105 : Damned if you do
(La deux millième officielle, c’est celle-ci… Les caprices de Dotclear… 😉 )
Eh ben, mes amis, dites-moi… si ça ce n’est pas de la grande série, je me demande bien ce que c’est.
Alors oui, il y a la version « fastoche », accessible à tous : House, il tâcle, et nous on rigole parce qu’on est tous un peu méchants (à divers degrés), au fond de nous, et qu’on aimerait bien, parfois, l’ouvrir aussi grande que lui.
Et il y a la version « enhanced » : finesse des scénars, seconds rôles de folie, petits moments de grâce, réalisation exquise, et tout ce qui n’est pas dit et qu’on peut comprendre si on y prête attention. Bref, une série qui a surtout un mérite : celui de pouvoir être regardée de manière à la fois « épisodique » pour ceux qui souffrent d’un déficit d’attention, ou comme une histoire quand on regarde de plus près certains trucs.
Le pied total, quoi.
Cerise sur le gâtal, c’est Nowaiiil !
Enfin, House, à Nowail, ce serait plus l’affreux Scrooge qu’autre chose…
Oui, c’est bien triste…
Non, mais il est désarmant, quoi !
Ca ne doit pas être facile de garder sérieux et professionalisme face à un tel énergumène. Mine de rien, les deux qui le gèrent encore le mieux, c’est Wilson (chapeau bas, être pote avec un tel requin-marteau, ça relève du funambulisme) et Cuddy. J’y reviendrai.
Et double chprout de chantilly sur la cerise, aujourd’hui, ze patiente, c’est… je vous le donne en mille… si, si… Roulietta de Lost ! Déguisée en nonne !!!
Irk, irk, irk !
Et là, l’improbable se produit. La plantade. La panique. Arrêt cardiaque. Alors que la meuf est venue pour une allergie.
Faut bien le dire, voir House paniquer (toutes proportions gardées) face à une urgence, c’est trop bon.
Erreur ou pas erreur ? C’est justement toute la question de l’épisode. Il y a ceux qui n’y croient pas une seconde.
(Pauvre enfant… )
Et ceux qui se régalent…
Et aussi ceux qui se régalent de voir ceux-là s’en régaler.
Non mais, sérieux, peut-on trouver plus tordu ??? C’est excellent, cela !
Les réactions des « Kids » sont vraiment géniales. Chase, toujours assez cavalier, se marre tranquillement quand le boss fait son cirque, Foreman, c’est l’exaspération, voire la dénonciation, Cameron, pour finir, lâcherait bien un petit rire haut perché mais s’accroche à ce qui lui reste de dignité et parvient à se retenir. Edifiant. Ca nous fait une dynamique de folaïe !
Cinq épisodes seulement, et pourtant, on commence à sérieusement avoir du background concernant nos « Kids ».
Chase, d’abord.
Chase : « I hate nuns. »
House : « Who doesn’t ? »
On apprendra pourtant que le blondinet de service fut séminariste. Ce qui n’est guère étonnant vu le vieil air d’Aramis qu’il se traîne. (Non, ça j’en suis contente, c’est une des premières choses qui m’est venu à l’idée quand j’ai commencé à remarquer qu’il existait.)
Foreman, donc, c’est fascinant sa relation avec House. Lui, il va à l’affrontement. Il en faut bien un, me direz-vous. Ben Foreman, il y va. Un poil de mépris, probablement une bonne dose de rivalité, et de l’ambition. Il se montre vachement dur face au boss, qui en a vu d’autres, et que ça semble pas mal amuser.
Et enfin la désolante Allison Cameron. Jizeusse, woman ! Don’t you have any self-respect ???
(Lookatmelookatmelookatmelookatme )
C’est donc dans cet épisode que m’a frappée la sinistre vérité, même si le « you can be a real bastard » de la dernière fois m’avais paru un poil mélodramatique. La pauvre Allison est bel et bien énamourée du Dr House. Telle votre Sorcière, 13 ans, soupirant après son prof de latin, grand requin-marteau devant l’éternel, lui aussi.
