205 : The Farm (manman !)

J’adore cet épisode. Tout ce qui permet d’explorer un peu plus la fascinante personne de Kara Thrace est vraiment passionnant, surtout que dans cet épisode, on voit beaucoup de choses par les yeux même de Kara. C’est d’autant plus percutant, effrayant, émouvant. Bref, un excellent moment. Parfois même grandiose.

Tout d’abord, je ne me souviens plus très bien de ma réaction initiale en voyant cette scène. Déjà, voyant Kara se lever d’un autre lit, je me suis dit que c’était mignon, qu’ils faisaient chambrée commune. En même temps, comme j’étais sévèrement spoilée concernant la vie amoureuse de Kara… Non, je ne crois pas avoir jeté de cri de rage ni rien. Je suppose que je me suis contentée de baver, comme tout le monde…

Et puis j’ai ri de les voir rire. Et aussi de voir avec quelle facilité Anders domine Kara… Il n’entre pas dans son jeu de l’indifférence… Là où Lee se montrerait probablement inquiet ou vexé, lui il montre une belle sérénité. Je comprends que Kara ait craqué pour lui…

« It’s only the end of the world… « 

Je vais encore me répéter, mais la scène où Kara est touchée par les Cylons est magnifique. Elle est tellement bien filmée. Et Dieu sait que Katee n’est pas une beauté, surtout pas maquillée, coiffée n’importe comment (et je n’aime vraiment pas cette coupe de début de saison 2), mais c’est juste beau. Et la caméra la filme tellement amoureusement qu’elle en devient très belle.

Une scène remplie de grâce.

Et puis, le retour d’Adama aux affaires. *snif*

C’est marrant, j’ai juste l’impression d’avoir vu cette scène il y a deux jours. Ah merde, non, c’était le retour de Saul. Même applaudissements, même yeux humides… Ah au temps pour moi, les paroles prononcées ne sont pas tout à fait les mêmes !

Sacrés vioques, ils nous en font, quand même !

Je vous fais grâce du regard de basset de Dee pour cette fois. Ma générosité me perdra.

Par contre, dommage, mais première tâche de Bôpâpâ au sortir de l’hosto, retrouver son fugitif (mais néanmoins croquissime) de fils.

J’ai vachement serré les fesses la première fois que j’ai vu Lee prendre parti contre son père et s’apprêter à le faire publiquement. J’ai dû psalmodier : « Nonononononononononon…  » pendant toute la scène, jusqu’à ce que cette divine bouche s’arrête…

Dommage, Tommy. Toi et la diabolique Roslin devrez trouver autre chose. MWAHAHAHAHAHAH !

On y croit vachement, à Simon. Il a de si bons yeux, il a l’air tellement sincèrement désolé pour elle…

« Frakkin’ doctors » ? Je dirais plutôt « Frakkin’ motherfrakkin frakked-up Toasters » !

Pauvre biquette. Mais non qu’il est pas mort, ton Sammy…

Au premier visionnage, l’examen gynéco m’avait fait tiquer, tout de même… Et puis après, la réaction hystérique de Kara quand Simon évoque les mauvais traitements de son enfance…

… et tous les doigts brisés…

A l’évidence, c’est quelque chose que Kara n’a jamais réglé. J’ai déjà brandi son enfance en justification de ses comportements bizarres, et je crois vraiment ne pas me tromper. Je pense que Kara est terrorisée de se rendre compte qu’elle a des points communs avec sa mère. Elle a une peur bleue de lui ressembler, comme nous tous avons souvent peur de reproduire les mêmes erreurs que nos parents. Et je pense que pour une femme qui a un passé d’enfant battu plus un comportement à tendance auto-destructeur, la réaction la plus logique, quand on aime quelqu’un, c’est de le rejeter. La mère de Kara aimait probablement sa fille, même si elle la brutalisait. Sans le vouloir, Kara fait du mal aux gens qu’elle aime. C’est sa malédiction, sa croix, son fardeau. Alors quelle solution si ce n’est les envoyer loin, ou bien les quitter…

Pour en revenir aux gens que Kara aime, ptain, Bôpâpâ il est super fâché après Tata Roslin de faire sécession. Bouh la la, qu’il en fait voler tous les papiers qu’il a dans la main !

Le malaise augmente sur Caprica, quand Kara découvre une seconde cicatrice…

Pourtant, Simon a toujours l’air aussi sympa…

Mais Kara Thrace a plus d’un tour dans son sac. Et là, le malaise se transforme en vraie flippe.

Pire encore, lorsque revenue dans sa chambre et enfin consciente qu’elle se trouve dans un nid de grille-pain, Kara, au bord des larmes, se met à invoquer les seigneurs de Kobol.

Ouais, y a de quoi, cocotte. Brrr… De toute la série, jamais on ne l’a vue comme ça. Aussi amochée moralement et physiquement.

