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322 : Resignation

(17h00)

Y a des jours comme ça, au lieu de tourner en rond il vaut mieux se dire une bonne fois pour toute : « Ca est grosse journée de merde. »

C’est le cas. A quatorze heures j’ai donc cessé toutes affaires en cours, travail et autres, parce que vous voyez, c’est pas tout de se retrouver seule dans une sinistre baraque déserte, craquante, grinçante, et hurlante (car OUI, j’ai ENTENDU LES HURLEMENTS ! C’est dit, Chéché, ‘A’, nous travaillons dans la Cabane Hurlante !), c’est pas tout ça que le Dark Side se fasse séquestrer au travail sans mon accord, non, c’est pas tout ça, mais y en a ras-le-cul.

(Vous avez le droit d’en déduire que je ne vais pas être à prendre avec des pincettes pendant une petite semaine. Hm.)

Grmph.

Donc je suis rentrée, j’ai mangé comme douze, et je suis allée bouder dans mon lit, comme il se doit.

Maintenant, comme le Dark Side s’annonce avec environ cinq heures de retard sur l’horaire prévu (moi, perso, je pense qu’à force de regarder Farscape à s’en faire péter les globes oculaires, elle s’est endormie quelque part dans sa petite école, mais bon… ), autant en profiter pour faire cette review qui attend honteusement depuis la fin de la semaine dernière.

Déjà, la patiente du jour, c’est Lyndsy-ouarf-ouarf-ouarf-elle-peut-pas-s’appeler-Lindsay-comme-tout-le-monde-Fonseca. Et s’il y a une chose que Lyndsy-ouarf-ouarf-ouarf-Fonseca sait faire avec sa petite tête d’adolescente moyenne américaine et ses grands yeux bleus innocents (outre les rouler quand son père lui raconte comment il a rencontré sa mère), c’est la petite malade/voisine qui cache bien son jeu. Et c’est le cas dans cet épisode. Je me sens donc une fois de plus obligée de remarquer que les gensses qui font le casting de cette série savent ce qu’ils font. Pareil pour les gensses qui dirigent les acteurs sur le plateau, alias les réalisateurs.

Bon, il y a plein de trucs bizarres, dans cet épisode. Plein de scènes dont on se demande d’où elles viennent. Le coup de la nutritionniste, je n’ai pas bien compris. Et ça m’a presque énervée de voir qu’on n’a plus droit à une petite consult’ à la clinique sans que ça se finisse par un rencard avec une blonde.

Pas d’accord !

Pareil, la scène où Cameron vient le réveiller dans son lit (in HIS frakking BED !), ça vient d’où, ça ? Elle a les clés ? Il dort avec la porte ou la fenêtre ouverte ? C’est quoi CE DELIRE ???

(Outre le fait naturellement que ce doit être TRES difficile de résister à l’envie de sauter là-dedans, malgré la tête outrée du grizzly qu’on vient de tirer de son précieux sommeil.)

Bref, je ne comprends pas bien. Etait-ce vraiment utile ?

Heureusement, on a Wilson, et dans une moindre mesure Chase qui est très drôle à fourrer son nez partout pour découvrir les vraies raisons de la démission de Foreman. Et comme ni House ni Foreman ne lui répondent franchement, il en conclut que tous deux sont extrêmement gênés par cette décision.

Chase : Why’s Foreman quitting ?
House : He wants to breed lamas. ( )
Chase : Interesting. You’re ashamed of the reason too.

Et le sourire de House en réponse à cela est excellent. C’est le sourire qu’il fait quand quelqu’un l’emmerde mais qu’il flaire une quelconque intelligence dans l’emmerdement. Trop bonnard. C’est le sourire : « Tu m’amuses, petit. »

Enfin, donc, Foreman est toujours dans le coin et il continue à nous les gonfler sévère, avec ça que House semble être décidé à lui pourrir ses deux semaines restantes, et que Cuddy lui a donné sa bénédiction pour qu’il se casse. Ah bravo !

Heureusement, comme je le disais, on a Wilson. Alors là, je vais vous dire, pour une fois, le Dark Side et la Sorcière se sont bien fait avoir ! En beauté, y a pas d’autre mot ! Jusque là, chaque fois que House nous a fait le coup de feindre une désintox ou un truc du genre, on l’a vu venir à vingt mille bornes. Eh ben pour une fois qu’on lui assaisonne en douce son cappucino, même pas qu’on l’a senti arriver, bien trop occupées qu’on était à se marrer en le voyant ajouter des amphètes dans le petit noir de son Wiwi.

