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221 : Euphoria (2)

Ben dites donc, hein, la Sorcière, elle donne pas des masses de nouvelles, ce jour d’hui ! Et pour cause, à force de regarder cette série, j’ai eu moi aussi un gros problème d’ordre médical. Ca ne m’était jamais arrivé. Je vous jure, j’ai rien compris à l’histoire.
Un poil, mes amis, mais long comme ça ! Dans ma main, là ! Bien au milieu !
Et plus j’ai essayé de le soigner en travaillant, moins ça marchait ! Moralité, j’ai avancé de trois pages sur le gros oeuvre, et j’ai passé le reste de la journée à contempler béatement le néant le plus profond.
Au plus fort de mon courage, mes Sims se sont retrouvés avec une nouvelle génération de bourreaux des coeurs (ça, on peut pas dire, ils se sont élevés à la force du hum… poignet, surtout « une », uhuhuh, hinhinhin), j’ai réussi le prodige de répondre deux fois au téléphone et de tenir (presque) deux conversations à peu près intelligibles. Et j’ai eu le toupet de dire à mes copines (dont une tout juste libérée d’une belle-mère satanique) que je travaillais. J’ai honte.

Sauf que, pour vous situez l’étendue de ma déconfiture, hier soir, je me suis endormie au bout de trente minutes de la deuxième partie de « Euphoria ». Là, je crois que vous commencez à comprendre. Je suis essorée, mes pauv’ amis. La Sorcière n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle erre dans les limbes, entre travail et glande. Elle n’arrive pas à se décider.

Bref. Tout cela pour dire que ce ne sont pas les conditions les plus favorables au visionnage de ce genre d’arc. D’autant que le papa de Foreman, appelé au chevet de son fils kivapabien, avec sa grosse bouille tristounette, il a agi sur mon organisme comme le Marchand de Sable de Nounours.

Ce monsieur, à peine arrivé, House l’empoigne et le traîne chez Cuddy où il se livre à un vibrant plaidoyer concernant le cadavre de Joe. Qu’on le lui donne, donc ! Il saura, lui, House, le découper comme il sied pour découvrir de quoi souffre maintenant Foreman.

No way, répond Cuddy, certainement bouleversée au fond d’elle, par la présence du papa. Ca pourrait entraîner une crise sanitaire.

House : Level three ? We should call Jack Bauer !

Enfin, ce qui est formidable, c’est que House, on voit bien qu’il est complètement dévasté. Tout au long de l’épisode, il est malheureux comme les pierres et il nous gratifie régulièrement d’une adorable petite bouille affligée, entre deux pétages de plombs. D’une part parce que c’est un de ses petits qui est en train de crever, et d’autre part, parce qu’il est pieds et poings liés.

Pas tout à fait, cela dit. Profitant que Cuddy est en train de faire on ne sait quoi, il embarque marteau et burin et les refile en douce à Foreman pour qu’il opère directement le cadavre, encore dans sa chambre. Cuddy, rameuté, hurle sa mère qu’il n’a pas le droit, Foreman n’en a cure et attaque le corps de Joe. Qu’on croit. En fait, tout comme le flic, il est maintenant aveugle. Et il a opéré le matelas.

Paaaaauvre Foooooremaaaaan !

On apprend d’ailleurs que sa mère est atteinte d’Alzheimer et que son père ne lui a pas dit qu’Eric était malade. A quoi ça sert ? Ben ça le fait pleurer, le grand gaillard. Bouhouhouh.

Hééééééééééé !!! Le retour de la légionellose !!! Woooohoooo !

House a compris que la légionellose avait ralenti le développement de la maladie chez Joe, alors il balance une grosse fiole de cette jolie bactérie dans la cellule de Foreman.

(Ptain, chuis grave trop douée.)

Pour en revenir à House, il est tout de même prêt à sacrifier Steve MacQueen, son rat, pour sauver Foreman. Il emmène Steve chez Joe, lui fait renifler tout ce que Foreman a approché… C’est chouette de sa part.

D’autant qu’on le soupçonne d’adorer cette bestiole…

House : Now we wait for Steve MacQueen to get giddy.

Seulement Steve ne tombera jamais malade. Ben ça alors, ça nous la coupe. Heureusement pour lui, car si cela avait été le cas, il se serait pris un coup de « cane-shaped object » et se serait retrouvé les entrailles à l’air en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ratatouille ».

Bref, nous assistons au découragement de House, qui s’en retourne faire ses consultations à la clinique, en espérant que son rat va tomber malade. Et on se dit que c’est définitivement le monde à l’envers lorsque Cuddy vient le chercher et le conjure de retourner dans son bureau, de jouer avec sa balle, d’insulter son équipe, de regarder la télé, bref, de faire ce qu’il fait quand il veut sauver un patient.

Et pauvre House. Il a l’air tellement malheureux.

Ce qui est intéressant aussi, d’une certaine manière, c’est que House sait ce que Foreman, en proie à une douleur atroce, traverse, et il s’en désole. Contrairement à Cameron, par exemple, qui toute mignonne qu’elle est, n’est pas d’un grand secours.

Foreman : I’m in pain !
Cameron : So is House.
Foreman : And he’s a delight !

