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107 : Pharsalus

Ouh comme c’est zarbi ! J’ai l’impression de totalement revivre cette saison 1. D’en saisir enfin l’ampleur, la démesure, les sentiments. J’ai pris une grande claque, hier soir, vraiment… Pourtant, cet épisode, je le considérais comme un épisode de transition, un peu chiant sur les bords, qui aborde un peu trop de thèmes à la fois. En fait non. C’est absolument brillant. C’est peut-être lié au fait que je comprends beaucoup mieux certains personnages, dont Vorenus et Pompée qui nous offrent un face à face tout à fait bouleversant.

Et pour commencer, j’ai beaucoup apprécié le duo Vorenus/Pullo livré à lui-même…

Leurs réactions de naufragés sont fascinantes. Pullo qui tente le tout pour le tout pour sauver sa couenne, et Vorenus qui s’emploie à graver dans une pierre un message pour sa bien-aimée (mébiensûr).

Je les adore de plus en plus, ces deux gros balourds. Ils se complètent tellement bien, et ils s’apportent tellement de choses.

Je vais aussi évoquer mon choc premier quand j’ai réalisé que OUI, Octavie partait pour avoir une liaison avec Servilia…

Et NON, je ne m’en suis toujours pas remise… WTF ???

(Sacrée coquine, cette petite Octavie, tout de même, sous ses airs de petite bourge effarouchée… )

Bien évidemment, je suis toujours très amoureuse de Jules, plus classos que jamais, même en campagne crasseuse contre Pompée…

(Pompée le Grand, plus qu’il ne l’a jamais été, d’ailleurs… )

Non mais regardez-moi ce visage de folie…

Sacrée gueule, ce monsieur.

Et la déroute de Pompée, à faire pleurer…

Grand perdant, abandonné de ses amis…

Notamment de Brutus et Cicéron qui rentrent la queue entre les pattes présenter leurs hommages à César, ahum…

(Shame, shame, shame… )

Et accueillis avec un enthousiasme débordant par César, au point qu’ils en restent sous le choc tous les deux…

Et enfin, ce grand, grand moment de Rome, la rencontre entre Vorenus et Pompée, et leur conversation…

Pauvre Vorenus, déchiré entre sa loyauté qu’il a offerte à César et qui voudrait qu’il ramène Pompée, et son admiration pour l’homme, ainsi que son attachement à la République… Terrible, quand on y pense… Et encore plus quand on connaît la suite…

Et tout ça, Pullo le sait.

(Ca a l’air con, mais ça m’a foutu les larmes aux yeux… C’était énorme… )

Et pendant tout cet épisode, j’ai trouvé formidable la classe de l’épouse de Pompée. Sa modestie au moment où ils se retrouvent presque à pied, à dormir par terre avec leurs enfants, sa dignité. Jusqu’au dernier moment, où touchant enfin le sol d’Egypte, son mari doit subir une dernière trahison…

Absolument renversant… Surtout qu’on voit qu’en un épisode, on nous renverse Pompée le Grand, on le réduit à l’état de piétaille, et on le décapite comme un manant. Terrible.

(Je n’ai pas pu reviewer l’épisode précédent pour cause de captures d’écran défectueuses de leur mère la truie. J’y remédierai dans les 24 heures.)

Posted by on Mar 9, 2007 in Rome | 2 comments

2 Comments

  1. Scène géniale dans cet épisode… Vorenus et Pullo sont en pleine tempète dans leur bateau, et Pullo se met à insulter je ne sais plus quel dieu… Enorme coup de tonnerre, et Vorenus qui lui dit: "tu peux pas la fermer, ta gueule !!!"

    Sinon, je me suis à l’époque posé la question de la sincérité de César, Brutus et Cicéron, quand ils finissent par se retrouver. Cicéron, bien sûr que non… mais César a vraiment l’air content de revoir Brutus !!! Et celui-ci est d’abord mort de trouille, mais je crois qu’il n’arrivera jamais vraiment à détester le grand Jules…

  2. Je me suis demandée aussi, mais je crois vraiment que César est sincère. C’est pas souvent, mais je crois que pour lui, le retour de Brutus et Cicéron marque vraiment sa victoire. Et il aime profondément Brutus… qui ne s’en trouve que plus indigne… Et le plus fabuleux, c’est que c’est par la main de ces deux-là que César va tomber… Rah.

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