108 : Old heart (et un peu du 109 aussi… chuis paumée… )

Eh bien pour nous mettre à l’aise d’entrée, une petite explosion dans l’appart de Veronica… et un infarctus manqué pour moi !!! Non mais je vous jure.

Bon… Cet épisode, c’est le premier devant lequel j’ai plus que levé un sourcil sur les événements qui se passent en dehors de Fox River. Si indoor ça a sérieusement pulsé dernièrement, là, outdoor, c’est du pur délire !

Mais commençons par le début. Nick Savrinn, d’abord. Je suis perplexe. Je n’ai pas bien compris ses motivations. Ok, son père a lui aussi été accusé et condamné à tort. Mais là… Je sais pas y a un truc. Moi aussi je me méfie. Face de raie a bien raison de faire sa moue de canard qui me donne envie de m’arracher un bras pour le lui balancer à la figure. Donc pour l’heure, je me dis que Savrinn a peut-être un intérêt caché dans cette histoire. Il ne bosse peut-être pas pour les instances supérieures qui tentent d’éradiquer Burrows, sa famille et toutes les personnes qui le connaissent jusqu’au troisième degré, mais y a clairement anguille sous roche…

Lincoln Junior, ensuite. Excellent, le prénom. Les Américains sont formidables, même quand c’est pas drôle, ils arrivent tout de même à nous faire rire ! Alors lui, pareil, quand je l’ai vu au début, j’ai ronflé quasi-instantanément ! C’est le Kim Bauer de PB ! Eh ben pareil, là, fiou…

Bon… Bien aimé cette image, en fait…

Comme un grand oiseau qui s’apprête à fondre sur Fox River… Y a pas à dire, Fish il a vraiment bien bossé son truc avant de rentrer. J’ai adoré cette histoire de DB Cooper. Quel boulot de recherches il a dû effectuer pour penser à tout, se renseigner sur ses futurs co-détenus. Quand on pense que tout aurait pu être à l’eau si la juge l’avait envoyé dans une autre taule !!

Pour en revenir à DB Cooper, j’apprécie beaucoup le personnage de Westmoreland, le taulard qui en est à sa 32ème année de zonzon, l’élève modèle qui a gagné la confiance des matons, avec son petit chat qu’il ballade partout…

Bon personnage, très fin.

Seulement son chat, il s’est tiré pendant l’émeute… Et comme Michael a besoin de lui, c’est le moment de rapatrier Marilyn.

Mais j’étais sûre que Westmoreland, il serait désolé mais refuserait de se griller…

Parce que cette fine équipe, là, c’est de l’essence de caïd…

Sans compter T-Bag qui sinon va faire sa rapporteuse et tout déballer concernant le trou derrière les chiottes. Uhuh !

Autre surprise dans cet épisode, le gros Bellick qui chiale sa race à cause de la mort de Bob…

Et qui va faire pression sur Westmoreland pour savoir qui a tué Bob, le gardien. Le problème, c’est que si W. lui dit que c’est T-Bag, il peut faire direct sa prière. Le problème aussi, c’est que si T-Bag se fait pincer, il va tout raconter sur le trou derrière les chiottes. Le problème aussi, c’est que W. ben il est pris en sandwich entre les deux. Et du coup, Bellick cet ENFOIRE DE SA MERE zigouille la pauvre Marilyn (j’en avais les larmes aux yeux, pauvre Monsieur W., tellement attaché à cette pauvre bête). De rage, W. va foutre le feu dans le local des matons, comme Michael le lui avait demandé. Et voilà ma fine équipe partie faire des « travaux » de « rénovation » là-dedans, à grands coups de masse pour se creuser un tunnel jusqu’à l’infirmerie. Ouarf ouarf ouarf ! Tout ça était très fort, et vachement bien mené.

Mais Prison Break ne serait pas Prison Break sans une petite visite légale à l’infirmerie. L’occasion pour Fish de faire le regarkitu… Scrugnugnu !

Très franchement, ma chérie, tu ne t’attendais tout de même pas qu’il avoue pourquoi il connaît si bien les petits passages secrets de la prison ?

Du coup ils se quittent presque fâchés, dites donc…

Alors, une autre scène très très forte… Je sais plus pour quoi se fait passer la nana, une journaliste je crois… En tous cas, le coup des menaces de mort pour le fils de Lincoln, c’est horrible. Pauvre bougre… Déjà qu’il doit faire le grand voyage dans quinze jours…

Pfff… j’avoue que vraiment j’ai été surprise… par la violence de cette scène. J’aurais dû m’y attendre parce que le meurtre de Leticia montrait déjà bien la perversité de la chose… Pauvre gamin… Bon ben le voilà orphelin de sa maman…

Et popa devrait suivre sous peu. Gloups…

Pendant ce temps, Sara découvre dans le dossier de Michael (quelle fouineuse, hein ?) que celui-ci était suivi par un psy. Et ni une ni deux, va voir le gus… Je serais bien infoutue de redire de quelle pathologie souffre Fishounet, mais ça colle pas mal avec son goût du détail… C’est assez émouvant de se dire que ce petit génie (puisque c’en est un) est victime par ricochet d’un autre truc dont je ne saurais retrouver le nom (j’ai trop peur de chercher et de me spoiler) mais qui fait qu’il ne supporte pas de voir les gens souffrir. Et effectivement, ça a l’air d’être un truc qui lui est insupportable. Et qui du moins permet à Sara de comprendre pourquoi il a si vite volé à son secours.

J’ai trouvé ça crédible, en fait. Et touchant. Tellement plus que : « Oh mon Dieu, je suis trop trop in love de mon toubib, je dois le sauver à tout prix ! »

Ouaip.

Twist final enfin. Et là quand j’ai vu les drapeaux, j’ai tout de suite compris…

C’est la vice-présidente qui tire les ficelles… Ce qui m’amène à une question cruciale : MAIS QUE FAIT JACK BAUER ???