122 : The woman in limbo (m-à-j)
MA-GNI-FI-QUE !
(D’autant qu’une fois de plus, j’avais RAISON ! )
Pour une fois, l’épisode démarre sur une note plutôt légère. Bones doit aller témoigner à un procès, jusque là, pas de souci, elle a l’habitude. Seulement voilà, elle ne trouve plus ses notes, alors elle court partout, pas de bol, tout le monde a besoin d’elle à cet instant précis, tout le Jeffersonian cavale à ses trousses, et Booth, lui, trépigne parce que merde, Bones, on va être à la bourre.
Du coup, le voilà qui la déshabille, oui oui, vous lisez bien. Mon Dieu, ces deux-là ont-ils donc oublié toute notion d’espace personnel ? C’est pas possible de se toucher autant ! Donc voilà, pour hâter le truc, il lui enlève sa blouse (uhuhuh) et il lui enfile sa veste (et meeeeerde).
(Sexy ! )
Et vraiment, pour le coup, Bones se laisse étonnamment faire. Resistance is futile, Bones.
Après cette petite mise en bouche très sympathique, pas de bol, voilà que dans le hall, on tombe sur David, le gars d’internet ! Argh, Bones sort avec lui ! Booth est de bon poil, heureusement. Mais bon. Ah par contre, il n’est pas très content d’apprendre que David a lu le manuscrit du nouveau roman de Bones et pas lui ! Enfin, il fait quand même mine de prendre ça à la rigolade parce qu’il est de bon poil. Délicieux moment d’embarras d’ailleurs, quand Booth, après s’être moqué du titre, demande s’il est dans le bouquin, que Bones se dépêche de répondre « NON ! » et que David répond en même temps « Carrément ! » (il y a un contre-sens dans les sous-titres, je m’en sers pour les termes trop scientifiques). Très mignon. Tout comme plus tard la scène où Booth interroge maladroitement Angela sur les raisons pour lesquelles Bones ne lui a pas fait lire son manuscrit. Elle sait, bien sûr…
Bref, David et Booth.
Pendant ce temps, non vraiment, il lui faut ses notes, à Bones. Elle retourne vite fait au labo où les squints se penchent studieusement sur des os pêchés dans les « limbes » comme ils appellent l’endroit où on stocke tous les John et Jane Doe avant de les étudier quand on a rien d’autre à faire. Et là, alors qu’Angela fait son petit tour de passe-passe avec son angelator, Bones tombe en arrêt.
C’est le visage de sa mère.
Ce qui est excellent, c’est que lorsque Booth revient, excédé parce qu’à force, ils vont vraiment être à la bourre, il reconnaît immédiatement le visage et appelle le tribunal pour annuler le rencard de Bones à la barre. Quel homme, vous dis-je.
Le soir même, cet homme admirable, une fois de plus, passé minuit (j’espère que Bones a quelques gousses d’ail sous son oreiller, on ne sait jamais), se pointe avec des plats chinois pour remonter le moral de sa coupine.
(Perso, j’estime qu’il pourrait faire l’effort supplémentaire de se pointer torse nu, mais bon, apparemment, ça ne l’effleure même pas… tssss… )
(Resistance is futile chez moi aussi… J’abandonne… Il est trop craquant, parfois. Pas toujours, mais souvent.)
Bref, cet individu irrésistible se met donc à rechercher des infos sur la famille de Bones, chose qu’il avait déjà commencé à faire lorsqu’elle lui avait filé le dossier de la disparition de ses parents, et ce qu’il ne lui a pas dit à l’époque, c’est qu’en fait, ben ses parents vivaient sous des noms d’emprunts. Christine Brennan, c’est pas le vrai nom de sa mère. Du tout.
Pauvre Bones.
Dans la foulée, puisqu’aujourd’hui, on se dit tout, Booth admet avoir parlé il y a plusieurs mois au frère de Bones, avec lequel elle est fâchée depuis la disparition de ses parents. Frangin lui-même en… hum… liberté conditionnelle. Youpi.
