Comment je regarde quoi.
Je regarde beaucoup de choses, vous le savez, malgré un certain ralentissement ces derniers temps, parce que d’une part, je suis focalisée sur un certain médecin de votre connaissance (focalisée et à l’arrêt total, il faut bien le dire), et d’autre part parce que aussi étonnant que cela puisse paraître, je bosse, eh oui, ça vous la coupe, ça, hein ? D’ailleurs, quand on n’a pas bossé depuis un moment, ça paraîtrait presque révoltant, cet arrivage brutal de taf. Sauf que ça fait bouillir la marmite, tout de même, et que passé le premier rejet, c’est pas désagréable de dégainer les bouquins, le vieux Word qui servait plus à rien et tous les youyous informatiques qui vont rendre ma prose unique !
Bref. Je regarde beaucoup de choses, et outre l’identité de ces programmes, ce qui est intéressant, c’est aussi COMMENT je les regarde. Et quand.
On peut d’ailleurs classer ces programmes en plusieurs catégories :
– Le fast-food. J’y rangerais How I met your Mother, Scrubs, Friends et tous les autres trucs qui durent une vingtaine de minutes. Parfait pour les matins-chagrin où le café ne suffit pas à me mettre en route et où, mine de rien, je n’ai pas le temps de m’affaler sur le canapé pour m’enfiler mes trois litres quotidiens.
– La gentille rigolade qui pétille. Pour relancer la machine à l’heure du déjeuner, surtout après un repas un peu copieux. BEURP. Ugly Betty, Desperate Housewives, parfois aussi Men in Trees (fâcheuse tendance à roupiller devant, cela dit). Veronica Mars aimait bien ce créneau également. Et la première saison de Grey’s aussi.
– L’anti gentille rigolade. A l’autre bout de la chaîne, il y a les séries que je ne regarde qu’une fois que le soleil est couché. Les trucs pas drôles qui vous plombent la tronche mais qui, heureusement, ne m’empêchent pas de dormir, parce que sinon, je serais pas dans la merde. Les Sopranos, Six Feet Under, Dexter, Carnivale. Et même à moindre échelle, Farscape qui gagne beaucoup à être regardé dans une ambiance bien glauque.
– La crise de boulimie. Ca, ce sont les séries pour lesquelles je fais cesser toute affaire en cours. Genre lever aux aurores, récupération en douze minutes top chrono et regardage en catastrophe avant d’aller bosser, si boulot il y a. Genre BSG, Heroes, Rome… Je pense que Gregory House, si un jour je parviens à rejoindre, pourrait bien intégrer ce glorieux peloton de tête. Pas exclu que Bones y aille aussi. Mais il faut voir ça dans la pratique.
– Les fourre-tout. Là, tout dépend du contexte. Envie d’évasion sur d’autres planètes ? Stargate. Besoin d’un peu de sérieux ? The West Wing. En manque de rigolade ? Un petit Lost.
Bref, tout ça pour dire qu’après presque deux ans de série-mania, je me rends compte que j’adopte des codes.
C’est grave, docteur ?
(Pour ceux qui se frappent déjà le front, catastrophés, sachez que non, je ne regarde pas tout ça en même temps. Je suis malade, mais pas encore à ce point.)
Tu as oublié *sacrilège* Six Feet Under, non, dans les anti-gentille-rigolade?
Rohohoh… j’ai rien oublié du tout… un peu de café ? 😉
J’adore ces insight sur la vie de notre Sorcière bien aimée… ça te rend plus réelle 😉
Moi, j’ai les séries-repassage (l’équivalent de ton fast-food et gentille rigolade) et les séries-canapé (l’anti gentille rigolade). La crise de boulimie commence souvent devant le repassage et se termine sur le canapé 🙂
Excellent ! Je pense que la manière dont on regarde la télé est assez révélatrice de notre personnalité. Moi, pour rentabiliser, j’ai une règle : jamais entre les repas ! 😀
Merci, de fait, Sorci, j’aurais bien besoin d’un café 😀
Je n’avais point vu… honte à moi!
Surtout que les séries que je regarde dans le noir, en général, elles restent bien imprimées ! 😉
je rajouterais bine aussi les serie " direct in the trash" genre les series qu on a regarder en se disant " hooooo ca va etre trop de la balle" et qui en fait ne sont que des soufflés…( prison break, lost , drive et j en oublie surement …) pour moi ca passe principalement par une envie de nouveauté et pas seulement sur la tele mais aussi par l ordi ……d ‘un autre cote avoir des potes quibossent dans la tele ca calme aussi pas mal ……..
Ah, tiens… tu as des amis qui bossent à la télé ? A part moi ? Rhoooo… faut pas dire du mal, hein ?! Tu remarqueras aussi que je n’ai évoqué que les séries que je « regarde ». 😉
Ma petite sorcière, j’adore ces post sur le "comment" et le "pourquoi" on dirait que tu es humaine (LOL)
Pour moi il n’y a qu’une position ( pour regarder les séries, bien sûr !!! ), c’est after 21H00 et en boulimique jusqu’au signo dodo.
Je sais, je trompe bien mon monde, hein ? *rire démoniaque*
Moi ça change tout le temps. En période de cours, c’est boulimie le weekend pour tout rattraper la semaine. Et rematage durant la semaine suivante pour s’occuper quand y’a pas déjà une autre série à rattraper.
(Pour SFU, j’ai été jusqu’à m’en faire au p’tit dej’… C’est grave, doctoresse ?)
Là vu comment je bosse, c’est quand je peux. C’est à dire généralement le matin, après la promenade du cabot.
Mais généralement, les trucs les plus recherchés passent mieux au goûter. ces temps-ci. Par exemple pour The Sopranos. Donc essentiellement le weekend.
ah moi je regarde en mangeant…
en fait j’engloutis, je regarde à la chaîne, je fais même pas attention à ce que je mange et jai les yeux rivés sur l’écran comme une vraie geek.
Par contre j’ai essayé de regarder le pilote de Dexter sur Youtube. Plus jamais. Ce truc je le regarderai au calme EN DEHORS des repas.
mais je garde quand même le clavier sur les genoux pour faire des caps (ce qui explique les restes de nourriture entre les touches… ce clavier est répugnant…)