Mieux encore, House semble avoir une frousse terrible de tuer Foreman. Sur un patient lambda, il se dépêcherait de pratiquer cette biopsie du cerveau qui permettrait de savoir quel est la bactérie maléfique qui est en train de se régaler des neurones du Dr Mandingo. Seulement voilà : House a trop peur de le zigouiller. Voire de le laisser impotent. C’est trop risqué, quoi.

Ce à quoi le sublime Wilson, toujours là quand on a une besoin d’une traduction House/terrien, lui balance un superbe : « The reason you don’t see patients is because you know them, you’ll give a crap about them. If you give a crap, you stop making outrageous calls. If this was any other patient, you’d have damned the risk and cut their head open a long time ago. »

Merci, Wilson, on te le revaudra.

Ce que House n’avait pas prévu, c’est qu’avant d’être placé dans le coma, Foreman demande à Cameron de prendre les décisions médicales à la place de son père (qui est complètement à la ramasse, ce pauvre monsieur, il passe son temps à prier le bon Dieu, tranquille).

Joli face-à-face, donc, entre le maître et l’élève, et tentative de compromis.

Finies les combinaisons, House s’en retourne à l’appartement de Joe sans même un masque pour se protéger, tente de dégommer un pigeon à coup de canne, des fois qu’il aurait la réponse…

(Oh, cette scène est grandiose ! )

… échoue… (ce qui ne l’en rend que plus beau… )

… et trouve enfin la clé du mystère…

Une eau répugnante dans laquelle flotte une bactérie dont le nom nous importe peu. Ce qui importe, c’est que pressée par le temps, Cameron a fait découper le cerveau de Foreman.

Le voilà donc soigné mais lobotomisé, au terme d’une enquête haletante qui se clôt par cette question :

Foreman va-t-il garder des séquelles de l’intervention. A première vue, non, et Cammy en pleure des larmes de joie, elle qui lui a donné l’absolution juste avant qu’il ne s’endorme.

Il reconnaît tout le monde, ce qui est plutôt rassurant :

Foreman : Cameron, my dad… and the manipulative bastard.

Seulement voilà, Foreman va avoir du mal à lacer ses chaussures : voilà qu’il mélange sa droite et sa gauche. Oups !

Et on nous laisse là-dessus, ce que je trouve proprement ré-vol-tant !

D’autant qu’avec un peu de chance, si je me lance maintenant pour la suite, je vais m’endormir en chemin.

Enfin, superbe double épisode. On remarquera quand même un Chase relativement transparent. A peine là pour tenir la main du papa et ouvrir la tronche de Foreman. Cameron, elle, en revanche, concernée de près, d’autant plus après leur affaire d’article volé, est magnifique de détermination. Le manipulative bastard, sans se bisounoursiser, nous montre ce que ça lui fait quand on s’en prend à quelqu’un qui ne lui est pas indifférent (on ne va pas aller jusqu’à dire que c’est quelqu’un qu’il l’aime même si on le pense, oh, gros comme ça !), Cuddy est inébranlable ; elle s’en prend plein la tronche tour à tour de House, de Foreman et de Cameron sans jamais en démordre (et elle a rai-son !) tout en écrasant une petite larme dans son bureau, et le père, lui, est complètement à l’ouest, il aurait mieux fait de rester chez lui.

Posted by on Sep 1, 2007 in House M.D. | 15 comments

15 Comments

  1. Continu, continu :p Enfin attend pour le season final, tu dois être super préparée pour regarder ça :p

    J’ai beaucoup aimer ce double épisode, et la réaction de Cameron, un sacré caractère sur le coup et je suis contente que ca soit régler avec Foreman, c’était mignon. Sinon House on voit bien qu’il y tiens a ses gamins, mon petit coté shipper aurait bien aimé que ca arrive avec Cameron ^^ Peut etre pour le futur.

    Plus je regarde cette série, plus je trouve Hugh Laurie beau, et comme tes caps sont très bien faite, ca en rajoutte une couche, madame laurie est chanceuse :p

  2. Oui, je sais, je suis une femme comblée !

  3. Tu trompe Jammie? :p

  4. Qui ça ???

  5. J’ai pas de chance… Hugh Laurie ("pausitive" attitude?) je te déteste 😉

    Le coup de la légionellose… chapeau bas !
    C’est très fort, très, très fort…

  6. J’imagine que je n’y aurais pas pensé s’il n’y avait pas eu l’herpès mangeur de cancer juste avant. 😉

  7. Arf, j’ai mi un m en trop lol Jamie Bamber, le type sur lequel tu dois le plus bavé au monde :p

  8. Je viens de terminer la saison 3 ce soir. Comment résumer le fond de ma pensée sur ce qui t’attends, attends je vais chercher le mot dans un dico et je reviens…

  9. Enorme !!!!!! C’est ça, c’est énorme !

  10. Oh my god, oh my god, OH MY GOD !

  11. Ahhhhhhhhh j’y suis pas non plus encore.

  12. Toi, arrête ! 😀

  13. lol
    Nan mais je suis pas beaucoup devant toi …

  14. toujours excellente tes reviews , on ne le diras jamais assez.

    [euphoria , t ‘as pris quelque choses….]parce que si c’est ton ett normal , une semaine de vacance a plainsboro….

  15. Ah, j’étais émue devant le sacrifice de Steve McQueen 🙁

    Et ravie que le bestiau n’attrape rien ! 😀

    On s’y attache, à ces petites bêtes??? 😉

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