Et ce filou-là se doute bien qu’il va paraître étrange que d’un seul coup, comme par miracle, ce soit lui qui offre le café (tout comme il me paraîtrait louche que le Dark Side, du jour au lendemain, se pointe avec un panier repas le midi, annonçant qu’elle a passé la matinée à mitonner une blanquette de veau). Du coup, méfiant, le Wilson opte pour l’autre café, celui que ne lui tend pas House.

Bingo, c’est justement le café aux amphètes. House a vu le coup venir. Et il trouve le moyen, ce formidable faux-derche, de s’en offusquer.

House : You think I spat in yours ???
Wilson : Or worse !

L’intérêt d’épicer un peu le café de Wilson ? Tout simple : House le surprend en train de bailler de manière suspecte. Et pour cause, le pauvre Wiwi est sous anti-dépresseurs. Merdalors, dépêchons-nous de le plaindre. L’ennui, c’est que le petit cocktail anti-dépresseurs/amphètes, ça lui réussit moyen. Il nous gratifie donc de la plus trépidante consultation vue à ce jour. Et comme c’est une consult’ pour un possible cancer du sein, je vous laisse imaginer.

Wilson : Excuse me, I have to go kill someone.

Galope, galope jusque chez House où il nous fait une formidable scène en parlant très très vite. Et bien évidemment, que fait ce grand humaniste face à son meilleur ami médicamenté ? Il se paye sa fiole, naturellement.

Sauf que c’est absolument tordant, et pour cause… Comment est-ce qu’on a pu ne pas voir qu’il manque à House son côté très sombre, dans cet épisode ? J’en sais rien, ça me laisse coite.

Toujours est-il que face au cas du jour qui est sur le point de clamser, House trouve le moyen de se marrer (ou presque).

Pas du tout, proteste-t-il. Avant d’apercevoir son reflet souriant.

Et là, ça fait le tour. Chez nous aussi. Et on est presque content de ne rien avoir vu venir tellement la révélation est phénoménale. Le pôôôôvre Wilson, oui, le souffre-douleur dépressif qui se fait assaisonner son café… ce même Wilson offre tous les matins depuis une semaine un kawa sucré aux anti-dépresseurs à son meilleur ami. Il est pas comme ça, lui, il partage. Et dire que j’avais trouvé si mignonne au début la scène où House entre dans le bureau de Wilson et y trouve son café tout prêt, genre : « Je sais que tu va me piquer le mien donc j’ai prévu. » Argh, j’en pleure encore de rire. Sacré Wiwi, il nous a eu comme un vrai pro.

Wilson : House was happy !

Et ça tombe bien, c’est là que House percute que sa patiente a tenté de se suicider en avalant du détergent bien planqué…

Addie : I’ve just… never been happy.

Chdoing.

Et même qu’exceptionnellement, House va tout déballer aux parents de la gosse. Chose qu’il ne ferait sans doute pas habituellement vu qu’il n’en a rien à péter, du moment qu’il a son diagnostic.

Heureusement, quand la mère lui demande s’il est peut l’appeler en cas de souci, il répond non.

C’est très très étrange. Effectivement, on a à faire avec un House un tout petit peu trop guilleret pour être honnête, et les bons soins du Dr Wilson semblent arrondir un peu les angles à certains endroits. Ca ne l’empêche pas d’être d’une grossièreté sans pareille face à cette jeune fille apparemment condamnée et à sa famille. La seule différence, c’est qu’il le fait avec le sourire, ce qui est presque pire.
House, dépressif ou pas ? Probablement que oui, mais à sa manière. Le personnage est de toute façon probablement venu au monde en décidant que tout était à chier ci-bas, et à mon avis, ce n’est pas en le droguant encore davantage que ça va améliorer les choses. Mais je reconnais que c’est plutôt mignon de la part de Wilson d’avoir tenté le coup. Là où House fait une expérience scientifique sur son bon copain histoire de savoir (à première vue, du moins) si celui-ci lui cache des choses ou pas, Wilson, lui, agit. C’est pas très fin, mais c’est touchant. Chapeau à Wiwi, en tout cas. Il a bien appris. Et ça lui fait les pieds, au grand con.

