Studio 60 on the Sunset Strip
Trois jours quand même pour réussir à venir à bout du pilote de la nouvelle série d’Aaron Sorkin, le créateur de the West Wing.
Du bon et du pas bon, là-dedans, à mon sens.
Le pas bon :
– Grossière erreur, on commence par du très très fort, avec une rebellion en live. Menacé de voir son émission satirique censurée, un producteur (?) prend la parole en direct, prend le téléspectateur en otage et se met à casser tous azimuts la société de merde qui l’empêche de faire son travail.
Scène très forte et qui laisse bouche bée… Et j’adore la flippe tellement tellement vraie des mecs en régie !
(C’est-y pas le Danny de C.J. sans barbe et sans cheveux ?)
Le problème, c’est qu’après, ça parlote à tout va, les réunions s’enchaînent, et on baille aux corneilles. Même moi qui ai pourtant une idée assez précise de comment ça se passe de l’autre côté de l’écran.
– Deuxième erreur : la nouvelle président de la chaîne, là… Euh, je veux bien mais bon… Amanda Peet, serre-têtée et chignonnée façon première de la classe… Elle va me soûler rapidement si Dieu lui prête vie…
– Troisième erreur : ça manque de nouveauté. J’irai même jusqu’à dire que ça sent les « nineties » à plein nez, limite même un poil les feuilletons vieillots genre « le Mari de l’Ambassadeur », quoi.
– Quatrième erreur : La moitié de l’épisode avant de voir les deux acteurs qu’on attend, c’est soûlant.
Le bon :
– De la guest qui fait lever les sourcils !
– Les acteurs, bien sûr. Matthew Perry, surtout, qu’on est tellement curieux de découvrir autrement et qui avait pourtant refusé le rôle. Il est particulièrement à son aise.
Bradley Whitford est très bien aussi, mais il reste très « Josh ».
– L’alchimie entre les deux. Formidable. Déjà, l’idée du duo très soudé qui ne bosse qu’ensemble, j’adore. Et ensuite, ça fonctionne tout de suite. C’est assez étonnant. On y croit d’entrée. Donc ça, très très bon point qui pourrait bien rattraper tout le reste.
– Et aussi le fait de se concentrer sur une émission à redresser, Studio 60, je trouve ça pas mal.
Bref, y a des maladresses mais du potentiel. A surveiller. On verra si ça mérite une rubrique…
C’est vrai que j’ai eu du mal à trouver Amanda Peet crédible…
Tu n’as pas parlé du personnage – qu’on voit peu c’est vrai – de l’ex de Matthew Perry qui si j’ai bien compris est une super-catho (ou protestante, je ne sais pas). Ca, ça peut être intéressant.
Et puis remarque, Perry en scénariste chargé d’écrire des sketches comiques tout les soirs, finalement c’est pas si éloigné que ça de Chandler…
Oui, la blonde avec une sorte de seveux sur la langue… Bof… j’ai du mal à l’imaginer avec Chand’… euh, Matt… Ca mérite d’être développé…
Même sensations en voyant l’épisode aussi. Pourquoi les héros n’arrivent qu’à mi-parcours ? Drôle de façon de faire. Et j’ai du coup trouvé ça un peu longuet. J’attends de voir d’autres épisodes pour me faire une vraie idée. Content en tout cas que Mathew Perry se sorte de son rôle de Chandler…
J’ai trouvé ça très chouette !
Et si quelqu’un peut me rappeler qui est le vieux de la scène d’ouverture, je prends. J’ai honte et j’ai eu la flemme de chercher !
je me permet de upper le billet (même si ce n’est pas possible ^^)
J’ai vu le vrai pilote (et pas la version dvd donnée aux journalistes), il n’y a pas vraiment de différences (d’après les sous-titres que j’ai utilisé).
C’est pas mal du tout en fait, ça commence assez fort avec le coup de gueule du producteur. 🙂
Par contre vu que ça s’attaque au dûr monde de la télévision (contrairement à The West Wing qui tournait autour de la présidence), je ne sais pas si la série va trouver son public. Il parait qu’il y a eu une baisse de 15% entre le début et la fin de l’épisode.
Je disais que ça allait vite au début, et je crois que c’est ce que je pourrais reprocher à ce pilote. J’aurais bien voulu voir les anciens créateurs du show.