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305 : Fools for love

Oh nom de Zeus… ENFIN, le voici, cet épisode que j’attendais tant ! ENFIN House se fait coller le nez dans sa merde, depuis le temps qu’il le mérite. Non, parce que depuis Vogler et Stacy, ça faisait longtemps qu’il n’en avait pas bien chié. Autant la patte, effectivement, c’est moche, autant quelqu’un qui le réduit en purée, ça, c’est bonnard. Plus que tout, cette fois, le mot clé sera : humiliation.

YES !

Et à tous les niveaux. Déjà, première chose, dans cet épisode, House perd un pari. C’est la première fois de la série que ça arrive. Ca lui apprendra à croire qu’il peut se foutre de la gueule de tous impunément.
Première fixette du jour, donc, oh my god, Wilson fréquente.

Ce qui ne peut signifier qu’une chose pour House : vite, allons lui casser son coup.

Bref, il focalise là-dessus pendant le différentiel, tentant de comprendre pourquoi une infirmière blonde en pédiatrie se trouve dans cette section de l’hosto. Il en conclut, la voyant discuter avec Wilson, que celui-ci sort avec elle.

House : If he’s not hitting that, then why is she here ?
Cameron : Because I’m hitting that, and it’s totally hot.

Ce qui nous amène au pari de l’épisode. House met en jeu deux cents dollars : Wilson se la tape, c’est pas possible autrement. Foreman relève le défi. Lui, il est sûr que non.

Ca n’empêche pas House de faire chier Wilson un max avec cette histoire. Sinon, ce ne serait pas House.

House : How many more failed relationships are we both going to have to deal with before you learn to love yourself ? And I mean that in a literal way.
Wilson : It’s amazing how you can not only know it’s a relationship, but that it’s a bad relationship, based on nothing but… nothing.

Et…

House : I didn’t try to break up your marriages ; you did that yourself.
Wilson : My marriages were so crappy I was spending all my time with you.

Est-ce qu’ils sont pas super mimis ???

Bon, on rigole, on rigole, mais mine de rien, dans cet épisode, House tombe quand même sur un très gros os. Marge et moi, on a compris que ce serait torride, d’abord à cause du « Viewer’s discretion is advised » (« OOOOOOOOH !!! ») et du : guest Star : David Morse (« OUUUUUUUUH ! »).

Et l’os, le voici, l’air tout innocent dans la salle de consult, avec un petit problème un peu intime.

House remonte ses manches, et s’apprête à se livrer à son sport favori : le cassage en règle de patient inintéressant. Malheureusement, il n’a pas choisi le bon client, pour cela.

House : It’s not an infection.
Tritter : How can you tell…
House : You want me to touch you ? It’s your private place. You’re chewing nicotine gum which causes dehydration which causes wear and tear. Try a lubricant or foreplay if you’re cheap.
Tritter : Just take a swab and get it tested, ok ?
House : Sorry, already met this month’s quota of useless tests for stubborn idiots.
Vicodin : Pop !
Tritter : You’re rude.
House : Wow, you’re like a… detective or something.

Pas de bol, le monsieur répond… et sur le même ton.

Tritter : And you’re smart, and you’re funny but you are bitter. And you’re lonely, so you treat everyone around like they’re idiots and you get away with it because of your cane.
House : Please stop, it’s hard to write through the haze of bitter tears.

Et là, alors que House prend la direction de la porte, Tritter met un joli coup de pied dans sa canne.

Oups.

Tritter : Treat people like jerks, you get treated like a jerk.

C’est ainsi que Michael Tritter va se retrouver avec un thermomètre dans le cul, et ça ne va pas DU TOUT lui plaire.
House, quant à lui, est ravi d’avoir pu se faire les dents sur ce morceau un peu coriace. Il ne se doute pas encore que Tritter a plus d’un tour dans son sac. Et qu’il va lui faire payer cette petite humiliation au centuple. Plus les intérêts.