Posted by on Sep 23, 2007 in House M.D. | 14 comments

14 Comments

  1. Seule ? mais comment que ça se fait que tu sois seule là-bas un lundi ?
    et oui, ces fameux "hurlements", une fois qu’on les a entendus, on n’entend plus que ça. Je me demande quand même ce que c’est.
    Remarque, ça change des braillements de bébé.

  2. Entre midi et deux, y a plus un chat. Du coup, t’oses pas sortir parce qu’une fois sortie, sans la clé, t’es jamais garantie d’y rerentrer. Du coup, je m’suis cassée. Ptain, sérieux, quoi.

  3. Cameron n’a pas la clé, mais elle sait que les gens cache souvent un double pas loin de la porte (elle a apprit ça grâce à House). Et je ne suis plus sure, mais il me semble que dans l’épisode du faux cancer, les kids arrive à rentrer chez House.

  4. Ah oui, c’est vrai. Mais je n’ai toujours pas compris l’intérêt de cette scène, si ce n’est pour montrer que sous anti-dépresseurs, House dort comme une brute.

  5. Jme rappelle quand tu avais dit que tu ferais des reviews moins longues dorénavant ^^

    Oké, c’est sans doute parce que je ne regarde pas House MD …

    xD

  6. Elles sont moins longues qu’avant. Si, si.

  7. RIEN A VOIR AVEC L EPISODE MAIS IL FAUT QUE CELA SORTE

    Devine qui j’ai vu en Guest dans Farscape (et c’était pas facile car il était très très maquillé)

    CHASE

    j’étais MDR

    Farscape saison 4, épisode 19 ou 20 (je crois) Je suis sûre que le Dark Side va tilter quand elle y sera…

    Bah pour une fois que j’ai reconnu un acteur dans Farscape parce que d’habitude c’est "euh lui là avec les poils sur les tentacules vertes il aurait pas joué dans Prison Break ??"

  8. Pas… po-ssi-ble.

    Eh ouais, toute l’Australie y a joué, dans Farscape !

    Ptain, il devait pas être vieux.

  9. Enorme!!! Faut vite que j’arrive à la saison 4!! Sauf que bon faudrait aussi dormir, mais ça reste secondaire…
    De la blanquette de veau???? Sérieux????? Si tu veux on peut se trouver quelqu’un qui sait faire ça mais faudra lui dire de pas parler. 😀 Moi je parle, tempête, râle, insulte les acteurs et les personnages, dis du mal des gens, mais le créneau cuisine ça risque de devenir très dangereux…

  10. Non, non, reste comme ça, de toute façon, la blanquette, je trouverais ça louche et je me sentirais obligée de penser que c’est un piège.

  11. Tain la tête de Wiwi quand il parle à la patiente, on dirait Columbo !
    En tous cas c’était joli le coup du café ! Sacré Wilson !

  12. Eventuellement je peux aller jusqu’à trouver des desserts qui s’ouvrent tous seuls. Pas mieux. Ah je sais, des cubes alimentaires!!!!

  13. La consultation aux amphet’ de Wilson, mais c’est à se pisser dessus !

    En tout cas sacré Wilson, il a de la ressource l’animal ! 😀

  14. J’ai pleuré de rire, RS Leonard nous fait un grand numéro sur les trois scènes mythiques : Wilson parle à Foreman, Wilson parle à la patiente et Wilson parle à House… Les trois scènes enchainées sont extraordinaires ! Les mecs qui ont écrit le scénario ont dû prendre leur pied aussi !

    Sinon je viens de revoir l’épisode (en anglais donc… ) et en effet, depuis la première scène, House est cool et enjoué… limite… sympathique avec son équipe ! Ca m’avait frappé qu’il se fasse renvoyé 2 fois d’affilé dans son bureau sans mouffeté, dont une fois par Chase quand même ! Mais j’ai mis ça sur le compte de la dem’ de Foreman évidemment !

    Je n’ai pas tout pigé sinon sur les causes de la maladie de la jeune-fille… le coup du chewin-gum, tout ça… c’était pas clair…

    Quelle crise de fou rire, quand même !!!

    Mais finalement, qui fut pris qui croyait prendre… 😉

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