307 : Boy in the time capsule
Hélas, trois fois hélas, voilà un épisode qui avait tout pour être parfait : un entrée en matière bien dégueulasse avec le quasi-équivalent de notre bonne vieille baignoire baveuse de la saison précédente…
(miam slurp)
Une victime qui nous est de plus en plus sympathique au fur et à mesure qu’on en découvre plus sur elle (enfin, lui, ado moche mais doué), beaucoup d’émotion, du rire lorsque nos personnages principaux évoquent leur adolescence (suis-je la seule à avoir pensé « Ugly Betty » quand Angela parle de ses années lycée ?) même si sur ce coup-là, Bones et Booth ont été lourdingues à souhaits… Et pourtant, donc.
Pourtant, je ne sais pas si c’est juste moi, mais il est d’une évidence absolue que le petit blondinet, dès la première scène, ne peut être le fils de Miss Monde et Captain America.
(Qui n’est autre que le prof de crimino de Veronica Mars… )
D’entrée de jeu, ça m’a dérangée. Et forcément, plus on avançait, plus ça me dérangeait.
Ensuite, dès que j’ai vu le meilleur ami, j’ai compris que c’était lui, le meurtrier. Trop facile, donc. Même s’il s’avère que c’était un accident et que le gars s’en veut toujours à mort…
Un tout petit peu dommage, donc.
Je me rends compte que House a vraiment fait de moi une spectatrice intransigeante. Avant, je n’avais pas l’oeil aussi affûté…
En revanche, là où je vais me montrer impardonnable, c’est…
Allez, ça suffit, maintenant. Je veux du grave, du très grave, du gros danger, des larmes, de la peur dans leurs yeux, de la remise en question, du mouvement. Ils s’encroûtent grave, papy et mamie. Bientôt, ils vont partager la colle de leur dentier. Zou, pimentez-moi un peu ça ! Leur bébé-psy est bien mignon, mais c’est quand même un peu court. Avec les trucs de folie que j’ai en mémoire, je ne veux plus me contenter de petites enquêtes pépères. Il faut passer à la vitesse supérieure.
J’ai dit.
Ah ben oui mais non, je crois que le visionnage en rafale des deux premières saisons, ca a trompe son monde. Non, parce que les deux là c’est pas des rapides, vraiment pas. Et puis la routine ca a du bon dans une serie (surtout dans les series policieres). Le but c’est d’habituer le petit spectateur, et boumbadaboum de le surprendre quand il s’y attend plus. Et surtout c’est d’accrocher des nouveaux spectateurs.
Et je me demandais combien ils avaient commander d’episodes de Bones la FOX, parce que si il y en a plus que l’an dernier je me dis que si ils y vont lentement les scenaristes c’est peut etre à cause de ca.
Hé, je sais, hein ? J’ai quand même suffisamment de recul et de connaissance de la télévision pour comprendre ça… Je m’exprime en mon nom : oui, cela me fatigue. Et c’est aussi parce que l’enquête pure, à la base, cela ne m’intéresse pas. Pitié, me dis pas qu’il faut que je le répète à chaque fois que je fais une review, pliiiiiiz ! 😀
Sinon, une réponse à tes questions concernant le nombre d’épisodes : la grève. Sinon, je crois qu’effectivement, davantage d’épisodes ont été commandés, 26 ou 27. Mais bon. Autant en profiter pour caser un arc un peu plus long, peut-être, parce que là, c’est gentil, mais longuet, quand même.
Ah ben non mais je sais que tu sais qu’ils savent ce qu’ils font. Et j’ai compris que l’enquète de base t’interessait pas trop.
Mais bon on va avouer que c’est deux-là maitrisent moins bien les rouages de la nature humaine
qu’un House, par exemple, du coup ils ont besoin de beaucoup de temps pour percurter.
Et pour les épisodes en plus, je soupconne la chaine d’avoir commande plus d’enquete independante pour pouvoir rediffuser dans le desordre (rapport à la grève, tout ça tout ça) et n’importe quand la série.
Oui mais je suis pas d’accord. Booth et Bones, c’est parti très vite, instantanément, même, c’était super chaud quasiment d’entrée de jeu. Il y a eu un pic avant la fin de la saison 1, puis un autre pic très très hot vers le milieu de la saison 2, et depuis, plus rien. Ca tourne gentiment en rond. Là, pour le coup, c’est absolument tout le temps la même chose, au point que dans cet épisode, je n’en ai pas ri du tout (c’est dire). C’est quand même pas très bon signe, non ? Et puis hé, ils sont quand même vachement plus humain que House, non ? Même Bones, d’ailleurs. Autant elle partait de très loin au début de la saison 1, autant là, elle est redescendue un peu sur Terre, là où House n’a pas fait le moindre progrès et reste hyper auto-centré. D’ailleurs, il ne peut pas fonctionner autrement, ça ne fait pas partie de son programme. Bones grandit, elle. House fait du sur-place. Quand il n’est pas en totale régression… (Mais cette conversation est TRES intéressante !)
Pour l’evolution de Bones, surtout en comparaison avec House, je suis d’accord, elle apprend vite.
Pour la relation avec Booth, justement ça a ralentit quand les deux ont compris qu’il y a une atirence plus que physique entre eux. Ils ont trouvé un équilibre qui marche, et ils veulent surtout pas le modifier. Ils ont besoin d’un élément extérieur pour casser cet équilibre, et ca je l’imagine bien avant la coupure de noël, pas avant.
En attendant les scenaristes nous font tourner en bourrique et là ca commence à devenir lassant (tu es plus rapide que moi sur ce coup, mais je sens poindre ma lassitude aussi).
Et puis je discute sur Bones parce que y a pas que House qui a le droit d’avoir pleins de commentaires tout le temps.
T’as bien raison. Moi, je vois une nuance entre Bones et House. Bones a arrêté de grandir suite à un affreux traumatisme d’adolescence. House, lui, il a toujours été comme ça, il a un bug d’origine, il a pas la lumière dans toutes les pièces. Il a des lumières très fortes et infaillibles dans certaines, et d’autres ont complètement été oubliées dans la distrib’. Mais ça, malheureusement, c’est le lot de très nombreux génies.
Le nom du pote tueur c’est Gil Bates … un peu Bill Gates, non? 🙂
Le petit plus c’est que le mari de la mère du gamin qui n’est pas le sien, appel Gil Bill au moment où ils ouvrent la capsule…
C’est mimi, oui. 🙂
J’ai trouvé une autre hypothèse à la lenteur d’évolution cette saison. Dans la saison 1 Booth bouscule l’univers et la vie de Bones (jusqu’à ce qu’ils trouvent une façon de fonctionner ensemble). En deuxième saison, Camille arrive à la tête du service, et pour couronner le tout c’est l’ex de Booth. Bones marque son double territoire, et après quelques petites aventures, les revoilà sur les bons rails, les 2 zigotos. Et saison 3, qui vient perturber cet équilibre ? Personne, rien, même pas l’arrestation du papa par Booth, et surtout pas le bébé psy. Du coup, c’est la routine qui s’installe.
Oui, bien sûr, mais ce n’est pas bon, pour une série…