A part ça, nous avons non pas un, mais deux patients du jour. Deux amoureux de vingt ans, mariés, qui plus est. Lors d’un braquage, madame tombe dans les vapes. Monsieur se trouve bientôt affligé du même mal, et alors que la jeune madame est dans le coma, la solution pour la sauver serait de faire sur lui une biopsie de son cerveau, super dangereuse. Lui, bien sûr, amoureux comme pas possible, tend gentiment le crâne pour sauver sa belle, mais House est réticent. Pour lui, à vingt ans, on tombe plus facilement amoureux qu’on ne change de chemise, et c’est ennuyeux de gâcher sa vie pour ça.
Alors forcément, quand le jeune patient lui sort : « I’d die for her », là, ça le dépasse, mais grave.

Et puis d’un coup, c’est le coup de génie made in House. Il aurait certainement trouvé la solution de l’énigme bien plus tôt s’il était lui-même allé voir les patients.
L’ironie du sort, c’est que Foreman, lui, tenait la réponse dans sa main depuis longtemps, tellement longtemps que le Dark Side et moi avons percuté au moment presque où le jeune raconte que lui et la petite ont fugué quand ils étaient minots, car son père refusait qu’il la fréquente. Foreman, bien sûr, pense tout de suite racisme, car la jeunette est bien café au lait.
Lorsqu’il évoque vaguement cette anecdote, House, lui, percute. Et photo à l’appui, remarque à quel point les deux petits se ressemblent. Surtout leurs beaux yeux verts.

NOOOOON ! Siiiiiii !

Si le papa ne voulait pas qu’ils se voient, c’est tout simplement parce qu’il était aussi le papa de la petite voisine. Du coup, les deux gamins souffrent de la même maladie héréditaire. Hiiiiiik !

Et le pire, c’est que House sait qu’il l’aurait capté s’il était allé les voir. Alors, j’imagine, histoire de noyer le brin de culpabilité qu’il doit ressentir, il fait l’âne.

House : Awesome ! Can I tell them ?

Flippé, le Foreman. Après tout, ils ne sont que demi-frère et demi-soeur. Oui, mais non.

House : Tell them or I will.

Alors Foreman va leur annoncer la bonne nouvelle. Et si on sent que le petit pourrait faire avec, madame jeunette, elle, ça la dégoûte trop.

Elle le plante là.

Sur pression de Cuddy, House accepte d’aller voir Tritter et de lui présenter des excuses. Mais bien sûr, on y croit tous dur comme fer. Ce type ne sait juste pas s’arrêter. Je suis sûre qu’au fond, il aimerait bien ne pas être aussi con et buté, mais il ne sait juste pas comment faire. Alors ça donne ça.

Tritter : I don’t want to sue you.
House : Good.
Tritter : I want to beat the crap out of you.
House : Less good.

(Voilà, dans un monde idéal, il se serait arrêté là.)

Tritter : I’ll tell you why. You’re a bully. And bullies, they don’t back down until they run into someone stronger and meaner.
House : But you’ll accept an apology.
Tritter : Yes.
House : Not really a recipe for sincerity.
Tritter : I’m not looking for sincerity. I’m looking for humiliation. Something that will make you think twice before you treat the next patient like crap.
House : Here’s what’s gonna happen : you go brag to your friends about how you made the big, nasty doctor go poop in his pants, I get Cuddy off my back by telling her I humiliated myself, here’s the catch… we’re both gonna be lying. I’m not apologizing. If anything, you deserved a bigger thermometer.

Voilà exactement ce qu’il ne fallait pas dire !

Et pour couronner cette belle journée de merde, House perd 200 dollars. Parce qu’à force de se moquer de Foreman qui ne sort soi-disant qu’avec des Blacks, eh ben l’infirmière blonde, c’était lui qui se la tapait.

