222 : Two cathedrals

Je suis triste, ils ont tué Mrs. Landingham… Me demande qui va la remplacer… Beuhaaahahaaaa !

C’est l’occasion en tous cas d’explorer un peu la relation qu’entretenait Jed avec cette vieille taupe formidable. Et sous forme de flashbacks, on découvre que c’est elle qui, depuis toujours, l’a poussé à dépasser son statut de petit bourge surintelligent pour agir. C’est très émouvant.

En fait, le père de Jed dirigeait une école et Mrs. Landingham était sa secrétaire, ou un truc du genre…

Ptain ça fait trop de la peine de les voir tous passer devant le bureau vide de Dolores (je savais même pas que c’était son prénom avant l’épisode précédent… ).

Rah, l’enterrement dans la cathédrale… Ils ont tous les larmes aux yeux, c’est horrible…

Jed, lui, il a le regard dans le vide, et il revit sa jeunesse…

Et une fois que tout le monde a quitté la cathédrale, ptain, il nous pète un câble et il se met à parler à Dieu !!

Bartlet : « You’re a son-of-a-bitch, you know that ? (lol !!) She bought her first new car and you hit her with a drunk driver. What, was that supposed to be funny ? « You can’t conceive, nor can I, the appalling strangeness of the mercy of God, » says Graham Greene. I don’t know who’s ass he was kissing there ’cause I think you’re just vindictive ! What was Josh Lyman ? A warning shot ? That was my son ! What did I ever do to yours except praise his glory and praise his name ? There’s a tropical storm that gaining speed and power. They say we haven’t had a storm this bad since you took out the tender ship of mine last year in the north Atlantic last year… 68 crew. Do you know what a tender ship does? Fixes the other ships.
Doesn’t even carry guns. Floats around and fixes the other ships and delivers that mail. That’s all it can do. Gratias tibi ago, domine. Yes, I lied. It was a sin. I’ve committed many sins. Have I displeased you, you feckless thug ? 3.8 million new jobs, that wasn’t good? Bailed out Mexico, increased foreign trade, 30 million new acres for conservation, put Mendoza on the bench, we’re not fighting a war, I’ve raised three children… That’s not enough to buy me out of the doghouse ? »

Et ensuite il se met à gueuler en latin ! Et il écrase sa clope par terre ! Dans la cathédrale !

C’est horrible, j’ai un mal fou à parler de cet épisode… En fait, Jed s’apprête un peu à lâcher tout, à ne plus y croire, à abandonner l’idée d’un second mandat. C’est la consternation à la Maison Blanche… Et finalement, Dolores revient lui secouer les puces une dernière fois…

Y a une tempête monstre dehors, les éléments se déchaînent, et Jed doit se rendre à la conférence de presse où les journalistes ne vont pas manquer de le tailler en pièces à propos de sa maladie…

Et là… ptain, les premières notes de Brothers in Arms, de Dire Straits. Han !!!!! C’est le pompon ! Cette série est ultime !!

These mist covered mountains
Are a home now for me,
But my home is the lowlands
And always will be.
Some day you’ll return to
Your valleys and your farms
And you’ll no longer burn
To be brothers in arms…

Sérieux, c’est juste magnifique. Pour moi en plus qui ai grandi avec cette chanson (mon père est un fan hard-core), c’est encore plus énorme…

Et donc, sur cette chanson magnifique, entrecoupée par C.J. qui s’entretient avec les journalistes…

Sous une pluie battante, le président se rend à la conférence de presse… Il traverse les bureaux, en silence, rejoint un par un par ses conseillers, Leo, Josh, Toby, Sam…

Through these fields of destruction,
Baptisms of fire,
I’ve witnessed your suffering
As the battles raged higher.
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm,
You did not desert me,
My brothers in arms…

There’s so many different worlds,
So many different suns,
And we have just one world
But we live in different ones…

Rah c’est trop beau de les voir arriver tous ensemble, comme ça, sous la pluie, sans parapluie… J’en chialerais…

Now the sun’s gone to hell
And the moon’s riding high,
Let me bid you farewell –
Every man has to die…

C.J. cède sa place au président…

But it’s written in the starlight
And every line on your palm
We’re fools to make war
On our brothers in arms…

Evidemment, la première question, forcément…

Journaliste : « Mr. President, can you tell us right now if you’ll be seeking a second term ? »

Dolores disait toujours qu’avant que le président réponde favorablement à une question, elle le savait car il souriait en mettant ses mains dans ses poches…

Leo : « Watch this… »

Et le président glisse ses mains dans ses poches…

The end…

Pfiou… Désolée, j’ai forcément zappé un paquet de choses… Mais c’est tellement puissant. Franchement, cette scène est mythique. Ca aurait pu être un saccage, c’est juste… waouh.

WAOUH !

Je ne suis même pas dégoûtée de ne pas encore avoir la suite… il faut que je digère. Mais waouh. Vraiment. Martin Sheen, chapeau…