205 : Big girls don’t cry
C’est assez marrant, parce qu’en ce moment, lorsque je regarde un épisode des Soprano, je me retrouve souvent à râler, à lâcher quelques « blë ? », voire « WTF ??? », je referme Bill pas forcément contente, et puis au fur et à mesure que l’épisode fait son chemin, je suppose jusqu’à mon cerveau, mon avis évolue. Ca peut prendre une journée.
Là, clairement, le Furio, ça va pas être mon copain. En même temps, je ne pense pas que Tony l’ait débauché à Annalisa pour en faire son meilleur pote. En revanche, pour massacrer les gens, il a l’air au poil.
Déjà, non mais qu’est-ce que c’est que cette dégaine, là ? Haircut emergency detected ! Ensuite, moi, c’est vrai que je préfère nos pépères. Sil et Paulie, notamment. Eux, c’est des princes. L’autre, ça m’a l’air d’être un tordu de première, genre limite perv’ sur les bords. Je m’appellerais Carmela Soprano, je ne serais pas ravie de voir un mec comme lui fréquenter mon canap’ ni bisouiller les enfants de mes copines.
Et la pauvre Charmaine Bucco a bien raison de se rebiffer, mais je serais elle, je ne la ramènerais pas trop non plus.
Donc, ça, c’était pour le Rital.
Par contre, on a encore droit à une magnifique mise en lumière de Christopher. J’ai failli m’esclaffer en le voyant arrivant, roulant des mécaniques, dans son cours de scénaristes, mais comme je l’aime bien, je me suis tenue. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il soit aussi excellent, en le voyant faire la comédie (c’est le cas de le dire) pour changer de scène.
C’est bouleversant de voir un mec se découvrir comme ça. Et je ne suis pas du tout étonnée que sa réaction soit aussi violente quand un mec lui demande innocemment comment il a réussi à pleurer pour jouer la scène. C’est un peu comme Tony quand il s’est rendu compte dans le cabinet de Melfi à quel point il était vulnérable, et qu’il a claqué la porte. C’est la honte, pour ce genre de mec, c’est tout. Enfin, toujours est-il que c’était parfaitement remarquable. Ca lui permet sans doute de réaliser certains trucs, au point d’aller balancer aux ordures son début de scénario tout pourri.
Chouette personnage, décidément. Belle sensibilité malgré le côté canaille brutale et cocaïnée.
Et enfin, le meilleur… Jennifer Melfi qui récupère son Tony en consult’, parce qu’elle en a besoin, tout simplement, comme elle le dit à son analyste qui doit grave halluciner.
Pente glissante, la mère Melfi, tout de même. Et ce grand pendard qui se dépêche de refuser sa proposition mais qui se pointe quand même le lendemain à son rendez-vous. Arf. Elle le connaît bien. Comme s’il pouvait répondre oui d’emblée.
En tout cas, elle a toutes les peines à dissimuler à quel point il lui a manqué… Lui, par contre, se hâte de reprendre cet air goguenard et provocateur qui lui va si bien, quand il est avec elle.
Pour finir, avec l’arrivée de Furio, ça sent pas bon… Pussy écarté, Paulie qui prend du galon… Mmmmh… Méfiance.
Ca pue aussi du côté de la famiglia parce que maintenant, Tony est au courant pour Richie et Janice.
Quel couple atroce, d’ailleurs. Brrrr…
Et enfin, contre toute attente, j’ai plutôt bien aimé la petite dynamique entre Tony et sa maîtresse. Décidément, c’est fascinant de le voir évoluer avec ses femmes.
Pas mécontente d’avoir revu Hesh, également, qui donne à Tony une clé importante : il lui apprend que son père souffrait des mêmes crises de panique.
Voilà qui va peut-être apaiser le caïd. Savoir que son père (un saint !) présentait les mêmes symptômes, c’est rassurant.
Bon, et maintenant, Gregory House, à nous deux !
Ah, les retrouvailles ! C’est pas beau, ça ? Et Jen qui fait même attention de mettre une jupe qui montre bien ses jambes… Mary McDonnell a du souci à se faire !
Autrement, j’adore toujours autant l’arc artistique de Chris.
Oui, elle est tout émoustillée, la coquine !