Pas très très sympa, de prime abord. Enfin, Booth sait se montrer… ahum… convainquant, quand il le faut. D’autant que c’est une affaire qui lui tient particulièrement à coeur.
Ouille, aïe, pendant ce temps, Bones découvre que sa mère était encore vivante deux ans après sa disparition. Ca, ca fait mal. Surtout quand on imagine une petite louloute de quinze ans foutue en famille d’accueil parce que ses parents se sont fait la malle. Et les analyses continuent. Elles révèlent que la mère de Bones a été assassinée.
Dans la foulée Booth organise une confrontation entre le frère et la soeur, et là, ma foi, Bones est au bord de péter un câble, waouh. Elle gifle le frangin, lui hurle de lui révéler son vrai nom, puisque lui doit s’en souvenir. Donc Temperance Brennan est née Joy Keenan. Alors que Russ (enfin, Kyle) avait sept ou huit ans, son père l’a pris à part pour lui faire jurer sur la tête de sa petite soeur de ne jamais révéler son vrai nom. Alors Kyle a oublié et a répété cent fois son nouveau nom : Russ Brennan.
Et sa promesse, il l’a toujours tenue. Le pire, c’est que c’est ça qui a séparé le frère et la soeur. C’est d’ailleurs ce qu’il raconte à Angela.
Russ : « He says : If you ever tell anyone, the police, anyone, you’ll be killing your mother and your sister. Swear, he says, swear on your baby sister’s life you won’t tell. »
Malgré leur mésentente, Russ et Tempy décident quand même de collaborer pour découvrir qui étaient vraiment leurs parents. La vérité, c’est qu’ils étaient des voleurs. Des voleurs clâsse, certes, no weapon, mais des voleurs tout de même. Et quand ils ont arrêté de dévaliser des banques, ils ont changé d’identité.
Grâce aux souvenirs de Russ, ils parviennent à remonter jusqu’à un mec que Booth et Bones soupçonnent d’être le meurtrier de Christine Brennan.
Une scène terrible pour la pauvre Temperance…
McVicar : « Me and Ruthie had run off together. Max caught us pulling into a motel outside of Champaign, Illinois. We were nuts about each other, Ruthie and me. Crazy in love. »
McVicar : « You ask me, Max killed Ruthie and buried her somewhere and vanished. Our plan, once we set up ??? most likely in Florida ??? was to bring you down. Your father is a hard man Joy. »
Bones : « My name is Brennan. I???m Dr…. I???m Dr. Temperance Brennan. I work at the Jeffersonian Institution. I???m a forensic anthropologist. I specialize in identif???, in identifying, in identifying people when nobody knows who they are. My father was a science teacher and my mother was a bookkeeper. My brother, I have a brother. I???m Dr. Temperance Brennan. »
Oh oui, vite, un gros câlin, là.
Finalement, ils parviennent à confondre ce frakker, et il semble bien que ce soit lui qui ait tué Christine Brennan.
N’empêche, comme il le dit, seules deux personnes savent réellement ce qui s’est passé ce jour-là, lui et le père de Bones. Et il ne semble pas décidé à le dire si on l’envoie derrière les barreaux. Ce qui est terrible pour quelqu’un comme Bones qui est tellement obsédé par la vérité. En même temps, laisser le meurtrier de sa mère à l’air libre, ça, non.
Au final, Booth aura au moins réussi une chose :
Petite récompense pour le héros, une fois chez Bones, alors qu’elle s’en va leur chercher des bières à tous les trois, Booth aperçoit le manuscrit, avec le titre qui lui déplaisait tant raturé. Et lorsqu’il soulève discrètement la première page :
Magnifique…
Et super émouvant. Booth le mérite tellement.
