219 : Lay down your burdens 1

Bon, ça y est, Marge est en week-end, elle est partie avec le dernier DVD de la saison 2 (qui est sans doute déjà gobé, d’ailleurs), je peux donc enfin faire mon commentaire ! Non mais j’vous jure…

Je ne saurais vous dire l’enchantement que j’ai vécu en regardant d’une traite cette fin de saison… Quand je l’ai vue il y a un peu moins d’un an, je venais de me spoiler la victoire de Gaius, le retour de Sam, l’année en rade… Et j’étais un peu dégoûtée…

Là, j’ai trouvé ça formidable, c’est une très belle fin à cette saison 2, c’est d’une logique implacable après l’enfermement qu’on a vécu et après avoir vu les personnages se débattre dans une atmosphère aussi confinée. C’est l’aboutissement de toutes les névroses qu’on a regardé se mettre en place cette saison. Et surtout, c’est un immense tournant dans la série, et ce, pour tous les personnages. A la fin de cette saison 2, il faut leur dire adieu parce qu’ils ne seront plus jamais les mêmes, tous autant qu’ils soient. Et ça, de le savoir, ça fait tout drôle.

Pour commencer, la musique de l’intro. Su-bli-me. Quand on a écouté la BO et qu’on connaît bien ce morceau, le revoir avec les images, c’est trop bon…

D’autant qu’on vous met à l’aise dès le début. Toutes les intrigues se rejoignent dans ces deux épisodes de fin. On règle tout !

Déjà : han, mais qu’est-ce qu’il nous fait, le Chief ???

(Je vous fait grâce de la capture d’écran où il fait VRAIMENT peur… )

Ah ben il a pété un câble…

Cela dit, Cally, des fois, je trouve qu’elle a une tête à coups de poings. Hum…

Bon ben mon grand, tu viens de te mettre grave la corde au cou !!!

Ensuite, notre Gaius qui se prépare au débat…

Et Roslin aussi, en draguant Bôpâpâ… Ah, ce fou rire nerveux… J’adore ces moments de BSG, le fou rire de Lee et Kara dans 33, celui-ci, celui de Saul et Bill… Très bon… Et toujours dans des moments de tension incroyables…

Gaius : « Je t’emmerde, grognasse… « 
Laura : « Va te faire enculer, mon gros… « 

En même temps, on se dit que merde, est-ce bien le moment de jouer à ça quand la survie de l’humanité est en jeu ? C’est là toute l’intelligence de la série… de poser ce genre de questions.

Et pendant ce temps, Kara a obtenu gain de cause… Elle va les récupérer, ses petits résistants…

J’adore quand Kara prend les rênes.

Ptain, le « commander on deck » de Helo, il résonne grave. Ca fait drôle d’entendre parler de Lee comme ça. Et curieusement, je trouve que ce n’est pas ridicule. Je crois que j’avais ricané, la première fois. Là, non.

Ooooh, on l’entend à peine, mais le « are you okay ? » de Kara à Sharon, c’est génial. Ca me fait plaisir que Kara ne la considère pas juste comme un instrument pour récupérer son mec.

Pauvre biquette.

A ce moment-là, j’avais vraiment très peur pour Sharon et par extension pour Helo. C’est vrai qu’on se demande ce qu’elle va devenir. Et à la fin de cette saison, ce n’est vraiment pas clair du tout…

Bon, ça y est, Lee commence à montrer un appétit tout à fait remarquable. Ca coïncide parfaitement au moment où Kara part chercher son mec (et un peu au moment où Lee devient commandant du Pegasus, aussi). Joli.

Arf, grand moment de gêne, tout de même…

Elle, elle ne pense qu’à se casser et elle a une trouille bleue qu’il lui dise LE truc en trop…

Et lui, il flippe à mort de ne pouvoir jamais le lui dire. Too late, jeune homme, de toute façon. L’histoire est scellée. Bye bye !

A propos de ça, d’ailleurs.

Trouble, trouble !

(Pas merci, Racetrack… )

Et pas merci à Tommy d’avoir la bonne idée de construire la campagne de Gaius sur New Caprica.

C’est troublant, quand même, la manière dont Six attire l’attention de Gaius sur ce que Zarek va dire. Vraiment en revoyant ça, ça m’a troublée. Zarek pourrait-il être ce cylon qu’on cherche tous ? Ce serait joli de faire de l’ancien Apollo un cylon, tout de même !

Ptain, Gaius commence à flanquer grave les jetons…

Et moi je commence à grave l’aimer, ce personnage !!!

Le truc aussi, c’est que le Chief, c’est un peu louche, son histoire. Pourquoi maintenant ? Quel est l’intérêt dans ce que j’appelle « The big picture » ? Est-ce par rapport à ce qui va lui arriver sur New Caprica ? Je ne vois pas bien le lien. Et ça commence à me travailler, le fait qu’il se croie un cylon et tout ça. C’est un peu par ça que Boomer était passée. La tentative de suicide et tout. Ca me fait un peu peur.

Heureusement que Brother Cavil est là…

« Maybe because I’m a cylon and I’ve never seen you at any of the meetings. »

Youhou !!! Caprica, there !

Kara, tu es une princesse…

J’adore cette meuf.

Ah, ma pauvre Laura, on a bien l’impression que tu es dépassée par l’ampleur manipulatrice du Baltar…

C’est là qu’elle lui sort son très frais : « Why don’t you go frak yourself ? », il me semble.

Et c’est vrai qu’elle a l’air aux abois, la pauvre.

Je dois reconnaître que Mary McDonnell est fabuleuse dans cette fin de saison. Dans l’épisode suivant elle m’a brisé le coeur… C’est ça que je trouve remarquable. Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour le personnage, malgré tout, BSG fait qu’on ne peut qu’adhérer à certains grands moments de chacun des protagonistes. Tout comme au premier visionnage, je haïssais Gaius et pourtant je reconnaissais que certaines scènes étaient formidables. Là, j’avoue que mon antipathie s’est un peu transférée sur elle. Pourtant, elle est grandiose. Et elle a grave besoin de poser son fardeau, d’ailleurs…

Jane récupérer Tarzan !

Tarzan vivant !!!

Et Tarzan toujours aimer Jane…

BADABOUM !

A suivre.

Rah !