308 : Whac-a-mole
Oui, alors en fait, non.
Impossible de me sortir de la tête les trois épisodes qu’on vient de voir, alors ma foi, autant en causer.
Je suis triste. Oui, triste. Et fâchée. Parce que ce même toubib qui, il n’y a pas si longtemps, posait sa main sur l’épaule de Cameron pour lui dire « I’m proud of you » et s’amusait, hilare, à faire des glissades dans les couloirs de l’hôpital est, au terme de ces trois épisodes, devenu un machin pathétique et foncièrement méchant, là où avant, il était drôle. Dans sa méchanceté. Une loque, quoi. Une sorte de chien enragé qu’il vaudrait mieux faire piquer. Bouhouhouh.
Enfin, dans cet épisode, disons qu’il reste tolérable. D’autant que comme le dit si bien le Dark Side, cet épisode, il est surtout là pour faire un peu pleurer dans les chaumières.
Alors pleurons.
Jack, à peine majeur, père de son petit frère et de sa petite soeur de 8 et 11 ans depuis la mort de ses parents, trime dans un fast-food où il bat la semelle avec un rongeur géant pour amuser les mioches. Jusqu’à ce qu’il dégueule sur un gâteau d’anniversaire avant de faire une crise cardiaque.
Voilà qui est singulier.
On entend déjà résonner, en fond sonore, les sirènes des services sociaux que Cuddy ne tardera pas à rameuter puisque House ne le fait jamais, vu qu’il s’en bat profondément les steacks.
Charmant monsieur.
D’ailleurs, sa découverte de la situation familiale du patient du jour nous vaut la meilleure réplique de l’épisode :
House : Party of Five ! Powerful stuff ! The OC of its day !
Forcément, quand on passe six jours par semaine à glander, on peut se permettre ce genre d’analogie.
Difficile de ne pas étouffer quelques rires quand on le voit mettre sous enveloppe son diagnostic, sous le regard médusé (voire choqué) des Kids. Allez hop, que le meilleur gagne. Cela nous vaut une splendide allusion au grand Sherlock.
…*soupiiiiiiiiiiiir*
(Rappelons que le patient a notamment pour symptôme des pieds qui le démangent.)
Les séquences où House leur colle au c’ en braillant « cooooolder ! » sont évidemment de l’or en barre.
Surtout quand assistant au petit manège de Cameron pour stresser le jeune (elle le fait flipper en lui disant que s’ils ne trouvent pas ce qu’il a, il va perdre la garde de son frère et de sa soeur, qu’il ne les reverra jamais, etc… ), House se met à faire sa Cameron avec un cynisme absolument abject… mais tordant, bien sûr :
House : Stop torturing him ! What kind of a doctor are you ???
Bon, mais trêve de rigolade. Cet épisode, c’est surtout celui du divorce entre House et Wilson. Enfin, me souffle une petite voix démoniaque. D’abord, Wilson se fait sucrer son accréditation par Tritter. Après sa bagnole, son compte en banque, il ne peut plus prescrire de médocs à ses patients. « Mais qui va me prescrire ma codéine ? » s’écrie alors un grand humaniste nommé Gregory House !
Et d’aller d’abord demander aux Kids de lui prescrire sa drogue, et après leur refus, de se tourner vers cette brave Mme Cuddy :
House : Okay, fine ! I’ll father your child. First you gotta write me a Vicodin prescription ; just so I can get through the foreplay.
C’est qu’il a mal, le son of a bitch. Oui, tout à coup, une vilaine douleur à l’épaule le fait boîter d’en haut, dites donc. Et il râle façon wookie.
House : Aoutch !
Kiné : Got it !
House : Fix it !
Ca nous vaut d’ailleurs la petite minute délice du jour, lorsque Cameron lui enfile son machin pour lui tenir l’épaule, là, c’est juste trop mignon… et gênant.
(Moi, il me ferait peur, mais c’est une question de goûts.)
Bref, après s’être fait débloquer l’épaule par la kiné, avoir porté dix secondes son bras en écharpe histoire de dire et volé la canne d’un petit vieux, House se voit signifier par Wilson que ce n’est pas son épaule qui lui fait mal, mais sa conscience. On imagine aisément la réaction du gars.
