508 : Shutdown
Sous mes yeux ébahis ce midi, la chose est apparue. La merveilleuse, que dis-je, magnifique saison 7 de La Maison aux Pignons Blancs était en rayon à la Feunac. Il a fallu que je supplie trois agents de sécurité de m’empêcher de l’acheter. Après tout, il me reste encore plus d’une saison et demie… et il ne bougera pas, ce coffret, et non, il n’y aura pas d’embargo sur les coffrets de la saison 7 de WW, tout va bien. Au lieu de cela, je suis donc allée consciencieusement dévaliser le rayon BD. Deux fois. Miracle, je n’ai pas acheté de jeux vidéos. Quelle volonté de fer !
C’est dans cet état maussade que j’ai attaqué cet épisode. Ben soit vraiment ça ne me réussit pas d’être de mauvais poil, soit je suis tombée sur l’épisode le plus lent de la saison. Il faut bien dire qu’étant donné le gel des administrations causé par l’absence d’accord concernant le budget, il ne s’y passe pratiquement rien. Ca gesticule dans tous les sens, ça regarde partir tous les assistants et les secrétaires d’un air catastrophé, ça s’interroge sur la localisation des containers à ordures et le fonctionnement de la photocopieuse, mais à part ça, ça parle beaucoup dans le vent.
Lorsqu’Abbey débarque et déclare qu’il faut bien faire à bouffer pour le premier ministre britannique et sa dame, ça nous raffraîchit un peu les idées.
Au menu, donc, poulet.
Après encore quelques minutes de brassage de vent, ENFIN, Jed se réveille… et d’un seul coup, l’épisode aussi. Déjà, il réintègre Josh, ce qui est entre nous une des meilleures idées qu’il n’ait jamais eues, et d’emblée, lui redonne sa confiance en adoptant sa proposition : se rendre au Capitole pour booster un peu Haffley.
Le cortège présidentiel se met en branle, et juste au moment où je me dis que ce sont quand même de sacrées feignasses vu que le Capitole est un tout petit peu au bout de la rue ou presque, vlan, voilà mon Jed qui descend de la voiture pour saluer des touristes. C’est vrai quoi, avec le gel des administrations, les pauvres touristes ne peuvent même pas visiter les institutions.
Et là, c’est parti pour le Bartlet Show. Sous le regard ravi de Josh qui doit entendre s’égrener dans sa tête les points d’opinion favorable en rab’.
A la Maison Blanche, c’est la stupéfaction. Mais le même sourire finit par se dessiner chez C.J.. Pas chez Toby car il ne faut pas trop lui en demander ; lui, avec la naissance de ses jumeaux, il a déjà épuisé son quota de sourires pour les dix années à venir.
Envoyant bouler toutes les conventions, Jed finit le chemin à pied. Et Angela Blake se plaint de ses souliers. Allez, avance, bonne à rien !
Forcément, ça doit faire une drôle d’impression de voir arriver cette caravane hétéroclite. Dans le bureau du Speaker, ça s’agite, ça souffle, ça se repoudre le nez en vitesse. Comment, quoi, on ne nous a même pas appelés pour prévenir ?
Ces blaireaux-là trouvent même le moyen de faire patienter sa majesté sur un petit strapontin le temps de peaufiner leur technique. Moralité, Josh, toujours ravi, souffle au président : « Mister president… let’s go. Right now. »
Du coup, quand les autres sortent enfin de leur boudoir, c’est pour voir s’éloigner le cortège présidentiel. C’est ballot, hein ?
D’autant que bien sûr, ça va être sur toutes les télés. Et les fantaisies de Bartlet, on sait à quel point elles ont bonne presse.
Dans la foulée, le Speaker s’en vient à la Maison Blanche et tout est bien qui finit bien. Jed parvient à un accord très favorable. Et tous ses conseillers de se jeter dans les bras les uns des autres.
Et maintenant, je veux du très lourd ! Du danger de mort, de la menace terroriste ou nucléaire, un truc sympa ! Sivouplé ! Parce que l’économie, ça donne mal à la tête !
Ah ben tu te déchaînes sur cette Casa Blanca, dis donc ! ^^
Simple curiosité… tu as acheté quoi comme BDs ?
J’ai acheté 300, le dernier Valentine (c’est con, très con, mais ça me fait hurler de rire, c’est tellement méchant), Smoke City, le Retour à la Terre (1), Garulfo (5) et je crois que c’est tout…
Vraiment top, cet épisode! La gueule des Républicains quand Bartlett se barre, c’est trop bon!
Ce passage est culte !
Garulfo j’avais adoré…
J’imagine que si tu lis Garulfo, tu lis aussi De Cape et de Crocs… Sinon, il le faut. C’est absolument impératif !
Oui, oui, bien sûr !!! J’adore, d’ailleurs, même plus que Garulfo et même si je trouve que ça s’essoufle un peu.
Pourquoi c’est dans la rubrique fourre tout?
Ah bah non c’est plus 🙂
En général, je m’en rends compte quand je fais mon petit tour des rubriques de temps en temps, pour faire le ménage…