522 : Memorial Day
Pfiou. Vous m’excuserez mais il y a des jours, il faut refuser tout net l’appel de la polaire, du chocolat chaud et du boulot pépère-maison pour aller accomplir de grands desseins au loin. Ce fut le cas aujourd’hui, et nul besoin de vous dire que j’ai eu toutes les peines ne fut-ce qu’à approcher mon blog.
Et pourtant, j’en ai des choses à dire.
Hier soir, j’ai regardé cet épisode qui clôture (enfin !) la saison 5 de The West Wing. Oui, je suis bien au regret d’admettre que j’ai moyennement apprécié cette saison. Je n’en retiendrai pas grand-chose.
Cet épisode était plutôt sympa pour une fin de saison, même s’il y a de la redite. Notamment le flashback qui m’a énormément rappelé celui de la campagne « Bartlet president » lorsque Josh était à l’hosto après la fusillade. Bien sûr, c’est fait exprès, mais c’est un peu compliqué de capter le pourquoi du comment de ces flashbacks qui se déroulent quelques heures après la victoire aux présidentielles du Gouverneur Bartlet. Cette raison tient en une phrase, murmurée à Leo par le nouveau président au moment de se présenter devant son bon peuple : « It should have been you, not me. »
Forcément, cette phrase qu’il sort à son ami, son bras droit, quoique flatteuse, peut paraître bien anodine hors contexte, mais lorsqu’on compare ce flashback à ce qui se passe dans le temps présent, on se dit qu’effectivement, si le brave Leo avait été président, les choses auraient été bien différentes.
C’est que Jed, depuis que sa fille a été prise en otage suite à l’assassinat d’un ministre du Qumar, il renâcle un peu quand il s’agit de balancer des bombes en guise de représailles. Il prend son temps, il pèse le pour, le contre, vire de ses discours les passages un peu trop forts, bref, il traîne. Et pour Leo, c’est juste trop.
Le problème de regarder ce genre d’épisode trois ans après leur diffusion, c’est qu’il est extrêmement difficile de resituer le contexte politique de l’époque. Exemple : Arafat était-il mort il y a trois ans ? Pas encore, il allait mourir six mois après la diffusion de cet épisode… Ca a l’air con, mais pour moi, c’est important. Et j’ai passé tout l’épisode à me poser des questions à la noix sur le contexte israélo-palestinien de l’époque.
Bref, de ce côté-là, c’est assez passionnant. Et on ne peut s’empêcher d’essayer de s’imaginer ce que ça peut donner, en vrai, dans les bureaux des plus grands, quand ils reçoivent les infos de ce qui se passe en ce moment dans ce secteur chaud-bouillant. C’est qu’il s’en passe, des choses, voui.
Forcément, pour Jed, c’est raide.
D’autant qu’il y a perdu un de ses amis…
Pauvre Fitz.
Et pour ma petite satisfaction personnelle, ce benêt de Josh Lyman en prend plein la poire.
Car outre le fait d’être d’une délicatesse de jouvencelle aussitôt qu’une aiguille est enfoncée dans un patient, il a le plaisir de découvrir que Donna n’a pas fait que « visiter » lors de sa visite à Gaza. Ou disons qu’elle a également visité un tout autre genre de site.
Lucius, Lucius !
Ah, et pas de chance, alors qu’on était déjà relativement mal à l’aise, vlà que ce gredin de Lucius, non content d’avoir un accent à tomber par terre, se penche pour bisouiller la Donna. Deux fois !!!
Arf, arf, arf.
Pis l’ennui, hein, c’est qu’il ne peut pas se moquer d’elle comme il le ferait d’ordinaire, ben oui, ce serait être monstrueusement rustre. D’autant qu’il est tellement secoué, cet âne, que je me dis que ça ne lui viendrait sans doute même pas à l’esprit.
Trop… bien… fait. L’esclavagisme, ça finit toujours par vous retomber sur le coin de la pomme !
Pour finir, dans cet épisode, mention spéciale à Toby et Charlie qui avec une patience exemplaire apprennent à Jed à faire un lancer de base-ball avec un gilet pare-balle. C’était très très bonnard !
Allez, je vais me regarder la suite, maintenant, et demain, je vous parlerai du dernier épisode d’Ugly Betty. Monstrueux.
Ayyéééé j’ai fini la saison 😀
(Qui n’est pas aussi bonne que les autres..)
P’tain, heureusement qu’ils ne nous ont pas dézingués Donna et Andy… Fitzwallace j’arrive à peine à m’en remettre… 🙁