(D’ailleurs, moi, c’est pareil. Je suis sûre que ce n’est pas du tout une maladie mortelle qui me fait mal à la gorge, ça doit être ma méchanceté qui remonte.)
Enfin tout cela nous amène à l’EXPLOSION, enfin ! C’est juste pas trop tôt, quoi… Mais pour cela, il aura quand même fallu que Wilson ferme son service de cancérologie, s’il vous plaît. Ce qui n’emeut guère House…
House : Oh, poor you. Think if you suffer loudly enough…
Wilson : YOU COMMITTED A CRIME !
House : What do you want me to do ? Turn myself in ?
Wilson : YES ! YES ! Do something ! Go in ! Show some remorse ! Tell Tritter you’ll get some help !
House : I don’t need help !
Wilson : House, get out of here. Get out of here.
House : You’re not gonna make me feel guilty about what Tritter is doing… to us.
Wilson : You already feel guilty. Your serious shoulder pain… isn’t coming from your cane, it’s coming from your conscience. And that used to be enough. Despite all your smart-ass remarks, I knew you gave a damn. This time, you were either gonna help me through this or you weren’t. I got my answer.
Gloups. Ca a gueulé grave.
D’ailleurs, la scène de fin, avec Wiwi qui attend son bus dans le froid (« pooooor you ! ») et House qui passe devant à moto, s’arrête, le regarde, et repart aussi sec est… RRRRRRRhhhhhh…
Oué, c’est bien foutu, leur affaire.
Enfin, en guise de bilan, on se retrouve donc avec House réduit au bon vouloir de Cuddy pour ses ordonnances (après avoir décimé la réserve de pilules anti-règles douloureuses de Cameron ), et tout ce petit monde bien misérable. Sauf House, qui hormis le fait qu’il va en chier pour ses pilules, se fout de tout le reste.
A pleurer.
L’histoire du petit jeune, c’est pas gai non plus. Une greffe de moëlle épinière de son petit frère pourrait le sauver, mais il refuse. Foreman est persuadé que c’est pour protéger le petit. Et au terme d’une très courte visite de House, toujours prompt à souligner ce qu’il y a de moche sur cette Terre, on se rend compte que c’est surtout que le jeune, malgré une culpabilité dévorante, préfère rester malade et confier au moins momentanément la garde de son frère et de sa soeur à une famille d’accueil.
House (à Foreman) : Don’t pretend to be surprised.
(Désolée, cette note ne ressemble pas à grand-chose, je n’ai pas tellement la tête à ça. Mais promis, pour les deux épisodes suivants, je vais faire un effort.)
Ca m’a fait marrer tout le p’ti jeu avec la lettre. Il avait déjà tout prévu de ce qu’ils allaient faire ^^
Mignon le p’ti house/cam moment, j’y peu rien je fond :p
Le divorce entre wilson et house va bientot être consommer….
Wiwi power!
Naaan, c’est pas vrai ?
C’est TOUT ???
C’est tout ce que Wilson lui fout dans la gueule ???
Oui mais avec force hurlante. La suite est gratinée aussi. Wiwi va le vendre à Tritter…. Enfin on en parlera ce soir ou demain. 😉
Haaaaaaaaaaaaaaaa . Je suis content ! Je savais bien qu’il allait tout lui rebalancer dans la gueule !
Un peu trop tôt selon moi, il n’est pas encore assez dans la merde .
Mmmmh… 😀
En serais-je arrivé à un point de sadisme tellement élevé qu’il le soit assez pour te plaire ?
??a m’inquiète, mais j’aime bien l’idée ! 🙂
bon, parti comme c’est, je suis à peut près la même cadence!! ouf!!!
bon, notre petit épisode est sans plus si ce n’est la scène Wilson/House!! enfin, le petit wiwi réagit!! il tente de lui faire comprendre, mais sans grand succès pour le moment…
parce que sinon, l’épisode est pas passionant plus que ca, si ce n’est la lettre où il devine ce que vont faire les kids!! chapeau bas ! et cuddy qui le cerne quand même très vite (même si je trouve que sa réaction vis à vis de wilson est assez petite, voire minable, voulant protéger house autant que son hopital…)