506 : The rainbow of her reasons
Oh pétard de chien, l’épisode complètement barré !
Déjà, c’est le grand retour de Sarah, la soeur de Ruth. Et cette fois, elle n’est pas seule, non, elle amène sa copine Fiona qu’elle a tellement forcée à venir faire une rando qu’elle l’a tuée. Enfin, Fiona a fait une chutre mortelle, quoi.
Du coup, la pauvre Sarah très cool au début s’effondre au fil des heures, bouffée par la culpabilité.
Heureusement, elle a aussi amené Bettina… ouéééééé ! 
A la tienne !
Pour rappel, cette fameuse Fiona, c’est aussi celle qui a déniaisé Nate à quinze ans, alors qu’il était en vacances chez sa tante. Dépucelage que Ruth n’a jamais pardonné à sa soeur… Alors ça lui fait drôle, à Nate, de revoir son premier amour…
Parce qu’il l’aimait vraiment, cette femme, à l’époque.
De son côté, Claire a les boules. Elle n’a pas un rond, elle a quitté la fac, et elle n’est pas inspirée. Elle postule pour une bourse artistique et en attendant, elle fait de l’intérim… Et Claire en secrétaire, c’est terrible…
Oui, terrible. Ce qui nous vaut un magnifique pétage de plombs à la « what a little moonlight can do » version « mes collants sont trop serrés ».
Clair qu’il y a de quoi se flinguer.
Très vite, la veillée funèbre de Fiona se transforme entre soirée de féministes… Et Ruth se lâche.
Ca la sort un peu de son George qu’elle est en train de larguer. Elle l’a installé dans un appart sous prétexte d’avoir envie de déménager et elle attend qu’il soit requinqué pour procéder à un largage en règle… en attendant, elle s’éclate grave.
Elle a même invité Brenda…
Complètement bourrée, Ruth s’en va voir Claire pour lui demander… de l’herbe… et un bong ! 
Et elle en profite pour lui dire à quel point elle l’aime. Merci l’alcool. Ruth a toujours des super révélations quand elle est bourrée ou stone.
Ses états proches de l’Ohio donnent toujours lieu à des scènes uniques et souvent émouvantes…
Youpi !!!
Et pendant ce temps, George a capté. Eh ouais. Bizarre que Ruth n’ait apporté aucune affaire chez lui…
Encore faut-il que ce soit sa fille que le lui fasse remarquer.
Du coup, lorsque Ruth rentre, il lui dit que tout est fini.
Et le lendemain, Claire découvre que sa bourse a été refusée. Oups.
Ah, quel délice, ce plongeon lent et irrévocable… Avec le recul, on se rend compte que tout nous emporte vers une sorte de tremplin. On est sur une pente glissante bien savonneuse, on voudrait remonter mais on est obligés de descendre de plus en plus, et ça fait chier. Mais on n’a pas le choix… 😉
hmm ça fait se poser vachement de questions le boulot d’intérimaire de Claire. Après tout, la plupart des artistes n’arrivent pas à vivre de leur art, et la dernière fois qu’elle a vu ses ex potes de l’école d’art on a bien compris qu’elle n’était plus du tout dans leur délire…
Alors peut être n’est elle pas aussi exceptionnelle qu’on a voulu le croire, et qu’elle va juste finir middle class de bureau comme tout le monde… argh ils nous donnent le tourni ces scénaristes!!!
Alors moi, du haut de ma graaaaande expérience de vie, je la vois plutôt dépassée par son petit talent. Elle ne sait pas le canaliser, c’est tout ou rien. Pour moi, elle a besoin de ce passage (plus ou moins long, on n’en sait rien) dans cet affreux train-train pour mieux se comprendre. D’ailleurs, la manière dont est présentée cette expérience (avec la collègue et son petit bureau avec ses petites cartes, ses chats et tout ça), assez méprisante est assez typique de Claire. Je crois qu’il était nécessaire qu’elle soit rabaissée à ce niveau tellement elle avait pris le melon. Qu’elle se dise : « Mon Dieu, si ça se trouve, c’est tout ce que je mérite. » Je pense que ce passage un peu humiliant est nécessaire pour tous ceux qui ont une vie professionnelle un peu rock. Enfin bon, je ne suis peut-être pas très claire, mais dans ma tête, ça l’est ! (Clair… )
très très claire, je te rassure, et oui c’est bien vu ça ne peut que la mettre en situation de prendre une vraie décision!