Sauf que je ne donne pas cher de cette jolie histoire. Connaissant Foreman, d’ici trois épisodes, ce sera terminé. D’autant que là, il la plante déjà pour aller consoler le futur divorcé…

D’ailleurs, ils ont tous grave une vie de merde. Entre Wilson maintenant tout seul à l’hôtel…

Cuddy dont les tests de grossesse sont toujours aussi désespérément négatifs…

… mais qui gère magnifiquement toutes les attaques en règle de House à ce sujet… il est méprisable, d’ailleurs, elle lui a fait confiance, et il ne cesse de se moquer d’elle…

Eh ben malgré ça, il y a pire que ces deux pauvres solitaires (qui devraient sérieusement envisager de se réchauffer mutuellement les petons les soirs d’hiver… ). Oui, il y a cet abruti qui conduit à fond la caisse sa moto sans permis et en étant blindé de vicodine… Pas de bol, House, vraiment pas de bol.

Comment dire ? Il est très très mal, là !!!
Parce que Tritter, il est pas content. Et parce qu’en plus, c’est un sale pervers obsessionnel et méga-flippant.
Eh bien même là, impossible pour ce crétin de la jouer profil bas. Non, il ne peut pas s’empêcher de faire de la provoc.

House : If you’ve come to return the thermometer, don???t bother. I’ve moved on.

Allez hop, mains sur la tête.

(Nous gratifiant par là même de cette charmante vision. )

(Guili-guili !)

L’intérêt étant que bien sûr, Tritter met la main sur ses médocs.

House : I’m a cripple who works in a hospital. You don’t think I’ve got a valid prescription ?
Tritter : Arrogant son-of-a-bitch like you ? Oh, I bet you didn’t bother. You are under arrest for possession of narcotics. You have the right to remain silent, which you should take advantage of for once in your life. If you give up the right to remain silent, anything you say can and will be used against you in a court of law.

Et voilà mon House menotté. Juste comme je l’aime !

Posted by on Sep 6, 2007 in House M.D. | 7 comments

7 Comments

  1. Que je n’aime pas cette arc là, ce type me fiche la frousse complet….rien que voir sa tête, ca amène pas mal de chose mais bon, tu sens qu’il est dérangeant quand tu regarde les épisodes. J’te dit, le même effet que le violeur de cylon qu’il me fait ce mec !

    J’ai été explosé par la réplique de Cameron, j’m’y attendais trop pas lol

  2. Et c’est parti mon kiki !!!!! 🙂 J’ai juste été un peu déçu de la façon dont ça prenait fin, mais ça s’intégrait bien dans la suite, finalement. J’aime bien ces épisodes, parce que House tombe sur quelqu’un à son niveau, et très proche de lui. Plus un second Sherlock Holmes qu’un Moriarty, même s’il le fait bien chier.

    Pour Cameron : c’est vrai que sa réplique est hilarante, elle est vraiment en train de changer, cte chaudasse…

  3. Il est génial moi je trouve Tritter. Flippant, mais très exactement ce que mérite House à ce moment-là. Un connard à la hauteur de sa méchanceté à lui, c’est parfait. C’est sa première confrontation avec quelqu’un qu’il est impossible de raisonner, de manipuler ou de briser, puisqu’il est tout autant déterminé et misanthrope! Trop bien….

  4. Tritter, un méchant? Mince alors. Sa bonne bouille ne me rapelle que le gentil de… La Ligne Verte? J’ai un doute… mais c’est ailleurs un gentil, c’est sûr.

  5. Méchant comme une gale, mais d’un calme sublime ! Un gros morceau à mâcher, pour House ! D’ailleurs, les méchants ont toujours des bonnes gueules, dans cette série. Vogler était le bâtard le plus jovial du monde… au fond, tous les méchants ont des bonnes gueules… sauf House ! 😉

  6. Mais House, il est beau quand il fait la gueule ! 😀

    Et j’ai adoré aussi la réplique de Cameron, elle commence à bien savoir comment recadrer la discussion en clouant le bec à tout le monde, surtout son patron ! 😀

  7. Ah, tu arrives dans un moment très intéressant. 😉

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