Certes, il a un charisme tout draculien et c’est dur, en tant que femme, de résister à de tels vampires, mais bon, y a réac et réac. Cuddy, elle, a une réaction de gonzesse qui en a. Elle détourne, elle renvoie, elle joue le jeu à fond. Cameron, elle, c’est la groupie, le youki de base, puppy eyes included, la meuf qui fait pitié, et qui en arrive même à lui faire pitié. Ca me rend malade. Le pire, c’est que sur une faiblesse, ça pourrait marcher. Je veux dire, on a tous nos moments de faiblesse, House aussi. Méfiance, donc. Pour le moment en tout cas, le pathétique de la chose me met mal à l’aise. Le « merry christmas » désespéré, le petit cadeau qu’il est bien obligé de prendre parce que sinon, c’est sûr, elle va fondre en larmes… Brrrr…
Voilà pour les « Kids ».
C’est qu’on a aussi Wilson. Ah, Wilson. Wilson, c’est autre chose. C’est une des premières choses qui m’a interpellée au début de la série. L’étrange amitié qui lie ces deux gaillards. D’un côté, le rugueux House, de l’autre, le doux Wilson. Si ce n’était les quelques échanges qu’il a avec le reste des médecins, on croirait presque qu’il est l’ami imaginaire de House, une apparition bienfaisante due aux petites pilules qu’il croque comme si c’était des tic-tac.
Bref, c’est sûrement la plus chouette relation de la série. J’adorerais savoir comment ils en sont venus à devenir amis.
Parce que mine de rien, Wilson, c’est quand même le seul en compagnie duquel House rit. Le choc, je vous dis pas.
Me love Wilson. Et puis c’est con, mais chaque fois que je le vois, je repense au Cercle des Poètes Disparus. Non que j’ai adoré ce film, très potable au demeurant, mais lui, il était quand même bouleversant. En plus, il a tellement gardé la même gueule, la même voix…
Bon, puisque j’en suis à écrire un roman, je continue sur ma lancée. Attention, ça va devenir un peu nawak…
Quand j’étais ado, j’ai développé beaucoup de tendresse pour deux personnages de fiction : Arsène Lupin et Sherlock Holmes. Parlons un peu du deuxième. Un machin un peu déglingué, toxico, obsessionnel… en revoyant cet épisode en avance rapide pour faire mes caps, je suis tombée en arrêt là-dessus.
Ca, c’est du Sherlock Holmes. C’est purement une attitude holmesienne. Et là, j’ai tout compris.
Holmes : House
Wilson : Watson
Les pilules, la cocaïne… Le piano de House, le violon de Holmes… En fouillant plus avant histoire d’étayer mon flash, j’ai bel et bien eu la confirmation que c’était parfaitement voulu. House, c’est le Holmes de l’hosto. Clin d’oeil suprême, le numéro de l’appart de House c’est le 221… Holmes habite au 221, Baker Street.
Vous imaginez ma joie en découvrant tout ça. S’il manquait encore un truc pour me faire basculer définitivement, cette fois, c’est bon !
Pour en revenir à l’enquête du jour… et parce que décidément, cet épisode m’évoque des choses… Lorsqu’on dévoile un petit pan du passé de la soeur Augustine (oh my god), le tatouage, j’ai pensé à cette histoire que j’ai entendue il y a très très longtemps, dans un pays très très lointain et où les gens n’ont pas eu, pendant longtemps, le droit de pratiquer leur religion. Un ami, infirmier, nous avait raconté dans son patois local, la crise de rire lorsqu’ayant ramassé dans la rue une bonne soeur évanouie, il avait découvert grâce à une radio que celle-ci était équipée d’un stérilet.
Je n’ai pas osé moufter, mais j’y ai pensé, oh, très très fort !
Alors forcément, lorsqu’on découvre que la soeur est en fait allergique au cuivre et que…
Comment dire… ?
