206 : The happy wanderer
Je suis un petit peu perplexe. J’ai l’impression d’assister à une perte d’intensité de la série par rapport à la saison 1, mais j’ignore si c’est parce que je m’habitue au ton ou si c’est vraiment parce qu’il y a une toute petite relâche. Ca reste super regardable et même avec des moments assez fabuleux, mais je trouve cela moins enthousiasmant.
Bon, il faut dire que je ne suis pas super fan des guests de cet épisode. Ok, Robert Patrick, c’est classe et tout, même si on se demande un peu si c’est son passage à X-Files qui lui a flingué la tronche au point qu’il est quasi méconnaissable ensuite dans Stargate Atlantis. Mais le personnage est à chier. C’est un gros con, pas très futé et il plombe un peu l’épisode. Je soupçonne que c’est fait exprès, ce malaise, cela dit.
Et alors, rejet suprême, son fils, pote à Meadow, c’est le fils de Nip/Tuck, le Matt, là. Eeeeeew !!!
Très honnêtement, un instant, j’ai envisagé de zapper ce zode.
Bref, Meadow qui est en quête d’une bonne fac, comme la plupart de ses potes… ça l’inspire, il n’y a pas à dire.
Enfin bon, étant la fille du boss, on ne se fait pas trop de souci pour elle.
Très mimi, d’ailleurs, mine de rien, cette petite scène.
Alors le pote il veut jouer au poker avec les gros bonnets, tout ça, et Tony refuse une fois, refuse deux fois, refuse trois fois, puis accepte. Et en sortant de ce jeu, le gars doit 45 000 dollars à la banque, ou plutôt à Tony Soprano. Oups. C’est ballot.
Ajoutez à cela Richie Aprile, copieusement manipulé par Janice, qui joue son caïd parce que le mec lui doit déjà 8000, et que mine de rien, c’est un copain de Tony… Enfin, Tony se retrouve avec la bagnole du fils de Robert qu’il entend offrir à Meadow. Ouarf ouarf ouarf, Tony, franchement…
En marge de cela, une info intéressante délivrée par l’oncle Jun (et j’espère qu’ils vont nous en distiller encore quelques unes comme ça) : Tony avait un autre tonton qu’il n’a jamais connu et pour cause. Celui-ci était retardé et placé.
Forcément, ça finit dans le cabinet de Melfi avec un bon pétage de plombs.
Mais elle commence à savoir le gérer.
Par contre, la scène que j’ai absolument adoré, c’est lorsque le père du beau-frère de Tony casse sa pipe… ah ça, les enterrements chez les Italiens, c’est toujours folklo. D’autant que là, on nous a sorti la mémé qui fait une scène splendide, avec force cris de désespoir, limite si elle ne se griffe pas les joues de douleur histoire de se faire encore mieux remarquer.
Première fois que Tony revoit sa mère (de loin), si je ne m’abuse.
Au final, moué. C’est intéressant dans la mesure ou pote ou pas pote, vaut mieux pas devoir trop de blé à Tony Soprano. C’est intéressant de voir aussi comment le gang se fait du pognon sur des mecs hyper friqués en organisant des parties de poker clandestines.
Mais de manière générale, je ne suis pas très convaincue.
Moué… Chuis pas très fan du perso de Robert Patrick non plus dans cette saison…
T’en fais pas, tu peux être déçue par cet épisode, mais la suite vaut son pesant de cahouettes. 😉
Ah merci, c’est exactement ce que j’avais besoin de lire ! 🙂
A ton service. 🙂