303 : Whichita Linebacker

Dans la série « j’échange ma vie contre celle d’un héros de série », je demande Veronica Mars, 19 ans (bénéfice net, dix ans), étudiante en Californie (pourquoi ce foutu radiateur ne chauffe-t-il pas ?), blonde (euh… presque !), une répartie du tonnerre (encore un peu d’entraînement), plein d’ennemis qu’elle emmielle avec grâce et dignité (mmmh… il me manque la grâce et la dignité), une nouvelle voiture (Ernesto rules, ça fait au moins une semaine qu’il n’a pas crevé) et un mec pas très sage mais très mignon et très amoureux ( ).

Concentration.

Zut, rien à faire, ça ne marche toujours pas.

Uh uh uh… Je peux vous dire que pour quelqu’un qui est en train de mater simultanément la saison 1 et la saison 3, y a des moments où ça fait un tout petit peu bizarre…

Une chose est sûre, ces deux-là reviennent de loin. Très loin.

Arf. J’adore la moue. Bien sûr que Keith est obligé d’embaucher Weevil comme secrétaire, avec une bouille comme ça. Mais attention, Ronnie, crois-moi, il ne faut pas en abuser. Après, ça marche beaucoup moins bien.

Veronica, c’est mal. Tu ne dois pas fliquer Logan. C’est pas bien.

(Je ferais pareil.)

Oups. Moralité, scène de ménage soon to come…

(Oh la déception dans les yeux de Ronnie…)

Très franchement, je ne trouve pas ça bien méchant que Logan se mette à jouer. Je veux dire, il a quand même fait bien pire. Ok, il a un peu menti, mais bon… On sait tous qu’il est dingue de Veronica, donc ce n’est pas si grave.

« It’s not like I promised… » ?

Ah, au temps pour moi. Il semblerait tout de même que Logan ait régressé jusqu’à l’âge des couches-culottes. Rappelez-moi qui a pleuré pendant toute la deuxième saison parce que Vee était retournée dans les bras de Bouletto ? Qui a traîné une mine déprimée ? Qui ? Hein, qui ?

Ouch. Ok, donc Logan est vraiment très fâché. Mon petit doigt me dit qu’il n’est pas si fâché que Veronica l’ait filé, mais plutôt de s’être fait prendre la main dans le sac (ou plutôt la main sur le tapis vert) et morigéné comme un bébé de deux ans. Cela dit, il est vraiment bête, aussi. Bouh !

Pauvre Ronnie.

Bon, ils sont à gifler tous les deux sur ce coup-là, comme ça pas de jaloux.

Faut vraiment que Weevil fasse quelque chose pour sa barbe. Ca lui va pas le look nouveau-né. Contente de le revoir en tous cas. Et super qu’il se fasse finalement embaucher à la fac ! Ca promet plein de trucs sympas.

Par contre, pas qu’il aille griller sa liberté surveillée, hein…

Très origal, le dénouement de l’intrigue du jour. Finalement, après avoir fait le tour, c’est le premier suspect qui par ricochet est le coupable… aaaah, finalement, non ! Très fort !

Pfff, elle est tellement craquante, cette gonzesse. Et elle n’arrive même pas à être énervante, c’est vraiment rageant.

Ouéééé, les zamoureux sont réconciliés !

(Mon petit doigt – encore lui – me dit que ça ne durera pas… d’une manière ou d’une autre… quelque part c’est pas plus mal parce qu’il y a des moments où ma mâchoire me démange quand je les vois tous les deux… mais genre baillement, quoi… )

Le « Claire was raped » est épouvantable. J’avoue que j’ai ricané devant le « except the blonde in the middle » mais jamais je ne me serais attendue à ce que… enfin à ce qu’elle soit la prochaine sur la liste.

En tous cas, ça m’inquiète cette histoire. Sachant que les viols avaient déjà lieu sur le campus l’année précédente, peut-on en déduire que le violeur n’est pas un freshman ? Je me demande toujours pourquoi parmi tant d’intrigues possibles, les scénaristes ont choisi de développer celle-là, outre le fait naturellement qu’elle se déroulait déjà à Hearst. Enfin bref. Ca fait beaucoup de viols, dans cette série, tout de même. Je suppose que Veronica n’y est que plus sensibilisée, mais ça fait beaucoup quand même.

(Ptain, la journée est déjà finie, les mecs. Et j’ai encore ouatemille machins à faire. I’m a deadwoman.)