Enfin voilà. C’est probablement la note la plus désordonnée de toute l’histoire de ce blog, mais au moins, j’y ai jeté toutes mes pensées du jour. Après cette diarrhée verbale, je devrais pouvoir reprendre le cours de mes reviews un peu plus normalement.
Il y aurait évidemment eu encore beaucoup de choses à dire de cet épisode, notamment la superbe scène entre la bonne soeur et House dans la chapelle, mais enfin, je vais y passer la journée, si ça continue.
Alors je vais finir là-dessus…
(J’ajoute que le premier qui spoile quoique ce soit se prend une savate virtuelle dans la gueule.)
Surprenant, n’est ce pas, et quand on croit avoir tout vu, ça repart pour un tour, j’aime cette série car il y a cet humour caustique, on pourrait croire qu’elle a été tourné en Angleterre.
*Les pilules, la cocaïne… Le piano de House, le violon de Holmes… En fouillant plus avant histoire d’étayer mon flash, j’ai bel et bien eu la confirmation que c’était parfaitement voulu. House, c’est le Holmes de l’hosto. Clin d’oeil suprême, le numéro de l’appart de House c’est le 221… Holmes habite au 221, Baker Street.*
bravo ! excellent déduction mon cher Sherlock !
Bravo pour ta deux millième !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sais que je débarque un peu après la guerre…
J’ai dûr regarder 3/4 épisodes de House en tout et pour tout. Déjà parce que c’est pas du tout mes horaires et de deux, parce que malgré la sympathie qu’un perso comme celui de Hugh… mais je ne sais pas, j’ai pas réussi à accrocher. Peut-être faudrait-il que je m’installe tranquille devant ma téloche, sans personne qui vienne me déranger… faut voir.
En tout cas, je suis contente de voir que je connais mes classiques. Quand j’ai vu… euh… *va relire le post*… Wilson… enfin bref, quand j’ai vu l’acteur j’étais "mais oùsti que je l’ai déjà vu?" et paf, c’est reviendu. Faut dire qu’il a pas changé et puis, ce film, je l’ai tellement regardé quand j’étais plus jeune… (qui n’a jamais déliré au Carpe Diem franchement, à une époque, on écrivait ça partout, on taguait même les murs de la ville à la craie ^__^)
Bref, ce qui est sûr, c’est que comme tu as plutôt l’air enthousiasmée par la chose, alors forcément, ça me donne envie de revoir on jugement vu que je tombe trèssouvent d’accord avec toi (en matière de série, je ne permettrai pas de faire irruption dans ta vie privée ^^)… je vais donc peut-être revoir mon jugement.
Y a du biscuit, là-dedans, clairement ! Ca va bien m’aider à passer l’été, je le sens ! Il y a matière à réflexionner, et ça j’adore ! Par contre, heureusement que Marge est là, parce que je me sens un peu seule dans l’intellectualisation, là…
Que cette magnifique note soit la deux millième, c’est juste fabuleux.
On sent que la série s’épaissit, les grouillots comment à montrer leur caractère propre et comment ils prennent leur place dans cette équipe sans queue ni tête, on découvre aussi un peu plus de House que le simplement "docteur blasé misanthrope".
Et puis c’est quand même très peu complaisant avec le milieu médical, et ça ça nous change.
C’était bien, hein ? *soupiiiir*
aaahhh vouiiii…. 😉
Encoooooore ! Et… en fait, comme qui dirait que c’est la saison 4, qui démarre à la rentrée ! On est dans la merde !
pas de panique, encore lundi pour les derniers résultats de concours et après je suis quasi en vacances!
Mais moi plus du tout !!! 😀
scrountch!
Autre indice qui aurait dû te mettre la puce à l’oreille : Holmes/House (1ère lettre H) et John Watson/James Wilson mêmes initiales. C’était voulu par les créateurs, dès le départ. Ces deux loustics sont les dignes héritiers du détective et de son meilleur ami le médecin. Tous les éléments sont ici réunis ainsi que le fait que chaque diagnostique soit traité comme le serait une enquête policière.