Ultime twist car merde, c’est tout de même la fin de saison : Bones vérifie les messages de son répondeur, et…
« Temperance ? You have to stop looking. You have to stop looking for me right now. This is bigger and worse than you know. Please stop now. »
Uh uh uh ! Hi Daddy !
Au final, un épisode grandiose. Enfin on frappe Bones là où ça fait mal, là où ça ne peut pas faire plus mal. Et en même temps, on ne va pas jusqu’à résoudre l’affaire en profondeur, parce qu’il faut que le processus soit long et bien tourmenté, à l’image de ce qu’a vécu Bones. Elle avait besoin d’une quête, je pense. La souffrance, elle la connaît, puisqu’elle a bossé sur l’identification de cadavres au Rwanda, au Kosovo, et même sur les ruines du World Trade Center, un boulot qui va souvent de paire avec le deuil des familles. Mais là, c’est différent. Là, c’est réveiller une blessure très profonde qui ne s’est jamais vraiment refermée, une sorte de handicap avec lequel elle a appris à vivre. Franchement, c’est terrible. Le plus terrible, sans doute, c’est de réussir à appliquer ce détachement, cette froideur qu’elle dégaine habituellement pour se détacher émotionnellement de ses patients aux ossements de sa propre mère. D’analyser les dernières minutes de sa vie. De reconstituer son meurtre.
Et plus que jamais, outre cette enquête qui vous laisse à bout de souffle, cet épisode est porté par la magie du duo Bones/Booth, qui est probablement la clé du succès de cette série.
Moi je dis : BRAVO !
Je crois que de toutes les séries pas trop « lourdes » que je regarde (hors donc les Sop’, BSG, Rome, SFU et autres Carnivale), c’est une des meilleures. Jamais on ne s’ennuie. Jamais on ne décroche. C’est orchestré avec habileté, élégance, c’est enlevé, le gore est parfaitement contrebalancé par un humour irrésistible. Je vous jure qu’il faut voir cette série. Je souhaite voir encore beaucoup de saisons de Bones. Sivouplé.
*(Resistance is futile chez moi aussi… J’abandonne… Il est trop craquant, parfois. Pas toujours, mais souvent.)*
niark niark, je jubile, qui sait qui avait raison quand elle disait que DB était torride et avait un sacré potentiel, et que les copines ne la croyaient pas ! hein !!! je vous le demande ?
*regarde tout autour* Hein, qui, moi ? *sifflote* (Non mais j’avoue que quand il l’effeuille fermement, c’est énorme.)
T’en es ou de la saison 2??
Il faut absolument que tu vois le 8 là! C’est l’épisode le plus hot de tous 😀
C’est pas la nana de Matrix, la maman?
Alice, je travaille, j’en suis toujours au 1 ! Sinon, Tequila, non, ce n’est pas Trinity.
Bones, j’ai jamais regardé (jamais eu le courage de commencer) mais j’ai dévoré chacun de tes commentaires des tous les épisodes de la saison 1… Ma foi, ça m’a l’air excellent, et je finis par apprécier deux personnages que je ne connais absolument pas.
Bon ben je vais continuer à te lire à propos de la saison 2…^^
Hi hi, c’est mignon, ça. C’est marrant quand même. Des fois, je me force à rester cohérente histoire que si quelqu’un lit ça un peu comme un roman-feuilleton (c’est la spécialité de Tequila, je ne sais pas comment elle arrive à suivre), il puisse quand même comprendre. Des fois, j’ai l’impression d’être une mamie funky qui raconterait des histoires atroces le soir au coin du feu ! 😀
😀 Ben oui quoi, une histoire ! une histoire ! une histoire ! Il y a des fois où je préfère ton commentaire au feuilleton lui-même 😉
c’est sur que notre sorcière maitrise le comms à la manière d’une religion, en plus moi bones j’adore, j’adule… donc je me jète sur les comms comme un chretien sur sa bible…
ET je suis plus que ravie, car yes ! pour une fois c’est mdame marli qui avait le potentiel du mec avant Marge et la sorcière.