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518 : Access

Hmmmpf.

Je n’ai pas aimé cet épisode. Du tout du tout. L’exercice de style était sympathique quoique pas très original : une équipe de journalistes suit CJ pendant toute sa journée, caméra en main, sur fond de fusillade dans le trou du cul de l’Amérique.
J’ai trouvé qu’Allison Janney jouait sa propre caricature. Ok, il n’est sûrement pas facile de jouer le rôle d’un personnage qui lui-même joue face à une caméra. La plupart du temps, les acteurs font comme si elle n’était pas là.

Ca m’a gonflée sévère, ce petit côté mal à l’aise mais qui se la pète et qui ferme les portes d’un air sérieux quand il y a des choses secrètes à raconter, chuuuut, pas répéter !

Les interviews face caméra ne sont pas crédibles car trop surjouées (« haaaaan, attendeeeez, j’réfléchis ! »), même si c’est l’occasion aussi de voir se jouer le ballet des (nombreux !) assistants de CJ, notamment Carol, à qui on ne donne pas assez la parole, je trouve.

Et surtout, surtout, j’ai trouvé (et c’est rare dans cette série) qu’il y avait une hypocrisie à gerber sur le rôle du porte-parole de la Maison Blanche… qui est un rôle à la con, ça, on le sait tous, mais bon… Non, vraiment ce discours battu et rebattu sur le thème du « on vous cache des choses, mais c’est pour votre (et surtout NOTRE !) bien », ça me hérisse le poil. Sans doute parce que moi aussi, je connais ce milieu et que… bref.

Autre chose, cet épisode a l’air de vouloir donner des réponses sur les questions qu’on pourrait se poser sur la vie et le boulot d’une nana comme CJ ; mais ces réponses, on les a déjà ! On a tous compris depuis belle burette qu’elle n’a pas de vie privée, que son père est malade et qu’elle ne peut pas le voir, qu’elle a toujours le cul entre deux chaises par rapport à ses collègues, qu’elle est de la chair à canon. Bref. C’est de la redite sur toute la ligne.

Encore une fois, le principe était sympa, et dans certaines séries, ça a pu donner des épisodes vraiment spectaculaires… Là, moi, je passe. Il aurait sans doute suivre un autre personnage que CJ, quelqu’un de moins important, quelqu’un qu’on voit moins depuis le début de la série. On aurait moins risqué la saturation. Je comprendrais que certains aient pu aimer, cela dit.

Posted by on Oct 12, 2007 in The West Wing | 0 comments

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