320 : House training
Ah, ça faisait longtemps !
(En fait, non, ça faisait pas longtemps du tout, mais le sick bastard me manquait quand même terriblement. )
Alors, cet épisode, c’est un peu : « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur James Wilson… ou pas. » Parce que je n’étais pas certaine de vouloir en apprendre autant sur lui. Et je ne le suis toujours pas.
Voyez-vous, nous faisons la connaissance de Madame Wilson II, dépressive chronique, probablement un peu retardée sur les bords, bref, la cible idéale pour un prédateur tel que House. Ca tombe bien, elle peut servir. Surtout quand Wilson, pas tout à fait calmé après l’affaire de la pièce de théâtre, annonce à House qu’il va inviter Cuddy à une exposition de peinture, alors que lui-même, House, s’est mangé un râteau de la même Cuddy.
(J’attendais presque le « seriously ?! ».)
Wilson : What would you’ve learned if she’d said yes ?
House : A lot about bondage !
Bref, il faut trouver un moyen de décourager Wilson, et pour cela, House part glaner de précieuses informations concernant la vie intime du gars Wilson. Et qui de mieux pour cela qu’une de ses (nombreuses) ex-femmes.
Terrifiante de bêtise, cette Bonnie, et presque indigne d’être manipulée par le maître.
Bref, cette innocente trouve le moyen de nous confier que Wilson, au pieu, c’est une bête. Alors que va faire House, je vous prie ? Facile : convaincre Wilson qu’il faut qu’il couche avec Cuddy… histoire que celui-ci, inquiet, croie que Bonnie a dit à House qu’il était nul au pieu.
C’est abject, on est bien d’accord.
Et sinon, figurez-vous que cela a un chien. Hector. Un chien qui tout petit foutait déjà le dawa partout, pissait sur le tapis et grognait d’un air menaçant. Poussée dans ses derniers retranchements, l’ancienne Mrs Wilson lâche du dossier. Hector-je-ne-sais-plus-quoi, c’est un anagramme miteux pour « Dr Greg House », tellement le chien ressemblait à celui qui a contribué à son divorce. Mouarf mouarf mouarf lui répond ce blaireau-là : « Huge ego, sorry », ça marche vachement mieux.
Je m’incline.
Il n’empêche que Wilson ne pouvant récupérer le clébard pour cause de chambre d’hôtel non animal-friendly, c’est quand même le sick bastard qui va prendre sous son aile ce cabot de 17 ans. Personnellement, je ne lui confierais même pas une de mes vieilles pantoufles, mais bon. Font ce qu’ils veulent avec leurs animaux domestiques, hein, mais après, faudra pas se plaindre.
Enfin, nous y reviendrons dans l’épisode suivant.
A part ça, c’est le grand retour de ce grand niais de Papa Foreman. Et il n’est pas seul. Il est venu avec maman qui part un peu de la tête. Alzheimer, on avait dit. Adoncques, cet épisode tourne pas mal autour de Foreman, et une fois de plus, je trouve l’acteur un peu lège sur les séquences tristounes. Dieu sait qu’il y en a.
C’est que voyez-vous, aujourd’hui, Foreman s’est levé du mauvais pied. Et même qu’il tue une patiente. Oh, il n’est pas tout seul, dans l’affaire. House est bien trop occupé, dès le début, à espionner les moindres faits et gestes de Wilson pour être à fond sur le cas du jour. Les deux autres imbéciles bien trop auto-centrés sur leur petite histoire de merde. Et Foreman, lui, comme d’hab’, il nous prend de très haut cette jeune looseuse qui vit de petits boulots et de petites arnaques, lui, le grand Foreman, parti de rien et sapé comme un prince dans son bel hôpital rutilant.
Coups de pieds au derche, oui.
La vérité, c’est qu’il balise à mort face à cette meuf qui lui renvoie l’image de ce qu’il aurait pu être s’il n’avait pas réussi, lui qui braquait des bagnoles et cambriolait des apparts quand il était gamin. Et rien que pour ça, pas de pitié pour la pintade.
Bref, certainement que si tout le monde avait fait un peu plus gaffe, il y en aurait eu un pour dire (comme la Sorcière) que soumettre la demoiselle à des rayons détruisant tout son système immunitaire, c’était pas une bonne idée. Surtout quand quelques heures plus tard, on se rend compte qu’elle a un bon staph’. Moralité, c’est direct la caisse en sapin. Et pour Foreman, c’est direct chez Wilson qui croit lui apprendre en dix leçons comment dire à un patient qu’il va crever d’ici 24 heures. Ben s’il espérait un merci, faudra repasser.
Alors et vas-y que je te tiens la main à cette dame pendant qu’elle trépasse, et vas-y que je m’auto-flagelle pendant trois plombes face à un House qui voudrait certainement bien le réconforter, mais qui ne sait pas trop comment.
Foreman : I killed her.
House : Yeah, me too.
Et pour finir, coup de surin final : alors que le pauvre Eric va voir sa maman et lui confie sa faute, celle-ci le serre bien fort dans ses bras, certes, mais il s’avère qu’en fait, il a attendu trop longtemps. Elle ne le reconnaît plus.
Bon ben mon petit Foreman, c’est pas ta fin de saison, pour sûr.
Sinon, donc, grand coup de chapeau au gars Wilson, quoique je me demande s’il faut le féliciter ou le plaindre. Ce gars tient là la technique de drague ultime. C’est « rebound boy ». Vous venez de vous faire larguer ? Vous vous trouvez moche, inutile ? Pas de panique, Wilson est là. En un tour de main, il va faire de vous une vraie Blanche Neige, il sera votre prince charmant et vos sept nains, tout à la fois. Et avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous voilà en train de convoler en justes noces avec un super pote qui vous fait jouir cinq fois par nuit. Waouh. Pas étonnant que House flippe comme un dingue en voyant Cuddy et Wilson devenir les meilleurs amis du monde.
House : He always marries them in the end !
L’ennui, c’est que de toute évidence, il est incapable de fonctionner autrement. Dans l’absolu, ça ne me pose pas de problème. Seulement, et c’est là que House a raison, s’il finit toujours par les épouser, il finit également toujours par divorcer.
Enfin, à l’intention de ces dames : faites gaffe quand vous agrafez votre soutif, conseil d’amie.
*ne pas lire, ne pas lire, ne pas lire*
bon j’avais de l’avance sur toi, mais là il est clair que j’ai 4-5 épisodes à rattraper maintenant ^^