Oh tiens, si on parlait de gros fumiers, puisque c’est à la mode…
Voici mes préférés à moi que j’ai. Pas dans un ordre précis, d’ailleurs.
– Mais enfin, tout en haut de l’échelle, il y a quand même l’inimitable Saul Tigh de BSG. Ah lui, on peut pas dire, il est pas aidé ! Chauve, ivrogne, mal fichu, mal embouché, mal marié, méchant comme une gale, pourri jusqu’à la moelle, il accumule, il faut bien le dire, un certain nombre de tares que je n’énumérerai point en ces lieux. Et pourtant, je l’aime, moi, ce vieux sanglier, oh, d’une tendresse qui ne faiblit pas…
Oui, oui, souvenez-vous, quand tout le monde le détestait, moi, je le défendais, mon Tighounet !
Hé hé hé…
– Qu’est-ce qu’il y a de pire qu’un XO qui picole et qui rudoie ses subalternes ? Un toubib qui se drogue et qui rudoie ses patients ! Non parce qu’un médecin, normalement, c’est supposé aider les gens. Alors oui, Gregory House, il leur sauve la peau, à ses patients, mais en échange, il les traumatise à vie ! Lamentable misanthrope shooté, boîtant bas, perpétuellement levé du pied gauche (faut dire qu’il n’a guère le choix, arf, comme je suis drôle et spirituelle), égocentrique et parfaitement dédaigneux, il a tout d’un grand.
– Lui, c’est pire que tout. Parce qu’en plus d’être un enfoiré de première, Tony Soprano s’offre le luxe de tuer des gens, contrairement aux deux sus-nommés qui ont encore l’avantage d’oeuvrer, enfin, le plus souvent, pour la sauvegarde de l’humanité. Non, Tony, lui, il oeuvre seulement pour la sauvegarde de Tony et de son business. Il est moche, gros, poilu comme un gorille, il cause mal, bouffe comme un porc et la liste est longue. Mais je défie quiconque de ne pas craquouiller pour lui dans les Soprano.
– Oh, mon Sylarounet, comme tu as de grandes dents !
Le problème, avec Sylar, c’est que d’une part, il est complètement siphonné, mais que d’autre part, il est également très intelligent. Du coup, pour les Heroes c’est la merde. Enfin, on ne va pas s’en plaindre. Cet oiseau de mauvais augure réussit quand même à s’imposer comme l’un des personnages les plus tordus et les plus fascinants qu’on ait à la télé actuellement. Et ça le rend damn hot !
– Alors là, on a encore un client. Lui, voler aux riches pour donner aux pauvres, connaît pas. Du moment que ça finit dans son escarcelle, c’est tout ce qui importe ! Grossier, macho, bagarreur, voleur… Dans Firefly Jayne Cobb a pour lui l’argument suprême : il est bête comme ses pieds. Il n’empêche que ce grand con aime sa maman d’un amour tendre et qu’il nous fait bien rigoler. C’est le gros salopard par excellence, mais dans tout bon western, il en faut. Et celui-là, il n’a strictement aucune parole. Cool !
– ??mes sensibles, s’abstenir. Ahah ! Je suis sûre que vous pensiez que j’oublierais ce vieux Scorpius dans l’affaire ! Fi donc ! C’est quand même l’un des plus grands fumiers que la SF ait porté. Mais tout en délicatesse et en intelligence. Au point qu’au bout d’un moment, malgré la haine qu’on lui voue, on finit par se demander si c’est vraiment lui, le méchant. Avant de se foutre une grande claque histoire de revenir sur Terre, que diable.
Sans lui, Farscape ne serait sans doute jamais devenu Farscape. Il lui donné l’impulsion qui lui a permis de descendre dans le sordide… avec une classe et un raffinement dans l’horreur que beaucoup lui envient. Moi, par exemple !
(Je pourrais aussi nommer Ben Linus de Lost, les parents Chenowith dans SFU, Marc Antoine dans Rome, et bien d’autres, mais il faut bien choisir, non ? Et je l’aime bien, ma collection d’ordures !)
Jayyyne !!! The man they call Jayyyyne !!!!
Raaa, faut que je me refasse les "Firefly" après "Bones", parce que ça va plus !
Moi aussi, ça me titille régulièrement. Besoin de mon Captain Reynolds’ shot. 😉 Après House, cela dit, après House. Parce qu’il accapare mes pensées, ce taré de toubib. *soupiiiiir* Demain, demain j’ai ma dose de House. Ouf ! Demain, une vraie review sur le blog de la Sorcière ! Ca va me décoincer !
et même deux reviews… ou trois!!!????
Bon je regrette l’absence de Madame Chenowith c’est quand même une sacré conne, mais peut être pas aussi "the bad guy" que les autres, alors bon d’accord!
Oh vouiiiiii !
Ah au fait j’ai trouvé un super surnom pour la pauvresse de la deuxième voix (c’est codé je sais) demande moi demain sinon je vais oublier (bon tu peux gicler cette non-note dès que tu l’as lue hein…)
"Qu’est-ce qu’il y a de pire qu’un XO qui picole et qui rudoie ses subalternes ? Un toubib qui se drogue et qui rudoie ses patients ! "
Arf, quand j’ai lu ça j’ai cru que tu allais enchaîner sur Doc Cottle ! Après scrollage, que nenni !
(Scorpichou est loin à mon goût… Mais c’est vous qui voyez !)
J’aurais vu Harvey plutôt que Scorpi, m’enfin bon… faut dire qu’il n’est pas "réel". 🙂
Harvey ? Pour moi c’est plus un bouffon, mais bon, Scorpi, Harvey, même combat, même incarnation. Nan nan, pour moi, Scorpi, c’est juste sublime… La série commence vraiment lorsque Johnny Boy rencontre sa Némésis. D’ailleurs, la scène dont est issue cette capture, dans Lion’s Den à la fin de la saison 3, est super parlante. Ils sont indissociables malgré la haine qu’ils ont l’un pour l’autre. Et ils en viennent à se connaître tellement bien…
Han, c’est quand le Titanic coule ? Cette scène est sublime !!
Ouaip ! Exactly ! Une des meilleures scènes entre les deux gaillards… je crois qu’on se rend compte qu’ils n’arriveront jamais à se détruire l’un l’autre, au fond…
Je dois dire que mon préféré, c’est House.
Et juste derrière Al swearengen dans Deadwood
Clair que House, c’est à la fois le mieux et le pire… Parce qu’il le fait vraiment exprès, d’être méchant.