213 : Epiphanies

Finalement, c’est pas aussi pire que je le pensais. (Oui, je sais, cette phrase est bancale et même carrément incorrecte, mais c’est fait exprès !)

Je n’ai pas super accroché à l’intrigue des terroristes, même si finalement, dans cette deuxième moitié de la saison 2, on a droit assez régulièrement au côté obscur de la flotte. Malheureusement, tout le monde ne s’appelle pas Tom Zarek. Et au final, si c’est très intéressant en ce qui concerne le fonctionnement (et surtout le dysfonctionnement) de la société coloniale, outre ça, l’intérêt, c’est aussi les répercussions que ça a sur nos personnages.

En parlant d’eux, je dois bien dire que ça fait toujours bizarre de revoir ça.

Vous avez remarqué comme Mary McDonnell a changé ? Elle a fait quoi ? Elle avait les cheveux beaucoup plus courts, certes, mais son visage est vachement différent. Enfin bref, c’est une belle femme, de toute façon. Et les jeunettes peuvent s’accrocher parce que niveau gambettes, c’est sûrement elle qui a les plus belles de la flotte !

Hélas, avoir de belles jambes ne va pas beaucoup aider notre amie Laura à lutter contre le cancer.

Bon, à l’époque, j’ai bien cru qu’on allait nous la zigouiller, la mère Roslin. Et ça m’aurait fait chier, quelque part. Ca fait toujours chier quand on nous enlève un personnage. Je me dis qu’elle devait clamser, mais bon. Le déséquilibre aurait été terrible. Même si je ne l’aime pas beaucoup (enfin, c’est plus compliqué que ça, elle m’est antipathique mais j’aime le personnage. Enfin, c’est VRAIMENT compliqué, je crois. lol), je pense qu’elle aurait laissé un trop grand vide pour que le risque mérite d’être couru.

Hé hé hé. Dites donc, ça commence déjà à friter sérieusement entre Kat et Kara.

Bon, là, il se trouve que c’est la faute à personne, mais on sent un début de tension qui justifie tout à fait le départ en live de Scar, puis la saison 3.

Même sur son lit de mort, cette vieille taupe de Roslin veut détruire Sharon. Grave, non ? Grrrr… Bopapa a le cul entre deux chaises.

(Je commence à le trouver magnifique, l’amiral… )

Ca doit lui paraître monstrueux de devoir faire ça, même si Sharon est un cylon. Et en même temps, face à sa pauvre Laura agonisante, que faire ? Elle est toujours la présidente, tout de même. Et c’est pas le moment d’engager le débat. C’est une bonne manipulatrice, tata Roslin, quand même. Et annoncer ça à Helo, merci bien.

Tiens tiens. Kara n’a pas bcp vu Lee, ces derniers temps. Et c’est là qu’on se dit que Lee chie grave. Parce qu’étant donné la fin de l’épisode précédent, on sent bien que Kara aurait été là pour lui s’il l’avait voulu. C’est donc lui qui s’est éloigné volontairement, mais pourquoi ? Par honte ? Oui, ben j’espère bien. J’imagine que ça doit être intimidant face à l’apparente résistance de Kara d’avoir des pulsions suicidaires. Et puis il était sans doute trop occupé avec sa nouvelle copine, sur le Cloud Nine. Le pire, c’est que Kara doit être au courant étant donné la manière dont elle le questionne l’air de rien.

Et lui, il élude. Dommage. Mais pas mal de commencer subtilement à introduire la séparation et les nouvelles occupations de Lee.

Rah mon Dieu, quand Sharon commence à se taper la tête contre la vitre, c’est quand même épouvantable. En même temps, qui ne ferait pas pareil ? Pauvre Helo. Il a une de ces résistances, ce garçon…

Lol. Le retour de Hardcore Husker.

Bill : « You don’t want to frak with me son ! »

Et Saul, ravi, à côté. Si si, il ne peut pas s’empêcher de sourire !

Ouch. Ca vous fait pas un drôle d’effet, cette image ? Brrrr…

Pas mal tout de même, hein ? Ca sous-entend pas mal de choses… Et ça fait un peu peur. Genre : « Les mecs, si Baltar est président, vous allez bien vous amuser. »

Et son « Hello ? » de fillette quand il décroche le téléphone est à mourir de rire. Sacré Gaius.

Je suis sûre que ça, c’est Tricia, the true one.

J’adore la voir comme ça, si touchante, si humaine et si naturelle (si moins blonde, quoi). C’est pas souvent…
Je suis toujours épatée de la voir si bonne actrice alors qu’elle était mannequin pour Victoria’s Secret. En plus, en vrai, elle a l’air super simple et sympa comme tout.

Pour Adar et Roslin, c’est marrant, je crois que tout le monde s’en doutait.

Cette sous-intrigue, je ne sais pas pourquoi, elle aussi, elle m’a échappée. Je crois que je vais essayer d’écouter le podcast pour en savoir plus parce que je ne sais pas, je n’ai pas bien compris le message qu’on essayait de nous faire passer. En même temps je me rends compte que c’est souvent le cas. Ca avait été pareil pour ceux de Saul sauf qu’au deuxième visionnage, j’avais beaucoup mieux capté. Là, je comprends que si les douze colonies n’avaient pas pété, Roslin aurait sûrement été démissionnée donc c’est passé à « ça » qu’elle ne soit pas présidente. Mais bon. A part ça, please ?

En tout cas, son agonie est vraiment « très » filmée.

Peut-être pas super réaliste, mais on en bouffe.

Pauvre Helo. Heureusement que Gaius débarque car je ne sais pas ce qu’il aurait fait…

N’empêche, d’une pierre deux coups, le Gaius. Il sauve l’enfant, et il s’évite de devenir président de la flotte, ce qui ne l’aurait sûrement pas amusé en l’état actuel des choses.

Le sauvetage de la présidente m’a paru moins abracadabrant que la première fois. Sans doute que d’une semaine à l’autre, on attend tellement d’un épisode qu’on est parfois déçu que ce soit un « filler ». Ensuite, les regardant à la suite et sachant à quoi s’attendre, on apprécie plus ce genre d’épisode.

La lettre de Roslin tombe tellement mal. Pauvre Gaius. Je le plains sincèrement.

Bien sûr, ses actions ont toujours quelque chose qui l’arrange personnellement, mais pour le coup, ça tombe juste mal. Très mal. Ca le monte défintivement contre la personne de Laura Roslin et ça, c’est pas bon.

Surtout qu’il ne peut pas lui expliquer que si, il a un coeur, de la compassion, et surtout pour un certain modèle cylon.

Par contre, Gaius n’a pas du tout peur qu’Adama lui demande un jour où est passée la tête nucléaire…

Brrr, quand on sait l’importance de cette arme pour la suite. Ca me fait dresser les cheveux sur la tête.

Voilà, c’est BSG, c’est bien. Pas fabuleux, mais bien. Et maintenant, Black Market. Ahuuuum !