111 : The trip
Dans la série je fais tout dans n’importe quel sens…
Bref, pour commencer, je m’attache de plus en plus au générique, parce que plus je le regarde, et plus, au-delà de l’aspect graphique de la chose, je me rends compte à quel point la musique est bien choisie, et à quelle point elle se superpose aux images avec une perfection quasi-chirurgicale.
Bon, horreur… Dans cet épisode, « le » mort est un bébé de trois semaines. Mort subite du nourrisson. Et franchement, c’est à vous glacer les os. La vue qui se brouille et le dernier regard vers… ce machin… ce mobile infernal à faire dresser les cheveux sur la tête… Brrrrr… Terrifiant.
Cet épisode, c’est aussi le retour d’un personnage que j’aime bien, le petit Rico, spécialiste des « reconstructions » (je laisse aux profanes le soin d’imaginer de quoi il peut s’agir… ), « chipé » aux Fischer par un concurrent peu scrupuleux et récupéré parce que dans son nouveau boulot, peu de gens reconnaissaient son « art ». Ca fait beaucoup de guillemets, je sais.
Bref, Rico, j’aime beaucoup parce que dans l’histoire, c’est lui qui a quand même le plus d’humour et de second degré quand il s’agit d’appréhender les morts. Il a toujours un petit mot marrant, et en même temps, il respecte les défunts et les familles. Mais pour le coup, tout ça, çe ne le trouble guère. Et pour un peu qu’un mort se soit fait éclater le crâne pour une raison ou pour une autre, ça, c’est un défi à la hauteur de son talent…
Sauf que dans cet épisode, c’est un bébé… Et son épouse est sur le point d’accoucher de leur petit deuxième. J’ai ADORE voir Rico se décomposer à mesure de l’épisode…
C’est beau et triste.
Aucun personnage n’est épargné… S’il a la moindre faiblesse, c’est mort. C’est par là qu’il va être attaqué et rongé… Du grand art…
ouf!! Rico est revenu, on respire un peu moins mal…
par contre, deux gamins morts coup sur coup, dur dur, ils sont vraiment capables de n’importe quoi dans cette série…