208 : Final Cut

Alors, voici un épisode culte à plus d’un titre, sauf que quand on le voit la première fois, on ne le sait pas : tout d’abord, c’est le premier épisode de D’Anna. Et ensuite, on voit les fesses de Jamie Bamber. Si si, je vous assure, vous allez voir…

Alors, qui qu’a marché, qui qu’a pas marché ? Moi j’avoue, j’ai marché à fond. J’étais bien trop excitée de voir Xena dans BSG pour la soupçonner d’être un toaster.

C’est tout à fait passionnant de la voir évoluer tranquillou, un peu provocante, un peu roublarde quand on sait ce qui l’attend dans la saison 3. Et je dois dire que c’est assez reposant de la voir aussi cool, totalement à l’opposé de la paumée hystéro de la saison suivante.

Outre bien entendu le fait de découvrir notre prochaine candidate à l’élection de Miss Toaster 2005, c’est aussi le regard extérieur au Galactica qu’elle apporte qui est fascinant, et la lumière que sa présence jette sur le fonctionnement de cette grosse machine.

J’ai bien aimé ce clin d’oeil, avant qu’elle ne débarque, à la vie « d’avant ». C’est rien du tout, mais c’est justement ça qui permet ensuite de réaliser le chaos dans lequel vivent ces gens depuis l’attaque. Une toute petite lucarne vers le monde normal.

« One day in the life of a Caprican family » en parallèle avec « one day in the life of a viper pilot », entre autres…

Bon, scène culte, celle de la serviette, qui en vient presque à cacher le petit moment « buddies » de Lee et Kara juste avant…

Ahuuuuum !

(Trobotrobotrobotrobotrobotrobo !)

Je crois que j’étais tellement obnubilée par un Lee dégoulinant que je n’ai jamais fait super gaffe à ce qui se disait. Mais en fait, j’aime la manière dont Kara surprend Lee. Il a quand même encore beaucoup de choses à apprendre d’elle. Quand il se moque d’elle en disant qu’elle ne risque pas d’être soupçonnée de menacer Tigh parce que la poésie, c’est pas son truc, j’adore la voir lui rabattre son caquet en récitant le fameux poème peint chez Saul.

Et j’adore voir la lueur de surprise et d’admiration dans les yeux de Lee avant qu’ils éclatent de rire…

Bon évidemment, on en arrive au grand classique… au « cookie » offert aux fans féminines de BSG après des mois de Six à moitié à oilp…

Je n’arrive pas à ne pas voir Katee mater discrètement avant de se retenir de sourire… en vain.

Celle-là est mignonne aussi…

Bref ! Pareil, la petite course poursuite entre Hot Dog et Kat m’a fait éclater de rire. Je trouve ça tellement vrai et tellement mignon de voir ce grand con courir en slibard poursuivi par cette demi-portion frisée et survoltée. Même en sachant que Kat est complètement shootée.

Ahlalala, très très grand moment que j’attendais avec trop d’impatience. J’avais trop envie de revoir la rencontre entre D’Anna et Gaius. Eh ben croyez-moi ou pas, mais je suis certaine qu’il était déjà prévu que … enfin vous savez. La manière qu’a D’Anna de se retourner sur lui, c’est…

Je jure que j’en revenais pas. Mais si.

Génial, non ?

A part ça, ce genre d’épisode permet également de voir les protagonistes parler « directement », sans avoir besoin de davantage de prétexte pour s’ouvrir. Ca donne des trucs étonnants, avec le recul.

Notamment Racetrack, qu’on voit toujours si professionnelle, encaissant tout avec une dignité exemplaire…

… confiant qu’on conseille aux pilotes d’agir comme s’ils étaient déjà morts, parce que quand on est mort on n’a pas peur. Je veux dire… OMFG !
C’est terrifiant !!!

Tout autant que tous les autres visages blasés, épuisés…

Et tous les efforts déployés par Lee pour épargner tant qu’il peut tout son petit monde, quelque part, ne justifient que plus l’effondrement (que dis-je, la chute vertigineuse vers la débilité la plus profonde) de son personnage bientôt, très bientôt…

Alors il me semblait bien que Dualla avait eu des soucis avec son paternel avant l’attaque. I was so damn right. En effet, par provoc’, cette petite s’est engagée dans l’armée, s’est fâchée à mort avec papa, trois semaines avant l’apocalypse. Pas étonnant qu’elle cherche un remplaçant…

Et je note cette phrase terrible : « I guess I just wanted to believe in something. » Je crois que ça dit tout sur le personnage.

Sinon, j’ai eu beau m’écarquiller les yeux à m’en faire sauter le nerf optique, je n’ai pas vu de « I love Gaius » sur le tatouage de Felix. Comment ça, c’était une blague ???

(Rien que parce qu’il donne des prénoms à des personnages qu’on suit depuis le début de la série, cet épisode est génial. En plus, c’est pas Jim et Jane, non, Felix et Anastasia. Lol, j’adore cette série !)

Bon, à part ça, vous noterez que D’Anna a accès au CIC, ce qui m’a flanqué une violente chair de poule…

Pareil, on commence à avoir envie de lui mettre des tartes, à la miss, quand elle veut faire boire Saul pour le piéger…

Ca, c’est quand même vraiment dégueulasse…

D’Anna : « Someone’s a mean drunk… « 

Et direct après ces mots, on passe sur Kara !

Et puis aussi, grande nouvelle pour les grille-pain. Ok, Sharon n’est pas très en forme…

Mais son bébé est toujours en vie… Je hais ces cylons… Dans la saison 2 c’est vraiment tout bénef’ pour eux.

Et puis encore de grands moments tels que le pétage de plombs de Kat, drivée à bord du Galactica par Kara, puis sanglée et évacuée, hurlant qu’ils vont tous mourir. Ca c’est grandiose. Quand on voit ça, on a tout compris. Et Lee qui marmonne que si ça continue comme ça, c’est le cuistot qui va piloter les vipers. Puis la bataille suivie intégralement depuis le CIC, le « YES ! » de Bôpâpâ et enfin, Lee qui dit que comme ils n’ont perdu personne, c’est une bonne journée.

Sauf que pas tant que ça, chéri. Au final, les deux chasseurs étaient seulement là pour relier des images à ces connards de toasters.

A part ça, de source sûre, on aura au moins un nouveau cylon « connu » à la fin de la saison 3. Je veux dire quelqu’un qu’on connaît déjà. Les boules…

Ah oui, et quant aux fesses de Jamie Bamber…

Elles sont là, à droite… Uh uh uh !