dans mes reviews, et pour cause : d’une part, je suis une feignasse, mais rien de nouveau à cela, d’autre part, j’ai du boulot, ben ouais, et enfin, parce que je m’en fais trois dans la journée. Rentrée cette nuit après avoir bossé en décalé (a.k.a au final je bosse de 9h à minuit et des boulettes) eh ben il a quand même fallu que je m’en fasse un petit avant d’aller me coucher. Car vlà t-y pas que the West Wing nous fait dans le cliffhanger, maintenant. Oh, pas du gros Heroes qui tache, non, mais du gentil cliffhanger suave qui vous laisse légèrement niais (gné) sur les bords, après avoir passé 42 minutes à prendre les divers éléments du salon à témoin face à la magnificence des acteurs et du scénario. Ouais, en ce moment, c’est ça, the West Wing, et je suis tellement contente de sentir cela à nouveau que j’en pleurerais.
Bref.
Félicitons-nous d’abord d’avoir retrouvé le vrai Toby, franchement renfrogné sur les bords, et qui a quand même tendance à sortir de son petit monde de mélancolie quand on le titille un peu. Placez-moi ça devant un parterre de journalistes qui va forcément tenter de lui extraire les informations les plus confidentielles et ça se met à s’énerver et à raconter n’importe quoi, pire encore, à donner son avis perso là où bien entendu on ne lui en demande pas tant.
Le tout sous le regard terrible de CJ, qui a le double défaut d’être sa patronne et son prédécesseur.
Je ne sais pas ce qu’Annabeth, jeune femme lumineuse, amusante, légère et qui pourrait faire beaucoup de bien à notre gros ourson a comme cartes dans sa manche pour le transformer, mais en tout cas, il est temps de jouer son va-tout, parce que là, il est gravos, le Toby.
Forcément, ça pète, et tout. D’ailleurs comme cela pourrait-il ne pas péter ? Même face à Jed, Toby est ingérable. Je crois que seul Leo arrivait à peu près à le maîtriser, par je ne sais quel miracle. Alors tolérer des ordres de CJ qu’il a lui-même recrutée pendant la campagne de Bartlet, on peut comprendre que ça le gratouille et que ça le chatouille.
Le tout sur fond d’attentats au Moyen-Orient etc…
J’en profite pour remarquer que Donna, ça va moyen, quand même.
Pauvre biquette… comme je connais ce regard.
Et je réitère donc ma sympathie au personnage qui a retrouvé sa condition d’esclave de Josh Lyman : MAIS CASSE-TOI DE CE TROU, MA PAUVRE DONNA !
Sous son air nunuche et sa voix languissante, je l’ai toujours soupçonnée d’être bien moins blonde qu’elle n’y paraît, limite même de s’abaisser à ce niveau d’humble transparence qui semble nécessaire à toute assistante du grand Josh. Mon dieu, mais qu’est-ce qu’elle attend pour le PLANTER là, ce gros nigaud ! Pfiou.
D’ailleurs, ils ne se rendent pas service mutuellement. Elle le sur-couve et lui rend la vie bien trop facile, ce qu’il ne mérite pas. Il l’étouffe et s’emploie à réduire en purée tout ce qui pourrait lui arriver de bon dans sa vie. Bref, il est temps que ça clashe, que ça pète, que ça explose. Et peut-être aussi qu’ils aient l’occasion de se regarder l’un l’autre sans la grosse étiquette « patron/assistante » qui clairement ne correspond plus à la réalité.
Si j’en juge par l’insistance qu’elle met à vouloir s’entretenir avec lui dans les prochains épisodes, c’est probablement déjà en train d’arriver. Uh uh.
Et alors au milieu de toute cette agitation, on assiste à la convalescence de Leo qui voudrait bien mais qui ne peut point. Convalescence qui a lieu sous l’égide d’une infirmière que j’ai trouvée sublime. Belle, intelligente, sage, simple, ferme… C’était très intéressant, d’une part de voir Leo accepter petit à petit de renoncer à sa vie d’autrefois et d’autre part de suivre ce quotidien feutré, avec l’angoisse de le voir en faire trop et de nous claquer dans les doigts.
Très chouette.
Ajoutez à cela un Bartlet qui est toujours admirable de bonté et de simplicité quand il s’agit d’aller serrer les mains de gamins qui ont perdu leurs deux jambes à essayer de faire la paix dans une région du monde qui de toute évidence n’est pas faite pour ça…
… le tout sous les yeux de Toby et CJ qui l’ont accompagné…
Et ma foi, ça nous donne un épisode très très correct.
Le meilleur arrive. Hé hé hé.
TOI une feignasse??? Tu déconne je suis crevé rien que de voir tout ce que tu t’enfile!!!
Ben oui mais si… Et si je n’écrivais que trois lignes à chaque fois, ça te paraîtrait tout de suite beaucoup moins volumineux, ce que je regarde…
TOI une feignasse? Je suis fatigué rien que de lire tout le travail que tu t’enfile…
En fait on est deux… LOL
Y a un bug!!!