Mais, ah, Simon, mon bon Simon. Si tu connaissais Starbuck à moitié aussi bien que tu le penses, tu saurais que ce sourire n’est pas de très bon augure.

Ptain, le sang qui gicle, waouh, super gore !

Et la fameuse musique. Je l’écoute souvent, et les images sont exactement comme dans mon souvenir…

Et la flippe se transforme en pure terreur.

Quelle horreur… La phrase que Kara dit à Anders beaucoup plus tard, de retour sur Caprica, n’en prend que plus de sens…

Non, vraiment, de mémoire de BSG, on n’a jamais vu Kara dans un tel état de panique totale, de terreur absolue. C’est très fort.

C’est plus notre Starbuck, là, c’est une gamine terrorisée…

Je n’ose même pas imaginer, pour une actrice, dans quel état il faut se mettre pour jouer ce genre de scène. J’imagine que certaines y arrivent mieux que d’autre, parce que ça a l’air d’amuser tellement Katee…

Séquence émotion sur la fin, avec Bôpâpâ qui va pleurer sur le cadavre de Boomer sa défaite et ses 24 vaisseaux perdus. Et puis peut-être un peu tout le reste aussi. Cette scène est à la fois belle et super dérangeante…

Eddie Olmos est vraiment un acteur extraordinaire. Ca doit pas être facile pour papa Ours de jouer ce genre de truc.

Hi hi… on voit les paupières de Grace bouger imperceptiblement… C’est mignon comme tout. Le maquillage est assez génial. Si belle et si froide…

Avec tout ça, on se demande comment Kara pourrait un jour abandonner toute la rage qu’elle a en elle, avec tout ce qui lui arrive. Ca doit être terrifiant de repartir de cet endroit en se disant que ces salauds de toasters ont bidouillé quelque chose dans vos entrailles sans savoir quoi…

You’re special. You have a destiny. Mais pourkwââââ ???

Sur le coup, je ne sais pas trop quoi penser de ce départ…

J’ai toujours eu la sensation que Kara s’attachait un peu vite à Sammy. Je peux comprendre ça, Sam, c’est un peu un double. Le célèbre sportif/le grand pilote. La picole, la déconne, tout ça… Mais c’est un double de Starbuck, pas de Kara. Et je crois que c’est là que ça coince. Sam la comprend, l’accepte comme ça. Mais Kara, elle n’est pas bien, comme ça. Elle a besoin de changer, pour son bien. Bref, je comprends qu’elle tombe amoureuse de lui. Mais je n’arrive pas à capter comment ni pourquoi elle ne demande pas à Sam de venir avec elle (au moins demander, quoi). Bon, c’est Kara, quoi.

Jolie fin, en tous cas.

Quelle silhouette, mes enfants, quelle silhouette…

Et dans le prochain épisode, Lee Adama tente de recoller au peloton !

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SCENES COUPEES

De l’intéressant, encore un coup, dans ces scènes coupées. On y voit notamment pourquoi Gaius applaudit au retour d’Adama, qu’il tient encore pour un homme généreux et noble. Ce qu’il explique à Six qui s’interroge, sachant qu’Adama représente un danger pour leur enfant.

Ensuite, de l’eau dans le gaz entre Lee et la présidente… Lorsque Lee renonce à enregistrer son message contre son père, il en profite pour dire qu’il se sent manipulé et déçu que la présidente ne se bouge pas un peu plus le derche…

Ensuite, lors d’une autre scène, avant que Laura n’aille bénir tous les forçats, il la retient dix secondes pour lui dire que quoiqu’il arrive, il l’appuiera.

Ce dont la présidente n’a jamais douté.

Ensuite, sur Caprica, woaaaah ! Kara a le rêve ou le délire le plus creepy du monde. Elle voit Helo puis Sam à son chevet… Elle le croyait mort, et là, il se penche sur elle avec les yeux tout noirs…

Et il murmure : « I want you to have my baby… « 

Brrrrr…

Et elle finit en hurlant dans son lit, et on réalise que Simon l’a attachée… Soit-disant parce qu’elle risquait de se faire mal.

Il débarque en courant, la détache, et elle lui crie de ne jamais refaire ça. Comme si… ça lui était déjà arrivée d’avoir été attachée sur un lit. C’est l’effet que ça m’a fait…

Concernant l’examen gynéco, il lui amène ça en disant que toute une batterie de tests est nécessaire étant donné les infections galopantes. Elle tique grave.

Fiou ! Glauque, glauque, glauque !

En fait, en revoyant ces scènes, je pense que Simon s’était attaché à Kara. Il semble vraiment regretter d’être obligé de faire… ce qu’il a à faire. Six le lui fait remarquer et il l’envoie chier poliment. Mais je crois vraiment qu’il la respecte et l’aime beaucoup. Ce n’était pas feint.