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318 : Fractures

Après avoir découvert BSG et bien d’autres formidables séries cette année, je n’aurais pas cru que revoir un épisode de Farscape serait un tel plaisir. Ni que j’y retrouverais autant de choses formidables. Au premier plan, bien sûr, Ben et Claudia. Surtout Ben d’ailleurs. Mon Dieu que ce type est donc génial. Et qu’aurait été Farscape sans lui ? Franchement c’est tout à fait inimaginable tellement il EST Farscape.

Avec le recul, j’aime encore plus le « visuel » Farscape. Ne serait-ce que le générique…

Si belle, si dure…

Evidemment, cet épisode est très choubidou. Enfin surtout pour le pauvre John qui attend avec tellement d’impatience de retrouver sa promise (qui n’a pas perdu son temps avec le clone, d’ailleurs, si vous vous souvenez bien, la keuquine). Douche glacée pour Crichtonichou qui se retrouve face au légendaire regard dit « de la bouse vivante ».

Et Ben Browder joue tellement bien les amoureux blessés…

Autre chose formidable dans cette série : la réalisation. On s’attache à de petites choses, on développe des scènes pas indispensables mais qui forgent une ambiance d’une profondeur exceptionnelle. Exemple ici : John récupère les affaires de son double. Sort la combinaison spatiale (qu’il enfilera un peu plus tard, d’ailleurs), le long manteau de cuir (qu’il flaire religieusement, presque étonné, ce qui m’a rappelé la scène où Lee renifle la balle de Pyramid Game, dans BSG), puis Winona. La vraie Winona conservée par son double. Une scène super anodine, mais magnifiquement filmée, avec le gros plan sur les mains qui s’attardent sur l’arme chérie… Et qui laisse imaginer ce qui peut se passer dans la tête de ce mec. C’est d’une beauté, d’une férocité et d’une tristesse terribles. Et jamais la caméra ne focalise sur le visage… Tout est dans les gestes.

Malgré de nombreux défauts et une certaine kitscherie, cette série n’en reste pas moins une pure merveille. Rien à faire… Il y a trop de belles choses, là-dedans, trop de délicatesse malgré l’histoire ténébreuse. Réussir à allier de telle manière le romanesque et le macabre, c’est digne des plus grands.

Posted by on Sep 26, 2006 in Farscape | 2 comments

2 Comments

  1. Je l’ai revu il y a une ou deux semaines aussi… Ca faisait du bien de revoir la fine équipe…
    Pour ton analyse, oui, rien à rajouter… Limite on inverserait Eros et Thanatos…

  2. Aha, pulsion de vie, pulsion de mort… Comme ça on connaît Freud ?

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